Ruby, jeune photographe lesbienne, fantasque, éprise de liberté, avide d'évasion et d'expériences inédites, se lie d'amitié avec un journaliste de trente ans son aîné. Tandis que se tisse entre eux une relation jubilatoire, tout en humour et en complicité, ils élaborent le projet de se rendre en Birmanie, que tous deux connaissent, pour réaliser un reportage sur les rubis de Mogok. Ils parviennent à convaincre un joaillier réputé de se joindre à leur aventure.
Mais avant de retrouver le pays des mille pagodes, qui chuchote aux esprits, pactise avec les fantômes et recèle les pierres précieuses les plus incandescentes de la planète, ils devront affronter les imprévus qui contrarient la préparation de ce voyage dans lequel ils espèrent conjurer leur passé respectif.
Dans ce deuxième roman, l'auteur aborde la culture birmane aujourd'hui sous la coupe d'une junte sanguinaire, mais aussi le vertige du voyage, celui effectué autrefois et qui reste ancré en nous, celui qu'on se réjouit d'entreprendre et celui dont on sait que jamais il ne s'accomplira, métaphore de la vie.
Écrivain belge, Philippe Fiévet est éditorialiste et chroniqueur à Paris Match Belgique après avoir enseigné l'Histoire. Il est également un grand voyageur à travers le monde, notamment au Moyen Orient et en Asie du Sud-Est. La Birmanie - aujourd'hui Myanmar - est un pays qu'il connaît bien et qui le passionne. Son intérêt pour la pensée magique et les cultures traditionnelles alimente une veine romanesque où la dérision côtoie un univers poétique et baroque.
Mai 1202. Sur un bateau rejoignant l'Espagne musulmane, trois jeunes adolescents voient leurs parents être assassinés sous leurs yeux. Un coran sacré serti d'une émeraude leur est dérobé. Pourquoi ? Que va-t-il leur arriver ? Vont-ils retrouver le précieux codex ? Sur ce voilier, lorsque leur destin bascule, c'est celui de toute l'Europe qui chavire. Entre jeux de pouvoir et guerre des religions, leurs aventures vont les conduire jusqu'à la plus grande bataille de la Reconquista.
Sept jours dans la vie d'un homme, Dominique Pitiviers. En l'absence de sa femme, Julie, psychologue envoyée en mission auprès des troupes belges en Afghanistan, ce reporter sportif se trouve embarqué dans des voyages-éclairs à Venise et à Rome pour répondre à des appels à l'aide d'un ami d'enfance ou soulager la souffrance d'Elsa, atteinte de la maladie d'Alzheimer. Retrouvant Lucie, son premier amour, qui se démultiplie pour que leur histoire recommence, hébergeant Gaspard, son petit-fils, pendant que son fils Luca se débat dans des problèmes conjugaux, il tente de rassembler les morceaux d'une vie qui lui appartient de moins en moins.
Ce roman nous plonge à la fois dans le drame et le burlesque, dans un monde où cohabitent poissons rouges et lévriers afghans, avec pour toile de fond le couple, l'amitié, l'amour et la mort, tendrement entrelacés. On rit beaucoup en lisant Mon nom ne vous dira rien, tout en s'interrogeant sur les accidents et les tourbillons que l'existence peut nous réserver.
Pop grandit dans la Belgique des années 80 bercée par les tubes de Michael Jackson. Son univers, c'est le carnaval du village, les majorettes, les auto-scooters et le café « La boule de feu » où sa mère boit plus que de raison. Pop apprend les mots dans le dictionnaire et les émotions dans la vie tandis qu'elle découvre l'amitié, l'impatience et la colère. Pop tombe amoureuse de Naj', qui lui parle des étoiles et de l'Algérie. Pop est un roman d'apprentissage qui va droit au coeur.
Jacki est sage, c'est d'abord le récit d'une enfance bouleversante. Celle d'un enfant caché, dont le père disparaît à Auschwitz, celle d'un petit garçon couvé par sa mère.
Jacki est sage, c'est un récit tout en délicatesse. Des détails qui émergent du silence, des moments magiques ou dérisoires, des «?je me souviens?» partagés.
Jacki est sage, c'est une vie en fragments, tendres, cocasses et parfois crus, l'histoire d'un philosophe-artiste, d'un «?professeur d'incertitude?» doublé d'un éternel amoureux.
Jacki est sage, c'est un texte sans temps mort, écrit dans une langue simple et belle, où l'on glisse sans cesse de l'humour à l'émotion.
Dans l'Éthiopie où la guerre civile est imminente, un artiste occidental parti en quête d'une inspiration rimbaldienne est forcé de s'interroger.
Quelle est la place de l'art quand la famine et la sécheresse menacent, quand le déchaînement de la violence s'annonce comme une fatalité ?
Cela a-t-il un sens, dans ces conditions, de se consacrer à la poésie ou de collecter des images mythologiques anciennes et de méditer sur les mythes fondateurs d'une société ?
L'usage banalisé du khât, une drogue locale, est-il une fuite ou un stimulant ?
Les réponses viendront - ou ne viendront pas - au fil des rencontres et des péripéties.
Peintre, graveur et infatigable voyageur, Olivier Kerr publie depuis trente ans des articles culturels dans divers médias et sous divers pseudonymes. La fatigue du métal est son premier roman.
Le roi des Belges, Léopold III, a eu un enfant adultérin pendant la Seconde Guerre mondiale
Léopold Havenith, né en juin 1940, est le fils adultérin de Léopold III. Cette filiation secrète lui a toujours été déniée et il en a beaucoup souffert. Éric Causin, son ami, auquel Léopold a confié son histoire, a imaginé que Claire, la mère de Léopold lui a écrit une lettre testamentaire. C'est le propos de ce récit imaginaire suivi par une postface émouvante de Léopold Havenith lui-même.
2035. Le monde suffoque. Les climatosceptiques se font rares. Les demi-mesures ne sont plus à l'ordre du jour : il ne sera plus question de voyager par avion à compter du 1er janvier 2036. Les gouvernements offrent le droit à chacun d'effectuer un dernier voyage par les airs.
Alors que les aéroports du monde entier sont pris d'assaut sur fond de congés payés, Alex Larsen - 47 ans - fait le choix d'un aller simple pour les Açores, un jardin encore vert au milieu de l'Atlantique.
Devenu jardinier sur l'île de São Miguel pour entretenir les bas-côtés de la seule et unique route, la EN1-A1, il découvre les bienfaits du contact permanent avec la nature et les joies simples de la lenteur. Il y fait la rencontre inespérée de Guillermo, huit ans. Une amitié sincère naît entre le petit garçon muet et l'homme seul venu du continent.
Seule ombre au tableau, son installation dans le village de Faial da Terra est loin de plaire à tous les autochtones...
Après une nuit agitée, un jeune révolutionnaire s'éveille sur un gazon frais comme au premier jour du monde. Il découvre un étrange portrait au marché aux puces et se lie bientôt d'amitié avec son auteur vieillissant. Cette rencontre questionnera leurs postures politiques, amoureuses et artistiques. S'écoulant sur sept jours et sept chapitres, le récit impose le rythme d'une genèse à rebours : celle du peintre ayant décidé de se tuer au bout d'une semaine afin de "réaliser" pleinement son oeuvre en y mettant fin.
Une rose, une ratte, une grand-mère : voilà les trois héroïnes, farfelues et braves, de cette histoire, où l'on croise aussi un lierre, un acteur de cinéma, et beaucoup d'eau qui a justement noyé les archives de la vieille dame.
Cette dernière existe vraiment, c'est la romancière Marie-Thérèse Bodart (1909-1981), ancêtre de l'autrice. Elle a tenu un journal intime (inédit) à partir de ses seize ans et durant presque cinquante années, évoquant ainsi une bonne part du xxe siècle.
De ce journal au ton lyrique et volcanique, on découvre pour la première fois des extraits qui composent le roman Rose étrange au Mont des Arts, en alternance avec la fiction : l'autobiographie d'un végétal prénommé Rose-le-rosier-marin.
Cette étrange épopée participe à la joyeuse apocalypse de notre monde actuel.
D'un lancinant souvenir de jeunesse, Maxime BenoîtÂJeannin a tiré Les Enfants de l'Érèbe, roman noir sans rédemption, véritable rhapsodie criminelle au naturalisme hallucinatoire, où chacun est renvoyé à son monde intérieur et à ses inavouables secrets. Ici est lancée une déploration à la mesure du désespoir qui s'est emparé de Dominique et Alain, personnages et narrateurs adolescents du roman, et peut-être de l'auteur lui-même, lorsqu'ils ont constaté que, en dépit des crimes commis à Uruffe, bourgade de Lorraine, par un homme d'Église, le Ciel était resté muet et vide.
1968, Nord Viêt-Nam. Pour avoir chanté dans un orchestre de chansons « Nhac Vàng », désormais considérées comme déviantes par le pouvoir, le jeune Lôc est arrêté, torturé puis condamné à dix années de travaux forcés. 2020, Belgique. En pleine épidémie de Covid-19, la narratrice du roman, Tuyêt-Nga Nguyên, accepte de traduire les Mémoires de Lôc Vàng, un livre interdit par le parti communiste. À travers ce récit croisé dans lequel chanter devient acte de subversion et de libération intérieure, Tuyêt-Nga Nguyên montre avec justesse et émotion que pour avancer, il faut toujours aussi se retourner.
Mon oncle, quand tu liras ceci je serai déjà loin. N'essaie pas de me retrouver. Je te dis merci pour tout ce que tu as fait pour moi, mais je suis majeur désormais et je veux vivre ma vie. Il faut m'oublier. Djô.Dès lors commence un long voyage à rebours dans l'espace et le temps, à travers la France et la Belgique, pour Daniel, l'oncle de Djô qui l'a adopté après la mort de sa mère, et Vlad, le chat SDF.Des zones d'ombre familiales vont un peu s'éclaircir, mais Daniel devra apprendre à oublier Djô. Et lui, l'homosexuel solitaire après la mort de son compagnon, osera-t-il envisager une nouvelle forme de vie ?
Bruxellois d'origine et de coeur.Robert Massart a été professeur dans l'enseignement supérieur. Il joue un rôle actif dans le monde associatif lié au français, en Belgique et à l'étranger. Après deux romans teintés d'humour belge et d'autodérision, qui l'ont fait connaître, «â€‰Oublier Djô » est très différent dans le ton. L'auteur met cette fois clairement en scène, avec beaucoup de pudeur et de tendresse, une homosexualité qui restait en demi-teintes dans ses ouvrages précédents.