Histoire de l'autre
Apeirogon - On se souvient de ce roman étonnant de Colum McCann restituant l'amitié entre un Israélien et un Palestinien ayant tous deux perdu une enfant dans le conflit. En ces temps troublés où les guerres sévissent et leurs images envahissent aussi nos journaux et nos écrans, il est possible d'entendre d'autres voix, qui parlent d'entente, de réconciliation, de pardon. De paix et d'espoir. De l'autre...
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Deux peuples, deux récits.
En temps de guerre, chacun raconte l'histoire d'un seul point de vue - le sien -, le seul considéré comme « juste ». C'est pourquoi six professeurs d'histoire palestiniens et six professeurs d'histoire israéliens ont décidé de réunir dans un livre l'histoire racontée côté Palestiniens et côté Israéliens autour de trois dates clés - la déclaration Balfour de 1917, la guerre de 1948 et la première Intifada de 1987. Utilisé depuis 2002 dans de nombreux lycées d'Israël et de Palestine, puis de France, cet ouvrage constituait un défi quand il a été publié, il y a vingt ans. Un défi indispensable aujourd'hui, après le 7 octobre 2023. -
Si tu veux être mon amie
Mervet akram Sha'ban, Galit Fink
- Gallimard-Jeunesse
- Folio Junior
- 14 Février 2008
- 9782070617173
Mervet, treize ans, du camp palestinien de Dheisheh, et Galit, douze ans, de Jérusalem, commencent à s'écrire en 1988. Comment se parler alors qu'autour d'elles deux peuples se déchirent, se battent, se haïssent parfois ? «Je ne sais pas si tu veux être mon amie. À part ma famille, personne ne sait que je t'écris», s'interroge Mervet. «Quel sentiment étrange de savoir que j'écris à une Palestienne. C'est comme si c'était un rêve, un rêve heureux», lui répond Galit. Leur amitié naissante est sans cesse mise à l'épreuve par l'Intifada. Marquées par les préjugés de leur communauté, elles s'affrontent parfois ou tentent avec naïveté de trouver des solutions.
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Colum McCann revient avec une oeuvre atypique au coeur d'une tragédie infinie : le conflit israélo-palestinien.
Apeirogon, n.m. :
figure géométrique au nombre infini de côtés.
Rami Elhanan est israélien, fils d'un rescapé de la Shoah, ancien soldat de la guerre du Kippour ; Bassam Aramin est palestinien, et n'a connu que la dépossession, la prison et les humiliations.
Tous deux ont perdu une fille dans le conflit. Abir avait dix ans, Smadar, treize ans.
Passés le choc, la douleur, les souvenirs, le deuil, il y a l'envie de sauver des vies.
Eux qui étaient nés pour se haïr décident de raconter leur histoire et de se battre pour la paix.
Afin de restituer cette tragédie immense, ce conflit infini, et de rendre hommage à l'histoire vraie de cette amitié, Colum McCann nous offre une oeuvre totale à la forme inédite.
" C'est si beau qu'on en sort transformé. "
Elle
" Monumental. McCann réussit encore à nous éblouir. "
Le Monde des Livres
" Ce roman vous fait beaucoup de bien et vous ébranle complètement. Ce paradoxe est le signe des grands livres. "
Le Soir
" Nous voici ébahis devant ce livre tourbillonnant, ce roman où la forme et la fonds s'unissent de manière exceptionnelle. "
Télérama
Traduit de l'anglais (Irlande) par Clément Baude -
Bichara Khader adresse aujourd'hui cette longue lettre à son frère Naïm (premier représentant de l'OLP, assassiné à Bruxelles), au cours de laquelle il lui relate les événements survenus, depuis sa disparition, le chemin parcourus, les espoirs et les déceptions, les combats menés. Cette lettre émouvante pour le moins nous fait prendre conscience qu'il y a eu des hommes qui ont sacrifié leur vie pour un idéal, qu'il est de notre devoir de ne pas les oublier.
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Contre l'antisémitisme et pour les droits des Palestiniens
Pierre Stambul
- Syllepse
- Coup Pour Coup
- 28 Octobre 2021
- 9782849509739
L'oppression d'un peuple peut-elle cacher l'oppression d'un autre?? Le conflit israélo-palestinien est au coeur de cette interrogation. Pierre Stambul entend ici dénouer les fils inextricables de cette question. Il revient sur la genèse et les formes de l'antisémitisme et sur l'apparition du sionisme présenté comme réponse aux persécutions dont sont victimes les Juif·ves en Europe. Pour autant, la fondation de l'État d'Israël n'a pas éteint l'antisémitisme.
La nouvelle terre d'accueil née avec l'État d'Israël s'est développée aux dépens d'un autre peuple, le peuple palestinien dont les souffrances et l'oppression ne peuvent être indifférentes à ceux et celles qui luttent contre le racisme et l'antisémitisme, nous dit l'auteur.
L'ambition émancipatrice des peuples juifs d'Europe et d'ailleurs ne peut s'incarner dans un État colonial qui opprime les Palestiniens et les Palestiniennes. Il convient, ajoute l'auteur, de récuser l'équation Juif =?sioniste et donc antisioniste =?antisémite. Une confusion savamment entretenue par les défenseurs d'un ordre mondial fait de guerres et de domination, qui entend disqualifier tous ceux et toutes celles qui s'opposent à toutes les formes de domination et de racisme.
«?Au contraire, la lutte contre l'antisémitisme doit retrouver l'universalisme de l'époque où une majorité de Juifs considéraient que leur émancipation, comme minorité opprimée, passait par l'émancipation de toute l'humanité?», conclut l'auteur, qui avec ce récit historique concis propose des clés pour comprendre.
En annexe, un article, traduit du yiddish et publié en 1938 dans la presse de l'Union générale des travailleurs juifs (Bund), très influent en Pologne, qui était opposée au projet sioniste, vient éclairer le débat.
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«Combattre les extrémistes ne veut pas dire les anéantir tous, mais plutôt contrôler le petit fanatique qui se cache en nous».
«Ces trois articles n'ont pas été rédigés par un expert ni un spécialiste, mais par un auteur dont l'engagement s'accompagne de sentiments mitigés» : c'est ainsi que le grand romancier israélien Amos Oz présente ce recueil d'essais, nés à l'occasion de conférences données depuis 2002.
Il y propose une réflexion géopolitique qui se nourrit aussi bien d'analyses historiques, d'interprétations bibliques que d'anecdotes personnelles, afin d'exposer sa lecture du fanatisme, dans toutes ses acceptions possibles, et ses éventuels recours. Car Amos Oz, fervent défenseur de la paix et de la solution à deux États au Moyen-Orient, se refuse aux simplifications.
Dans ce recueil qui peut se lire comme un prolongement de Aidez-nous à divorcer (2004), Comment guérir un fanatique (2006), et Juifs par les mots (2014), l'écrivain se saisit de l'actualité de son pays pour esquisser des pistes prudentes, et désormais teintées d'un certain pessimisme. Conscience intellectuelle et porte-voix du mouvement «La paix maintenant» depuis 1978, Amos Oz ne dissimule pas ses réserves sur les choix récents faits par le gouvernement de son pays, ni sa crainte de leurs conséquences dans les années à venir.
Soixante-dix ans après la proclamation de l'État d'Israël, ces trois textes nous interrogent sur les racines humaines du fanatisme et nous invitent à considérer, malgré tout, ce que des peuples qui se déchirent peuvent avoir en commun.
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Dans ce livre très touchant et tendre, la jeune humanitaire en Israël, Agnès Pruvot, évoque des acteurs de la paix au quotidien. A travers leurs fragilités, leur faiblesse ou leur engagement, chacun d'eux est un témoin vivant d'un dialogue apaisé et bien vivant. Un livre lumineux pour parler de la paix.
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Un si sombre espoir : sur les collines du sud d'Hébron
David Shulman
- Seuil
- La Librairie Du Xxie Siecle
- 4 Novembre 2021
- 9782021392982
« Un jour, ce conflit trouvera sa résolution, mais la réalité quotidienne est pratiquement insupportable. Je ne pouvais plus la tolérer en restant assis à mon bureau. Je me sens responsable des atrocités commises, en mon nom, par la moitié israélienne de l'histoire. Laissons les Palestiniens prendre leurs responsabilités face à celles que l'on commet en leur nom. De notre côté, il y a l'entreprise, toujours en cours, des colonies installées sur une terre annexée. Et cette forme de violence, qui a fait des ravages dans tous les Territoires, s'accompagne d'une violence aussi inacceptable du coeur et de l'esprit : l'égoïsme borné et autosatisfait du nationalisme moderne. » L'auteur de ces lignes est historien, poète et écrivain, professeur à l'Université hébraïque de Jérusalem, membre de l'Académie des sciences.
Au tournant du millénaire, peu après la deuxième intifada, David Shulman devient, avec ses amis palestiniens et israéliens l'un des fondateurs d'un mouvement menant des actions de solidarité au jour le jour, mouvement de protestation civile pour la paix qui s'inspire de la tradition de non-violence de Gandhi et Martin Luther King. Son nom : Ta?ayush, en arabe « coexistence », de ta?ayasha, « vivre ensemble ». Il n'est pas indifférent que ce mouvement ait choisi de se donner un nom arabe - plutôt qu'hébreu ou anglais.
Se refusant à un optimisme lénifiant, le poète militant recommande « le désespoir comme point de départ ». De ce « sombre espoir » naît une lucidité qui prend la forme d'une inquiétude dynamique.
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7 octobre 2023 Israël Gaza : L'affrontement des tragédies
Benoît Christal, Gallagher Fenwick
- Rocher
- 17 Janvier 2024
- 9782268110325
Écrire sur le Proche-Orient, depuis le 7 octobre 2023, revient à plonger dans un abîme très sombre, à avancer dans l'obscurité des traumatismes et l'actualité mouvante. Pour Benoît Christal et Gallagher Fenwick, grands reporters, longtemps correspondants à Jérusalem, ce devoir s'est imposé.Recueillir la parole des deux camps : survivants, proches d'otages, habitants de Gaza... Ils sont médecin, journaliste, photographe, soldat, diplomate, enfant de déportés, personnalité politique, ex-ambassadeur, négociateur... Et les laisser raconter leur 7 octobre, leur Israël, leur Palestine ; écouter leurs émotions, leurs idées, leurs analyses. « Dé-sidérer », en nommant les crimes et les douleurs, sans passer sous silence la colère, mais aussi la soif de paix.La plupart du temps, ce sont deux peuples qui s'affrontent autant qu'ils s'ignorent, séparés par un immense fossé, alors que leurs récits se font fatalement écho. C'est dans cette non-rencontre que se joue l'affrontement des tragédies et des souffrances.Ce livre ne sert ni à convaincre, ni à accuser, mais à consigner et témoigner, pour éviter que ces drames ne sombrent dans l'oubli, qu'ils ne soient déformés, ou effacés par ceux qui les nieront.
Benoît Christal est grand reporter pour TF1 et LCI, spécialiste du Moyen-Orient, ancien correspondant à Jérusalem, San Francisco et New York.Ancien correspondant à Jérusalem et Washington D.C., Gallagher Fenwick intervient régulièrement sur LCI et France Inter en tant qu'éditorialiste de politique internationale. -
Deux peuples pour un Etat ? Relire l'histoire du sionisme
Shlomo Sand
- Seuil
- La Couleur Des Idees
- 5 Janvier 2024
- 9782021541663
La création d'un État binational où Israéliens et Palestiniens seraient citoyens du même État a jadis été l'aspiration de nombreux intellectuels juifs critiques, de gauche comme de droite. Les prises de position en faveur du binationalisme, d'Ahad Haam dès la fin du XIXe siècle à Léon Magnes en passant par Hannah Arendt et beaucoup d'autres, pour qui le désir de créer un État juif exclusif sur une terre peuplée en majorité par des Arabes entraînerait un conflit violent et insoluble, se sont révélées tout à fait exactes. Avec l'arrivée aux affaires de l'extrême droite en Israël et les massacres perpétrés par le Hamas, la question d'un État binational est une urgence pour toute la région. Lui tourner le dos n'y changera rien.
Le binationalisme ne relève pas seulement du voeu pieux, mais aussi de la réalité présente : 7,5 millions d'Israéliens-juifs dominent, par une politique d'expulsion, de déplacement, de répression et d'enfermement, un peuple palestinien-arabe de 7,5 millions de personnes, dont une grande partie est privée de droits civiques et des libertés politiques élémentaires. Il est évident qu'une telle situation ne pourra pas durer éternellement, même si le rapport des forces a, jusqu'à présent, permis la prolongation de cet apartheid.
Shlomo Sand est un historien israélien, professeur émérite à l'université de Tel-Aviv, et auteur de nombreux livres, dont certains ont suscité de vif débats (Comment le peuple juif fut inventé, Fayard, 2008). Son dernier ouvrage au Seuil, Une race imaginaire. Courte histoire de la judéophobie, a été publié en 2020.
Traduit de l'hébreu par Michel Bilis -
La collection « Araborama », créée par l'Institut du monde arabe et les éditions du Seuil, rassemble journalistes, intellectuels, écrivains, artistes et illustrateurs pour explorer les réalités présentes, la pluralité et l'histoire du « monde arabe ».
« À l'heure où la Palestine semble abandonnée de tous, à commencer par les États arabes, nous avons choisi d'y retourner, comme une évidence. Pour raconter son peuple dispersé par l'histoire et les frontières. Nous avons voulu arpenter son territoire, divisé entre Gaza et la Cisjordanie avec Jérusalem pour centre introuvable, annexé par la colonisation israélienne et grignoté par le Mur de séparation.
Devenue le symbole de la colonisation dans un monde en train de se décoloniser dans la deuxième moitié du XXe siècle, la Palestine ne s'appartient pas. Elle est une cause, une source d'inspiration pour le monde entier. Le keffieh est le drapeau des révoltés. Palestinien n'est plus seulement une nationalité sans pays, c'est une condition et le refus de s'y plier, c'est une résistance obstinée de chaque instant et de chaque geste.
C'est du monde tel qu'il va mal dont la Palestine nous parle. La Palestine vit déjà à l'heure d'un monde aliéné, surveillé, encagé, ensauvagé, néolibéralisé. Les Palestiniens savent ce que c'est d'être un exilé sur sa propre terre. Apprenons d'eux ! ».
Extrait de l'introduction de Christophe Ayad.
Ont contribué à cet ouvrage : Hussein Adil, Rami Afifi, Sadia Agsous, Sarah Ahmed, Line Ajan, Sara Al Adayleh, Yara Al Najem, Sultan Al Ramahi, Mustapha Kamel Al-Sayyid, Reem Alani, Aliaa Ali, Karam Alksiri, Sara Allan, Dana Al-Sheyyab, Majd Al-Shihabi, Rijan Amro, Christophe Ayad, René Backmann, Tareq Baconi, Bertrand Badie, Cecilia Baeza, Benjamin Barthe, Farah Barqawi, Véronique Bontemps, Jean-Paul Chagnollaud, Mona Chalabi, Chérine Chams El Dine, Assala Chouk, Nathalie Coste Trin Dinh, Youssef Courbage, Sylvain Cypel, Leyla Dakhli, Sarah Daoud, Joan Deas, Alizée De Pin, Rama Duwaji, Youssef El Chazli, Ahmed El Habashy, Dorothée Engel, Jean-Pierre Filiu, Ghadi Ghosn, Sabyl Ghoussoub, Alain Gresh, Xavier Guignard, Mohamed Haïti, Narmeen Hamadeh, Maisan Hamdan, Sarah Handala, Zaha Hassan, Sarah Hatahet, Mary Hazboun, Roger Heacock, Jadd Hilal, Yara Hindawi, Bernard Hourcade, Mothanna Hussein, Derek Ide, Intibint, Bahij Jaroudi, Lena Kassicieh, Karim Kattan, Abdellatif Laabi, Adila Laïdi-Hanieh, Stéphanie Latte Abdallah, Henry Laurens, Marion Lecoquierre, Thomas Maineult, Camille Mansour, Léna Merhej, Aya Mobaydeen, Deena Mohamed, Clothilde Mraffko, Issam Nassar, Manoël Pénicaud, Sarah Qaed, Philippe Rekacewicz, William Sakhnini, Adnan Samman, Elias Sanbar, Shlomo Sand, Larissa Sansour, Othman Selmi, Leïla Seurat, Reem Shadid, Leïla Shahid, Erik Skare, Hana Sleiman, Marion Slitine, Ahmed Tawfik, Omar Tesdell, Achraf Touloub, Jana Traboulsi, Dominique Vidal, Mohamed Wahba Elshenawy, Marwa Yasin, Samuel Youssef, Zaid Zawaidah.
Illustration de couverture © Assala Chouk. -
4 000 ans d'une histoire universelle pour la première fois racontés dans une BD exceptionnelle.
Il y a 4 000 ans, Jérusalem était une petite bourgade isolée, perchée sur une ligne de crête entre la Méditerranée et le désert. Aujourd'hui, c'est une agglomération de presque un million d'habitants, qui focalise les regards et attire les visiteurs du monde entier.
Entre-temps, les monothéismes y ont été inventés, les plus grands conquérants s'en sont emparé, les plus grands empires s'y sont affrontés. Tour à tour égyptienne, perse, juive, grecque, romaine, byzantine, arabe, croisée, mamelouke, ottomane, anglaise, jordanienne, israélienne et palestinienne, Jérusalem est au coeur des intérêts et des passions du monde. Berceau du judaïsme, du christianisme et de l'islam, elle est aujourd'hui une capitale spirituelle pour plus de la moitié de l'humanité.
En 10 chapitres, acteurs et témoins, célèbres ou anonymes, toutes celles et ceux qui ont arpenté Jérusalem au fi l des siècles racontent ce mille-feuille d'influences composites. Rien n'est inventé : scènes et dialogues proviennent de plus de 200 sources publiées et d'archives inédites, pour donner chair à ce récit choral. -
Onze interventions, rassemblées dans ce volume, résument dix années de profond engagement. Ces discours, tribunes et conférences de David Grossman, immense romancier et intellectuel, révèlent les dessous d'un édifice littéraire considérable. Une oeuvre née de la violence, alimentée par le quotidien et l'histoire du Proche-Orient, des massacres de la Shoah au conflit israélo-palestinien. Au centre de sa réflexion, une métaphore : celle de la maison comme espace d'harmonie et de communauté, et non plus comme lieu de la séparation.
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L'Exil recommencé est une anthologie de textes en prose - articles, éditoriaux, chroniques et discours - publiés entre 1971 et 2007, dont on a retenu en particulier les derniers en date, écrits après le retour du poète en Palestine en 2003. Dans ces textes où le thème de l'exil est partout présent, Mahmoud Darwich est fidèle à sa vocation première, celle d'être, sans compromettre sa liberté d'écrivain, comme le dépositaire de la mémoire collective.