Edition enrichie (Préface, notes, annexes, chronologie et bibliographie)Le Nord de la France, noyé dans les brumes, ignorait le Sud. Alphonse Daudet le lui fit découvrir par ses Lettres de mon moulin. La Provence, celle de la mer et celle de la montagne, est apparue soudain avec ses troupeaux, ses belles Arlésiennes et ses parfums.
Un siècle plus tard, maître Cornille et son secret, la mule du pape qui retient son coup de pied, le curé de Cucugnan, le sous-préfet aux champs, tous ses personnages vivent encore avec la même intensité. Tristes ou gais, mélancoliques ou satiriques, ces petits textes sont des chefs-d'oeuvre de malice, de poésie et d'émotion.
Un Oliver Twist à la française, par un des géants de la littérature française du XIX e siècle. Un Oliver Twist à la françaiseEnfant chétif, Jack n'a jamais connu son père. Afin d'avoir les coudées franches, sa mère, Ida de Barancy, fausse comtesse et vraie " cocotte ", cherche à le placer dans un pensionnat. C'est ainsi que le garçon échoue au gymnase Moronval.
Ida s'éprend de l'un des professeurs, le vicomte d'Argenton,
poète raté avide de gloire et de fortune. Égoïste, avare et ombrageux, ce bellâtre fera de la vie de Jack un enfer : envoyé par son tuteur aux forges d'Indret, l'enfant est réduit à la misère et à l'ivrognerie. Et c'est lorsqu'il retrouve sa mère chérie, dans la bohème parisienne, que se déclare une maladie de poitrine...
Jack parut en feuilleton en 1875. Ce livre " de pitié, de colère et d'ironie " est le roman émouvant et cruel d'un destin gâché par l'inconséquence d'une mère et la haine d'un beau-père, mais vengé par la satire dont l'auteur du Petit Chose accable ses bourreaux, voués au ridicule. Dans Trente ans de Paris, en 1889, Alphonse Daudet racontera la genèse de cette histoire inspirée d'un épisode réel de sa vie - texte reproduit en postface.
Édition enrichie (Préface, notes, commentaires sur l'oeuvre et chronologie)Cette première oeuvre d'Alphonse Daudet (1840-1897) puise largement sa matière dans la biographie de l'écrivain. C'est bien lui, ce Daniel Eyssette, enfant du Midi exilé dans la brume lyonnaise après la faillite paternelle, qu'un professeur appelle avec dédain « le petit Chose ». C'est lui encore, ce pion de collège terrorisé par ses élèves, puis ce jeune homme pauvre, partagé entre rêves de gloire et tentations féminines, errant sur le pavé de la capitale... De même, le terrible M. Viot, surveillant général, la malheureuse servante dite « les yeux noirs », la négresse Coucou-Blanc ou le tendre frère aîné, surnommé « Mère Jacques », ont-ils le relief et la saveur de la vie.
Proche à certains égards du naturalisme, sa peinture des collèges et de la bohème littéraire possède cependant la touche d'humour et de poésie qui a fait le succès des Lettres de mon moulin. Roman d'une enfance humiliée, porteur d'une vision sociale sombre et d'une morale ambiguë dont se souviendra Jules Vallès, Le Petit Chose demeure un classique, entre Dickens et Zola.
Edition de Louis Forestier.
Préface de Paul Guth.
Édition enrichie (Préface, notes, dossier sur l'oeuvre, chronologie et bibliographie)Héros de la petite ville de Tarascon, Tartarin ne rêve que d'aventure et de chasse au lion. Mais que l'Afrique est loin pour qui n'a jamais quitté sa maison ! L'intrépide chasseur s'embarque enfin : parviendra-t-il à débusquer un fauve du désert ? Personnage burlesque mais si attachant, Tartarin est le type même du Méridional hâbleur qui se dupe lui-même autant qu'il dupe les autres. Où se rejoignent cocasserie et vérité, mais « une vérité d'outre-Loire qui enfle, exagère, ne ment jamais, et tarasconne tout le temps ».
Sans jamais se départir d'une réelle tendresse pour son personnage, Daudet a déployé dans Tartarin de Tarascon toutes les ressources de sa verve et de son ironie, créant ainsi l'un des plus grands types comiques de la littérature française.
Edition de Marie-Ange Voisin-Fougère.
Édition enrichie (Préface, notes, dossier sur l'oeuvre et biobibliographie)Parus en 1873, les Contes du lundi évoquent dans la première partie, « La Fantaisie et l'Histoire », cette période de défaite et de bouleversements que fut la guerre de 1870. Fierté blessée, grandeur ou malice animent des textes devenus des classiques comme « Le porte-drapeau », « La dernière classe », « L'enfant espion ».
L'humour, noir ou rose, domine dans « Caprices et souvenirs » de la seconde partie.
Simplicité, finesse, émotion, poésie, vérité du trait sont les qualités maîtresses de ce recueil qui, avec les Lettres de mon moulin, fait d'Alphonse Daudet un des plus célèbres écrivains du xixe siècle.
Préface de Louis Nucera.
Commentaires et notes de Louis Forestier.
Sapho s'est éprise de Gaussin à peine avait-il franchi la porte de l'atelier. Le jeune homme, lui, se laisse bercer avec complaisance par les bras d'une muse.
Gaussin n'est pas amoureux et n'a donc pas peur. Il sait qu'il la quittera dans trois ans. Il sera nommé à l'étranger. Cette certitude l'apaise. Mais c'est compter sans sur l'amour qui, parfois, naît derrière l'habitude et la douceur.
Jeune encore et déjà lassé du sombre et bruyant Paris, Alphonse Daudet vient passer les étés dans son moulin de Fontvielle, " piqué comme un papillon " sur la colline parmi les lapins. Dans cette ruine ensoleillée de la vallée du Rhône, naissent ces contes immortels qui assureront sa gloire.
Au loin, on entend la trompe de Monsieur Seguin sonnant sa jolie chèvre blanche. Dans le petit bois de chênes verts, un sous-préfet s'endort en faisant des vers. Au ciel, où les étoiles se marient entre elles, le curé de Cucugnan compte ses malheureux paroissiens. Et dans la ville voisine, un jeune paysan meurt d'amour pour une petite Arlésienne tout en velours et dentelles qu'on ne verra jamais.
Le vieux moulin abandonné est devenu l'âme et l'esprit de la Provence. Dans le silence des Alpilles ou le tapage des cigales et des tambourins, parfumés d'émotions, de sourires et de larmes, ces contes semblent frappés d'une éternelle jeunesse.
M. Seguin avait choisi, cette fois, une chèvre toute jeune croyant ainsi la retenir. Mais Blanquette, comme toutes les autres, préféra la bruyère des montagnes au pré vert de son clos; la liberté et ses risques plutôt que la sécurité et l'ennui. Elle comprit bientôt qu'il ne suffisait pas d'être brave et courageuse pour se défendre contre le loup qui, lui aussi, goûte la griserie des grands espaces.
Le 16 juillet 1896, Edmond de Goncourt s'éteint à Champrosay, la propriété d'Alphonse Daudet, son ami de plus de vingt ans. Goncourt y est frappé par une congestion pulmonaire qui lui ôte la vie en trois jours. Fortement attristé par sa disparition et lui-même très malade, Daudet utilise la forme du Journal pour faire le récit calme, dépouillé et émouvant de l'agonie de son ami, qui meurt vingt-six ans après son frère Jules.
Publié le 15 août 1896 dans La Revue de Paris, Ultima offre un témoignage vibrant sur la mort brutale du romancier. Au crépuscule du siècle, un écrivain raconte donc la mort d'un autre écrivain, et c'est comme si cette tragédie personnelle, prenant une valeur emblématique, mettait un point final à la littérature d'un siècle dont le Journal des frères Goncourt aura été la mémoire vivante.
Tous les matins de l'année, à huit heures très précises, une maison neuve et presque inhabitée d'un quartier de Paris, s'emplissait de cris, d'appels, de jolis rires sonnant clair dans le désert de l'escalier.« Père, n'oublie pas ma musique. - Père, ma laine à broder... - Père, rapporte-nous des petits pains....Et la voix du père qui appelait d'en bas :« Zaza, descends-moi donc ma serviette.... - Allons bon !Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
C'est en 1874 qu'Alphonse décida d'écrire des romans de moeurs comme : Fromont jeune et Risler aîné. Sidonie Chèbe et Risler l'aîné viennent de se marier. Pourquoi m'a-t-elle épousé, moi qui ne suis ni beau ni très futé (mais riche et bien placé dans la société) se demande le marié. L'air de triomphe de Sidonie quand elle prend possession de sa nouvelle demeure laisse préjuger de l'avenir. En effet, Sidonie, issue d'une famille pauvre, a toujours envié les riches, et en particulier la famille Fromont, qui possède une usine. À une époque, elle a réussi à se rapprocher de cette famille, en devenant amie avec Claire. Puis elle est tombée amoureuse de l'héritier de la famille, Georges Fromont. Mais celui-ci a fini par épouser Claire, sous la pression de famille. Avec Risler l'aîné, Sidonie essaye de se rapprocher de cette bonne société qui la fascine tant. Mais vivre près de cette bonne société, ne veut pas dire en faire partie, Sidonie l'apprendra vite à ses dépens...Extrait : D'ailleurs il se trouvait là comme à presque toutes les noces deux courants bien distincts qui se frôlaient sans se confondre. L'un des deux fit bientôt place à l'autre. Ces Fromont qui irritaient tant M. Chèbe et qui formaient l'aristocratie du bal, le président de la chambre de commerce, le syndic des avoués, un fameux chocolatier député au Corps législatif, le vieux millionnaire Gardinois, tous se retirèrent un peu après minuit. Derrière eux, Georges Fromont et sa femme remontèrent dans leur coupé. Il ne resta plus que le côté Risler et Chèbe, et aussitôt la fête, changeant d'aspect, devint plus bruyante.
Roman de moeurs parisiennes. Extrait : Il se rassura. Évidemment elle ne savait rien, tirait au hasard. Mais ce mot de paperasses lui restait sur le coeur ; des pièces autographiques sans rivales, des lettres signées Richelieu, Colbert, Newton, Galilée, Pascal, des merveilles acquises pour un morceau de pain et qui représentaient une fortune. « Oui, madame, une fortune. » Il se montait, citait des chiffres, des offres qu'on lui avait faites, Bos, le fameux Bos de la rue de l'Abbaye, et il s'y connaissait, celui-là ! prêt à donner vingt mille francs rien que pour trois pièces de la collection, trois lettres de Charles-Quint à François Rabelais.
C'est un moulin à vent et à farine, sis au plein coeur de Provence, sur une côte boisée de pins et de chênes verts, abandonné depuis plus de vingt années. C'est là qu'Alphonse Daudet va écrire ces contes fantastiques et drolatiques aux personnages hauts en couleur... Écoutez chanter les cigales, sonner les grelots des mules et regardez bien, vous verrez apparaître maître Cornille, le curé de Cucugnan, la mule du pape et même la petite chèvre de monsieur Seguin... Avec les Lettres de mon moulin, c'est la Provence d'hier, ses parfums et ses traditions qu'Alphonse Daudet fait entrer à tout jamais dans la littérature française.
Retrouvez l'interpétation historique réalisée par Fernandel en 1954 ! Un hommage généreux rendu au Midi par un comédien dont la voix seule évoque les mondes d'Alphonse Daudet et de Marcel Pagnol. En quelques secondes, la Provence tout entière intemporelle, s'installe à la maison.
Aux arènes d'Aps-en-Provence, la foule applaudit Numa Roumestan. À quarante-trois ans, devenu un homme politique en vue, il est de retour au pays avec sa femme Rosalie, déconcertée puis charmée par la couleur locale. Numa, vingt ans plus tôt, faisait son droit à Paris, financé par un cabaretier qui spéculait sur ses talents prometteurs... Extrait : Dans ce milieu racorni, Numa fut aisément un aigle. D'abord, il criait plus fort que les autres ; puis une supériorité, du moins une originalité lui vint de son goût très vif pour la musique. Deux ou trois fois par semaine, il se payait un parterre à l'Opéra ou aux Italiens, en revenait la bouche pleine de récitatifs, de grands airs qu'il chantait d'une assez jolie voix de gorge rebelle à toute discipline. Quand il arrivait chez Malmus, qu'il s'avançait théâtralement au milieu des tables en roulant quelque finale italien, des hurlements de joie l'accueillaient de tous les étages, on criait « Hé ! l'artiste !... » et comme dans les milieux bourgeois, ce mot amenait une curiosité caressante dans le regard des femmes, sur la lèvre des hommes une intention d'envieuse ironie.
Or, on sait bien peu que si Alphonse Daudet entreprit le voyage du retour vers le Midi, dont il était natif (Nîmes, 1840), c'est parce que déjà, alors qu'il n'avait qu'une vingtaine d'années, il souffrait de la syphillis, compliquée par une tuberculose. Le mal incurable ne cessa jamais. A compter de 1887, et jusqu'en 1895 - soit deux ans avant sa mort -, il tient le journal intime de cette « doulou », douleur qui l'accompagne depuis sa jeunesse. Pudique, il enregistre les progrès de cette maladie honteuse à laquelle il fait à peine allusion. Il imagine de transformer le récit de ses souffrances quotidiennes en un roman. Il n'en aura pas le temps. Ce sont ses enfants, Léon et Lucien, sa femme (et collaboratrice), Julia Allart, et son dernier secrétaire André Ebner qui en assureront l'édition posthume, en 1930.
Alphonse Daudet (1840-1897) demeure la victime d'une lecture restrictive et abusive de son oeuvre. L'école de la Troisième République a fait la fortune de deux de ses oeuvres de jeunesse, Les Lettres de mon moulin (1869), puis Tartarin de Tarascon (1872) - il avait respectivement 29 et 32 ans lors de leur publication -, au détriment de son oeuvre romanesque.
« Tartarin », fit l'ancien capitaine avec autorité, Tartarin, il faut partir ! » Et il restait debout dans l'encadrement de la porte - rigide et grand comme le devoir.
Tout ce qu'il y avait dans ce « Tartarin, il faut partir ! » Tartarin de Tarascon le comprit.
Très pâle, il se leva, regarda autour de lui d'un oeil attendri ce joli cabinet, bien clos, plein de chaleur et de lumière douce, ce large fauteuil si commode, ses livres, son tapis, les grands stores blancs de ses fenêtres, derrière lesquels tremblaient les branches grêles du petit jardin ; puis, s'avançant vers le brave commandant, il lui prit la main, la serra avec énergie et, d'une voix où roulaient des larmes, stoïque cependant, il lui dit : « Je partirai, Bravida ! »
Et il partit comme il l'avait dit. Seulement pas encore tout de suite... il lui fallut le temps de s'outiller. »
Dans « Les Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon », il y est question de voyage difficile, d'amitié princière, de découvertes d'autres moeurs, d'autres animaux (et des lions?), d'amoûûûr, de trahison, de vol, de chasse au lion (au lion, vraiment?) puisque c'est le but de ce voyage, de quiproquos, de chameau et d'un retour héroïque...
Suivi de « Tartarin sur les Alpes - Nouveaux exploits du héros tarasconnais »
Format professionnel électronique © Ink Book édition.
Alphonse Daudet (1840-1897)
"La rue des Enfants-Rouges, au quartier du Temple.
Une rue étroite comme un égout, des ruisseaux stagnants, des flaques de boue noire, des odeurs de moisi et d'eau sale sortant des allées béantes.
De chaque côté, des maisons très hautes, avec des fenêtres de casernes, des vitres troubles, sans rideaux, des maisons de journaliers, d'ouvriers en chambre, des hôtels de maçons et des garnis à la nuit.
Au rez-de-chaussée, des boutiques. Beaucoup de charcutiers, de marchands de vin ; de marchands de marrons ; des boulangeries de gros pain, une boucherie de viandes violettes et jaunes.
Pas d'équipages dans la rue, de falbalas, ni de flâneurs sur les trottoirs, - mais des marchands de quatre saisons criant le rebut des Halles, et une bousculade d'ouvriers sortant des fabriques, la blouse roulée sous le bras.
C'est le huit du mois, jour où les pauvres payent leur terme, où les propriétaires, las d'attendre, mettent la misère à la porte."
Victor, un petit garçon abandonné, est recueilli par un marinier...
Suivi de : Jarjaille chez le bon Dieu - La Figue et le paresseux - Premier habit - Les Trois Messes basses - Le Nouveau maitre
DIVORCÉ depuis quinze jours, et tout à l'ivresse de la fin de sa peine, Régis de Fagan, ce matin-là, par les fenêtres large ouvertes de son nouvel appartement de garçon, guettait l'apparition de ses fillettes que le tribunal lui accordait deux dimanches par mois. C'était leur premier dimanche ; et dans l'amas de lettres de femmes, tombées depuis vingt ans sur sa table de vaudevilliste à la mode, bien peu lui avaient secoué le coeur d'autant d'émotion que ce simple billet arrivé la veille :« Mon cher père,Nous serons à Passy, demain matin, par le train de dix heures.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Extrait : Et maintenant, dans l'angoisse de l'attente, il se demandait si bien réellement elles viendraient, si, au dernier moment, la mère rusée et fourbe, ou cette impénétrable Mademoiselle, n'inventeraient pas quelque prétexte pour les retenir. Non qu'il doutât de la tendresse de ses enfants. Mais il les sentait si jeunes, -- Rose seize ans à peine, Nina pas encore douze, -- si faibles toutes deux pour résister à une hostile influence ; d'autant que sorties du couvent depuis le divorce, elles restaient livrées à la mère et à la gouvernante. Son avocat le lui avait bien dit : « La partie n'est pas égale, mon pauvre Régis ; vous n'aurez que deux jours par mois, vous, pour vous faire aimer. » N'importe, avec ses deux jours bien employés, le père se sentait assez fort pour garder le coeur de ses chéries ; mais il les lui fallait, ces deux jours, strictement, sans tricheries, sans mauvais prétextes.
Alphonse Daudet (1840-1897).
Après "Tartarin de Tarascon" et "Tartarin sur les Alpes", voici de retour les célèbres chasseurs de casquettes pour une troisième et ultime aventure : après l'Afrique et les Alpes, Tartarin s'attaque à la Polynésie... Avec ses compères tarasconnais, il quitte la mère-patrie pour fonder une nouvelle colonie : Port-Tarascon.
Comédie tragique ou tragédie comique ? A vous de juger !
Le premier livre publié par Alphonse Daudet, était un recueil de poèmes, de la poésie naturaliste aux images naïves et généreuses que nous vous invitons à découvrir ici.
Guidé par la voix chaleureuse de François COSTAGLIOLA, retrouvez la verve truculente et la sensibilité poétique d'Alphonse DAUDET. Laissez-vous tenter par une escapade champêtre en compagnie du sous-préfet, résistez héroïquement à l'envahisseur avec la population de Tarascon, plongez dans le drame du Père Achille, éprouvez les duretés de la guerre et des hommes avec Le cabecilla, puis portez vous au secours d'un malade aux côté d'un curé peu ordinaire. Une écriture ciselée et un style plein d'humour pour ces œuvres d'un écrivain naturellement populaire et incontournable.
Inclus dans l'audiobook: Le sous-préfet aux champs, La défense de Tarascon, Le père Achille, Le cabecilla, Le Bon Dieu de Chemillé, La mort du Dauphin
Tartarin de Tarascon est un roman d'Alphonse Daudet écrit en 1872.
Il décrit les aventures burlesques de Tartarin, chef putatif des chasseurs de casquettes de Tarascon, allant chasser le lion en Algérie. C'est un héros naïf, qui se laisse berner par des personnages peu scrupuleux, voire par lui-même tout au long de son voyage vers l'Atlas. Cette histoire fut inspirée à Daudet par son cousin Henri Reynaud, qui lui racontait ses voyages lors de ses retours d'Afrique.
Musique : André Popp
Réalisation : Max de Rieux
Enregistrement original (extraits)
1 piste
Durée totale : 25 minutes
Les Lettres de mon moulin est un recueil de nouvelles d'Alphonse Daudet. Deux nouvelles sont racontées par l'inimitable et talentueux Fernandel, « La chèvre de Monsieur Seguin » et « Le curée de Cucugnan ».
Comédiens : Fernandel
Auteur : Alphonse Daudet
Enregistrement original de 1953
Durée : 24 minutes
« La chèvre de Monsieur Seguin » : 12 minutes
« Le curée de Cucugnan » : 10 minutes