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Daniel Pantchenko
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Anne Sylvestre : et elle chante encore ?
Daniel Pantchenko
- Fayard
- Documents
- 24 Octobre 2012
- 9782213667942
Née à Lyon en 1934, Anne-Marie Beugras, future Anne Sylvestre, passe son enfance dans la banlieue lyonnaise. En 1944, la famille se réfugie chez un oncle à Suresnes. Adjoint de Doriot, le leader du PPF, parti collaborationniste, Albert Beugras, le père d'Anne, s'enfuit en Allemagne. Arrêté, il échappera à la peine capitale mais passera plus de huit ans en prison. En 1974, sous le nom de Marie Chaix, la soeur d'Anne racontera son histoire dans Les lauriers du Lac de Constance. Anne Sylvestre se lance dans la chanson en novembre 1957 au cabaret La Colombe. De 1961 à 1967, elle enregistre six albums, récolte plusieurs Prix, passe à l'Olympia avec Gilbert Bécaud, à Bobino avec Jean-Claude Pascal et Félix Leclerc. La qualité de ses textes lui vaut d'être comparée à Brassens. Parallèlement, elle commence très vite à écrire des chansons pour enfants, domaine dans lequel elle fait figure de véritable pionnière avec ses fameuses Fabulettes. Dès 1973, Anne Sylvestre est également l'une des premières à autoproduire ses disques et ses spectacles. Cette indépendance lui permet d'écrire des chansons engagées, en particulier sur le thème de l'émancipation des femmes. Elle s'est ainsi attaché un public fidèle qui la suit depuis longtemps. En février 2013, à 78 ans, elle sera à nouveau à l'affiche d'une grande salle parisienne pour la sortie de son 22e album... Après s'être toujours opposée à toute biographie, la chanteuse a finalement accepté d'y participer et d'aborder pour la première fois de façon directe certains aspects de sa vie privée qui constituent autant de clés pour mieux apprécier ses chansons.
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Léo Ferré sur le Boulevard du crime ; au TLP-Déjazet de 1986 à 1992
Daniel Pantchenko
- Le Cherche-Midi
- Chants libres
- 10 Novembre 2016
- 9782749150970
DVD offert : Léo Ferré au TLP-Déjazet le 8 mai 1988 - réalisé par Raphaël Caussimon et produit par SWProductionsLe 1er février 1986, Léo Ferré inaugure à Paris, à deux pas de la place de la République, le TLP-Déjazet, baptisé " Théâtre Libertaire de Paris " par ses amis " anars " : ils l'ont remis en état et en assurent désormais la programmation. Cette arène rouge et noir à l'italienne, et à l'acoustique exceptionnelle, est un théâtre à part : elle constitue le dernier vestige du célèbre Boulevard du Crime que Jacques Prévert, Marcel Carné et le décorateur Alexandre Trauner ont immortalisé dans
Les Enfants du Paradis.
Daniel Pantchenko raconte la suite avec passion : une aventure qui a duré sept ans et qu'il a suivie de près, concert après concert. Un moment rare dans l'histoire du spectacle. Une séquence sans équivalent dans la trajectoire de Léo Ferré.
Si Bernard Lavilliers a, le premier, repéré cette salle, c'est Léo Ferré qui, entre 1986 et 1992, en a été l'âme et la tête d'affiche. Grâce à lui, grâce à ses longs passages et à sa présence amicale, le TLP-Déjazet est alors devenu un " music-hall " incontournable, au même titre que l'Olympia.
Là, dans la foulée de Ferré, nombre d'artistes ont trouvé la scène dont ils rêvaient : Georges Moustaki, Cora Vaucaire, Leny Escudero, Gilles Vigneault, etc.
Léo Ferré sur le Boulevard du Crime est le récit d'une triple histoire d'amour : amour d'un artiste pour un lieu scénique, amour d'une " belle équipe " théâtrale pour un poète-musicien hors-normes, amour du public pour une étoile nommée Ferré. -
La mort de Jean Ferrat, le 13 mars 2010, a bouleversé la France. L'émotion populaire a salué l'artiste et l'homme. Cette biographie, qui aura nécessité plus de deux ans de travail, montre la cohérence profonde d'une carrière, d'une oeuvre et d'une vie, en s'attachant à donner la parole à celui qui restera, après Brassens, Brel et Ferré, l'un des derniers « grands » de la chanson française et son défenseur inlassable. En contrepoint, différentes personnalités ont apporté leurs témoignages, souvent inédits.
Richement documenté, conjuguant l'Histoire de notre pays et l'histoire d'un homme, cet ouvrage raconte comment le petit Jean Tenenbaum, marqué par la mort de son père en déportation, deviendra Jean Ferrat, mélodiste hors pair, chanteur à la superbe voix grave, ambassadeur populaire de la poésie d'Aragon (Que serais-je sans toi, Aimer à perdre la raison). Son écriture y est mise en perspective, entre espoir et combat viscéral contre toutes les oppressions, au fil du parcours de cet amoureux de la vie, « romantique et rebelle » constamment censuré (Nuit et brouillard, Potemkine, Ma France...), qui n'aura jamais cédé un pouce de son intégrité à qui que ce soit (Camarade, Le Bilan) et qui repose aujourd'hui à Antraigues, sa commune adoptive d'Ardèche. C'est là qu'il écrivit La
Montagne, chanson emblématique d'un être droit, authentique, sincère, d'un humaniste farouche qui nous a quittés à 79 ans mais restera à jamais dans la mémoire collective.
Spécialiste de la chanson française, longtemps titulaire de la rubrique « chanson » à L'Humanité et l'un des principaux journalistes de la défunte revue Chorus, Daniel Pantchenko a rencontré et interviewé Jean Ferrat à de nombreuses reprises. En 2006, il a publié dans cette même collection (en collaboration avec Marc Robine), Charles Aznavour ou Le Destin apprivoisé, biographie considérée comme une référence. -
Serge Reggiani ; l'acteur de la chanson
Daniel Pantchenko
- Fayard
- Documents
- 14 Mai 2014
- 9782213679198
Disparu le 22 juillet 2004, Serge Reggiani a marqué différentes générations et le simple énoncé de son nom suscite une réaction quasi unanime : « J'adore ! ». À la veille de Mai 1968, à 45 ans, le partenaire de Simone Signoret dans Casque d'or crée l'événement sur la scène de Bobino. À travers les titres phares de son deuxième album (Le Petit Garçon, Les Loups sont entrés dans Paris, Ma liberté, Sarah...) il se révèle un interprète exceptionnel de la chanson.Né en Italie, arrivé en France à l'âge de 8 ans, il a débuté au théâtre, avant d'aborder le cinéma et d'y tourner plus de 75 films. Devenu un comédien qui chante grâce à Barbara et à des amis auteurs et compositeurs nommés Georges Moustaki, Jean-Loup Dabadie ou Michel Legrand, il s'est constitué l'un des plus beaux répertoires du genre, conjuguant nostalgie, humour et engagement citoyen d'une voix identifiable entre mille.Forte de quelque trente-cinq témoignages inédits de personnalités et de proches, cette biographie très fouillée de Serge Reggiani (que l'auteur a interviewé à plusieurs reprises) est centrée sur sa carrière de chanteur, mais elle aborde évidemment l'ensemble de son parcours d'artiste et d'homme. En particulier, elle montre comment de festivals en Olympias et autres Palais des Congrès, Serge Reggiani aura bouleversé jusqu'au bout le public francophone.