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Michel Joiret
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Récemment admis à la retraite, Aurélien Delevert a quitté sa chaire à la Faculté des Lettres de l'Université de Bruxelles pour une vie paisible entre la rue de l'Uruguay et le bois de la Cambre... Le vieil homme, qui n'a cessé d'enseigner l'Histoire comme un livre de contes, trouve une oreille attentive chez Fabrizia, sa petite voisine, et une fascination ambiguë chez la mère de celle-ci. Mais les bizarreries de l'alchimie cérébrale le lancent dans un va-et-vient entre le présent et la vaste fresque de sa mémoire, depuis une enfance dans le Bruxelles de la guerre et de la Libération jusqu'aux années d'enseignement en Tunisie puis à l'université.
L'auteur nous entraîne dans les méandres de l'âme humaine, là où se mêlent les rencontres, réelles ou fantasmées, la quête de sens, les éclats de bonheur et l'ombre des regrets.
Romancier, poète, essayiste, revuiste et naguère enseignant, Michel Joiret est l'auteur d'une quarantaine d'ouvrages dont plusieurs ont été laurés, notamment Madame Cléo (M.E.O., Prix du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles), et Stella Maris (M.E.O., prix Mons'Livre). -
Un circuit sur la moquette : rails, motrice, quatre wagons, la gare, le sifflet... Une enfance comme un voyage perpétuellement fantasmé. Jusqu'à ce que la famille se dédouble, deux chambres en alternance, plus de place pour le circuit et presque plus d'enfance... La retraite venue, Valentin Duvalois restaure son rêve : un appartement proche de la gare du Midi, les songeries sur un quai d'où il ne partira jamais, le précieux album des coupons mauves d'autrefois... Les départs et les arrivées des autres accélèrent le passage des jours. Roulements des boggies, sourire de la jeune Africaine qui officie au snack, trilles du canari Aristote - un présent de son Karim, l'épicier de la rue. Puis cette grève des cheminots, pétards le jour, silence la nuit... Et ce wagon éclairé sur une voie latérale. Immobile, improbable. Romancier, poète, essayiste, revuiste et naguère enseignant, Michel Joiret est l'auteur d'une quarantaine d'ouvrages dont plusieurs ont été laurés. Madame Cléo, également paru aux éditions M.E.O., a obtenu en 2012 le Prix du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
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Adèle «?l'hirondelle?» meurt victime de la pandémie et Damien, son époux, est dévasté. Son univers s'effondre, Ixelles et le boulevard Général Jacques, son métier de journaliste, ses amis... Même les souvenirs heureux souffrent d'une perte de sens. Damien décide alors de rompre avec cet environnement délétère et prend le train pour Ostende, où il retrouvera Stella Maris, la demeure vieillotte où sa famille a vécu. Il renouera avec le frère Marc, son ancien professeur au collège Jean-Baptiste de la Salle, mais aussi le confesseur bienveillant d'autrefois?; il cherchera à savoir si son père Louis, proche de Marc et accusé d'avoir tué Lucie, son dernier amour, est toujours en fuite ou a quitté ce monde. Mais le mystère reste opaque et Ostende, ravagée par le virus, couve la nouvelle vie du journaliste, empêtré dans une obscure affaire de malédiction, moqué par un cortège de masques, sensible aux boursouflures de James Ensor et requis par les rigueurs marines. Entre pluie et vent, écriture illisible du sable sur les fenêtres, Damien reprend possession d'une Flandre mythique où le passé présent lui façonne une neuve et providentielle identité. / Romancier, poète, essayiste, revuiste et naguère enseignant, Michel Joiret est l'auteur d'une quarantaine d'ouvrages dont plusieurs ont été laurés, notamment "Madame Cléo" (M.E.O.), Prix du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
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Deux mille ans d'écart entre le destin de Luna et celui de Maman Lune, entre le voyage de Lucius et celui de Luc Rodin, professeur de latin à l'Athénée des Coteaux... Est-ce le temps qui bégaie ou la seule magie des poudres blanches ? - Quitté par sa femme et déconnecté de sa fille, à la recherche de son identité, Luc découvre le triste journal de sa mère - Maman Lune - et fuit sa déshérence dans la mescaline. Fou d'antiquité romaine, dans un dédoublement de personnalité, il se voit en Lucius, jeune précepteur partagé entre la somptueuse villa de Pompéi où son riche oncle Flavius coule des jours heureux, et Rome, où sa mère Luna subit la violence et de la vulgarité d'un ex-légionnaire épousé en secondes noces, avatars évidents de sa propre famille. Mais l'éruption du Vésuve détruit Pompéi comme la drogue détruit l'univers mental du professeur Rodin, et Lucius se console avec son ami Pline-le-Jeune dans les lupanars où il tombe amoureux de Bilitis, la belle hétaïre. Ces aventures merveilleuses dans le monde imaginaire qu'il affectionne depuis l'enfance déconnectent de plus en plus le professeur Rodin d'une réalité qui se disloque de toutes parts.
-- Romancier, poète, essayiste, revuiste et naguère enseignant, Michel Joiret est l'auteur d'une quarantaine d'ouvrages dont plusieurs ont été laurés. Les larmes de Vesta est son quatrième roman publié aux éditions M.E.O., parmi lesquels Madame Cléo, Prix du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. -
Chassé par sa femme, le narrateur quitte le domicile conjugal pour arrêter sa voiture quelques mètres plus loin. Dans son hébétude survient le souvenir d'une vieille amie de son père, qui a marqué toute son enfance d'une empreinte ambiguë et a sans doute conditionné l'adulte qu'il est (si peu) devenu. À la lumière de ce personnage, toute une vie défile en pagaille, depuis les premiers vagissements durant la guerre de 40 jusqu'à cette trahison d'une autre femme, cette plongée dans le marasme psychique, ce meurtre dont on peut se demander s'il a vraiment eu lieu ou n'était qu'un fantasme...
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Pourquoi le commissaire Saint-Loup boude-t-il un succès que nul ne conteste ? Si la redoutable filière qu'il vient de démanteler a mobilisé toute son énergie, il ne peut s'empêcher de penser à l'exceptionnelle personnalité du tueur...
La motivation lui échappe et la relation entre les différents crimes lui apparaît incohérente. Il faut être malade (ou désespéré) pour exécuter sauvagement des jeunes gens promis à un bel avenir. Théo rumine de sombres pensées et sa victoire à la Pyrrhus conforte sa perplexité. Et puis il y a ce dingue qui fauche stupidement des jonquilles dans un jardin public... "Seul dans son bureau, Théo regarde sa montre : quatre heures du matin... Il fait silence dans le centre ville à part les beuglements intermittents de quelques ivrognes... Le commissaire a tout relu pour la centième fois. Il n'y a rien, rien qui puisse le mener à un embryon de piste..."
Avec "Le Tueur de jonquille", Michel Joiret signe son troisième polar
EXTRAIT
- Faut vraiment être givré pour commettre un acte aussi répugnant !
- Mais que vous arrive-t-il, ma chère Jacqueline, et de qui parlez-vous ?
Jeanne Crayon, une petite dame à la coiffure rehaussée d'un curieux chignon gris traversé par une épingle observe Madame Pernelle, habillée de son sempiternel tablier bleu, qui pointe un doigt accusateur vers le massif de jonquilles au centre du square Marie-Louise à Bruxelles.
- Là, là, regardez ce qu'« ils » ont osé faire !
Les deux locataires s'avancent sur le trottoir pour mieux fixer le parterre qui garnit le coeur du petit parc. Le cercle des fleurs printanières y a été proprement investi et les jonquilles « exécutées » ! Comment dire cet état de désolation qui sape le moral au premier regard ? Il ne reste rien de ce jardin d'avril qui invite à la promenade et à la rêverie. Les quatre bancs où viennent s'asseoir les habitants du square s'érigent comme les sentinelles d'une imprévisible désolation. Les jonquilles qui ont été sectionnées à la base et piétinées rageusement ne sont plus qu'un champ de bataille après l'affrontement, un amas de déchets...
À PROPOS DE L'AUTEUR
Michel Joiret est né à Bruxelles le 31 janvier 1942. Professeur de français dans l'enseignement secondaire. Depuis 1980, détaché pédagogique puis chargé de mission du CPEONS (Conseil des Pouvoirs organisateurs de l'Enseignement officiel neutre subventionné). Animateur du Projet-Lecture Charles Bertin en Hainaut (Belgique), tente de concilier enseignement et culture autour de projets interdisciplinaires. Aujourd'hui conseiller pédagogique à la Fondation Michel de Ghelderode et animateur de la revue trimestrielle d'art et de littérature LE NON-DIT. Organisateur de débats, foires du livre, conférencier. Responsable de séjours pédagogiques dans les sites littéraires pertinents : Alain-Fournier, Marcel Proust, Ronsard, Pierre Loti, Chateaubriand et George Sand. Ecrivain (roman, poésie, essai, nouvelle théâtre). Nommé Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres en 1990 par Jack Lang, Ministre de la Culture, de la Communication, des Grands Travaux et du Bicentenaire. -
Romancier, poète, essayiste, revuiste et naguère enseignant, Michel Joiret est l'auteur d'une quarantaine d'ouvrages dont plusieurs ont été laurés. Les éditions M.E.O. ont déjà publié son essai « Lire Marcel Proust aujourd'hui » et son grand roman « Madame Cléo », qui a obtenu en 2012 le Prix du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Depuis le décès d'Hélène, Maxime Dubreuil, avocat renommé au Barreau de Bruxelles, peine à donner un deuxième souffle à sa vie. Il néglige ses clients, bâcle ses plaidoiries, chasse la jeune femme qui s'est attachée à lui et, noyé dans l'Aberlour, avec pour guide le calepin du grand-père Émile annoté par le père Stéphane, il erre à travers son cher « carré d'or », entre la place Poelaert et l'avenue Louise, en vaine quête de la lumière et des odeurs qui ont enchanté sa jeunesse. Mais, comme lui-même au fond de son verre, le monde entier chavire et Bruxelles n'est pas de reste : inondations, déluges, tornades se succèdent, les processions millénaristes envahissent les rues fissurées, où les arbres arrachés obstruent la circulation. Le Palais de Justice, inondé puis incendié, le renvoie à sa solitude, quand ce n'est à la fontaine du poète foudroyé en pleine jeunesse, « Je t'offre un verre d'eau glacée... » -
La lampe à huile
Michel Joiret
- FeniXX réédition numérique (ARCAM)
- Le miroir poétique
- 16 Novembre 2017
- 9782402230971
Poète trois fois primé, qui publie avec « La Lampe à huile » son quatorzième recueil, essayiste, critique, auteur d'un roman et animateur de la revue L'Arche, Michel Joiret est donc un « écrivain complet », ce qui devient assez rare en poésie. Cela signifie notamment qu'il sait écrire, qu'il connaît bien les ressources de la langue et de la prosodie, et qu'il a acquis suffisamment de métier pour nous le faire oublier en nous donnant cette impression d'aisance qui est le premier signe de la maturité. On lui a fait une réputation de poète fidèle aux formes classiques, en même temps que de baroquisme, et voici qu'il nous offre surtout des poèmes en prose, où l'originalité bien assumée nous comble d'images parfaites. « La lumière monte aux fenêtres et fait un bruit de neige »... Le baroque de grande tradition exige la maîtrise ; cette voie royale est celle que Michel Joiret a choisie.
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Menaces terroristes sur la Belgique
Sébastien Binet n'a pas résisté aux sirènes de l'écologie ! Et pourquoi leur résisterait-il ? Les problèmes de la planète engagent la responsabilité de chacun. Mais si le commissaire Saint-Loup se montre circonspect, c'est qu'il n'accorde aux hommes qu'un crédit limité. Lui-même n'est-il pas impliqué - bien malgré lui - dans une affaire de terrorisme international ? Rim, sa maîtresse avait donc un double visage... A vrai dire, si l'autorité fédérale ne s'était pas résignée à ses frasques, il y a longtemps que le sémillant enquêteur aurait reçu une affectation plus administrative... Tout commence à l'occasion du Bal du Rat mort à Ostende. Un avocat quelque peu éméché est tué devant son hôtel. Un crime crapuleux ? Peut-être, mais la présence de cyclistes masqués continue d'intriguer les enquêteurs. D'autant plus qu'un autre meurtre est perpétré en plein Bruxelles, à l'heure de pointe, à deux pas du domicile de Théodore Saint-Loup ! Là aussi, des cyclistes roulant le long des voitures et... des masques verts ! En fouillant dans ses poches pour en extraire une pipe, Théo se dit qu'il ne s'agit pas vraiment de la couleur de l'espérance...
Découvrez sans plus attendre cette enquête policière au rythme effreiné !
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "Michel Joiret est incontournable dans la sphère des écrivains belges francophones [...] : ses romans policiers sont délicieux et teintés d'humour. [...] Le rythme est soutenu et tient le lecteur en haleine." (Critiques libres)
A PROPOS DE L'AUTEUR
Michel Joiret est né à Bruxelles le 31 janvier 1942. Professeur de français dans l'enseignement secondaire. Depuis 1980, détaché pédagogique puis chargé de mission du CPEONS (Conseil des Pouvoirs organisateurs de l'Enseignement officiel neutre subventionné). Animateur du Projet-Lecture Charles Bertin en Hainaut (Belgique), tente de concilier enseignement et culture autour de projets interdisciplinaires. Aujourd'hui conseiller pédagogique à la Fondation Michel de Ghelderode et animateur de la revue trimestrielle d'art et de littérature LE NON-DIT. Organisateur de débats, foires du livre, conférencier. Responsable de séjours pédagogiques dans les sites littéraires pertinents : Alain-Fournier, Marcel Proust, Ronsard, Pierre Loti, Chateaubriand et George Sand. Ecrivain (roman, poésie, essai, nouvelle théâtre). Nommé Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres en 1990 par Jack Lang, Ministre de la Culture, de la Communication, des Grands Travaux et du Bicentenaire.
EXTRAIT
Ostende se racle la gorge au champagne.
La longue robe des vagues s'illumine et s'éteint, fait péter ses rubis, ses émeraudes et ses ors aux quatre coins de la nuit. Le noctambule suit depuis le phare de la jetée les fuseaux rouges et bleus qui balaient la digue, la plage et même les crêtes sombres et frisées de la mer. En même temps, des feux rituels crépitent à différents endroits de la côte et autour d'eux, de jeunes loups masqués, aux effets d'un autre temps, dressent les bras, esquissent un pas de danse et éructent contre les sortilèges de l'hiver finissant.
L'immense bouche du Kursaal crache ses meutes de légionnaires romains, de derviches improvisés, de princes vénitiens, de diables cornus et d'animaux fabuleux. Un dragon à huit pattes ondule entre les groupes capés, serrés et qui soudain s'égaient par dieu sait quelle injonction de galop insensé. Une oreille attentive surprendrait le choc des flûtes pétillantes, des chopes, des verres à vin, les chuchotements rauques et avinés au détour d'une épaule agrippée, un bruit de lèvres écrasées et rouges ; une autre retentirait des accords poussifs scandés par un orchestre espagnol qui réserve aux premières heures de l'aube la ponctuation molle et chaloupée des maracas. -
Marcel Proust, un auteur d'autrefois, bon pour les bibliothèques poussiéreuses et autres musées de la littérature ? Le présent ouvrage démontre qu'il n'en est rien. Suivant une grille d'analyse et un plan de lecture rigoureux, Michel Joiret passe en revue différents personnages, thèmes, caractéristiques d'écriture, nous montrant à quel point les "figures" de Proust, aussi modelées soient-elles par la société de son époque, sont proches de nous et nous offrent de nous-mêmes un portrait en miroir. Nous découvrons combien, une fois la "Recherche" démythifiée, les récits et autres portraits de l'impitoyable observateur-analyste qu'était Proust peuvent s'insérer dans notre quotidien. À travers la chronique d'un nanti, les circonvolutions de la pensée, les phrases interminables, c'est toute une sensibilité, une sensualité, qui se déploie, symphonie de parfums, couleurs, atmosphères, ouvrant le lecteur à une finesse, une richesse de perceptions auquel le monde contemporain ne l'a pas initié, et qu'il pourra désormais insérer dans sa palette de perceptions. « À l'instar des écoles françaises, qui privilégient la connaissance de Proust - en attirant de jeunes lecteurs amusés et intrigués par la prodigieuse exactitude du propos -, les élèves des enseignements secondaire et supérieur ont tout à apprendre de l'homme, de l'écrivain, de l'époque, de la sensibilité, de l'humour, de l'emprunt continuel aux ressources sensorielles, de cet univers encombrant certes mais si proche des mille et une sollicitations dont nous sommes aujourd'hui les sujets », nous dit l'auteur en guise d'entrée en matière. Un ouvrage, certes, indispensable aux professionnels qui font voeu d'enseigner la vie profonde à travers les oeuvres littéraires, mais aussi à tous les curieux intéressés par une des plus grandes voix de la littérature mondiale.
Né à Ixelles (Bruxelles) en 1942, Michel Joiret est un « enfant de la guerre ». Faible et démunie, sa mère lui renvoie l'image d'un monde éprouvant, injuste et déchirant, tandis que son père « en représentation » dans son salon de coiffure de l'avenue Louise, est proche des milieux artistiques de son temps, ami de Michel de Ghelderode, auteur de comédies, chansons alertes et sketches bien troussés, et « peintre du dimanche ». Profondément marqué par l'interminable divorce de ses parents, M.J. se réfugie très tôt dans la solitude, le secret, l'imaginaire. Le recours à l'écrit lui apparaît vite comme une ouverture décisive au monde qui l'entoure. Sa vie littéraire débute au Grenier aux Chansons à Bruxelles où il est l'invité de Jane Tony. Amateur de littérature fantastique, il entre dans Le Groupe du Roman, animé par Robert Frickx, où il fréquente Thomas Owen, Anne Richter, Jean Muno, Gaston Compère...) M.J. fut longtemps professeur, en Tunisie (dans le cadre de la coopération technique au développement), puis dans l'enseignement provincial du Hainaut. Détaché pédagogique, chargé de mission dans le cadre de la Réforme de l'Enseignement professionnel, il fondera le Projet-Lecture et d'Écriture Charles Bertin - Charles Plisnier, qui tend à la réconciliation de l'élève avec la lecture. Son goût pour la communication l'amène à participer aux travaux de l'Alliance Française où il devient professeur de littérature. Organisateur de débats, conférencier, écrivain, il fonde et anime la revue LE NON-DIT, au service de la littérature belge de langue française. Il est l'auteur d'une quarantaine de romans, essais, recueils de poésie... -
Les écrivains du passé n'ont jamais cessé de nous parler. Il nous appartient de les écouter, même si l'écoulement du temps a pu érailler leurs voix, même si les relais de lecture intergénérationnels sont aujourd'hui moins assidus, même si la primauté de l'image a pu dérouter les chemins d'écriture. L'oeuvre des Illustres est l'ADN de chacun de nous. Quand l'oreille intérieure et l'oeil se font moins vifs et sortent du champ de lecture, il nous reste le trésor des pierres, des lieux signifiants - comme les aubépines de Marcel au Pré Catelan -, l'intimité d'une table, d'une plume et d'un encrier - comme l'écritoire de Jean-Jacques à Montmorency. Comme l'écrit Pierre Mertens dans son avant-dire : « Allons ! Comment se lasserait-on de ces retours aux sources sur les lieux du crime - ce crime fameusement "impuni" : la lecture ? » Ou la relecture ?... Au fil de ses voyages, ses rencontres et ses chemins d'écriture, la revue « Le Non-Dit » nous emmène sur les traces d'Alain-Fournier, Marcel Proust, Pierre de Ronsard, Pierre Loti, François-René de Chateaubriand, George Sand, Maurice Leblanc, Madame de Sévigné, Alexandre Dumas, François Rabelais, Michel de Montaigne, Erasme, Colette, Blaise Cendrars, Pierre Mac Orlan, Francis Carco, Georges Brassens, Jean-Jacques Rousseau, Maurice Maeterlinck, Marguerite Duras, Jean Cocteau, Louis Aragon, Elsa Triolet...