Les convulsions du temps à travers le regard rigoureux de l'écrivain (1901-1993) deux fois exilé.
En 1923 à Paris, un jeune homme se suicide dans une chambre d'hôtel. Très émue, son amie d'enfance dévide le fil du souvenir pour évoquer ce violoniste pétersbourgeois.
Saint-Pétersbourg 1919 / Paris 1920 : l'histoire d'une cantatrice et de son accompagnatrice. Des relations tourmentées portant la marque des événements qui viennent de bouleverser la Russie.
De cape et de larmes, Le Roseau révolté, Le Mal noir.
Dans les années 1920 à Billancourt, la dramaturgie quotidienne du petit peuple russe de l'exil, aggloméré autour des usines Renault.
L'Accompagnatrice, Roquenval, Le Laquais et la Putain, Astachev à Paris, La Résurrection de Mozart. Dans l'ordre chronologique d'écriture, les "petits romans" de l'exil.
Lui, un ancien de la Garde impériale, sert le caviar et le chambertin dans un restaurant de l'Alma. Elle, fille de fonctionnaires pétersbourgeois, ambitieuse et irrésolue, s'enfonce inexorablement dans le déchéance et la mort.
Trois soeurs au destin tragique sont prises en tenaille par le destin entre les deux guerres mondiales. Un grand inédit dans la meilleure manière de Berberova !
Une histoire où l'amitié se confronte à l'amour, et où la sensualité se fait plus libre, l'érotisme plus présent.
Des contes qui mettent en scène "l'après-Billancourt", au moment où la dépression ébranle encore une fois le petit monde de l'exil qui avait commencé à s'organiser autour des usines Renault.
En 1949, le procès Kravtchenko tenu à Paris n'était pas un simple procès en diffamation : il posait en vérité la question de l'existence des camps de concentration en URSS, d'où des débats passionnés et des témoignages passionnants, auxquels assistait pour un journal de l'émigration russe la jeune Nina Berberova. Son texte brille par la rigueur du compte rendu, l'acuité du regard et l'efficacité du style.
Ce livre n'a rien d'une étude musicale - cela aussi Berberova le dit avec netteté -, c'est une biographie. Mais outre qu'elle nous introduit dans le monde secret de Tchaïkovski et de la bourgeoisie russe, à tout instant elle témoigne des qualités narratives d'un écrivain devenu célèbre en quelques années dans le monde entier.
Les Allemands sont sur le point d'entrer à Paris. Des émigrés russes rêvent. S'il en avaient le pouvoir que feraient-ils revivre? Mozart, dit l'un d'eux.
En poussant la porte du château de Roquenval, c'est le tombeau de la vieille Russie que le narrateur a entrouvert.
La guerre sépare un couple. En Suède, plus tard, elle retrouve son amant marié. Et le roseau se révolte...
Démarcheur d'assurances, Astachev parle de la vie et de mort aux immigrés qu'il fréquente. Les uns l'éconduisent, les autres pensent au Jugement dernier, une autre ouvre le robinet du gaz.
Un homme s'installe au dix-huitième étage d'un gratte-ciel qui se révèle bientôt être, à lui seul, un monde reflétant l'univers qui l'entoure. Un écho saisissant de la découverte de New York par Berberova.
A l'occasion du centenaire de Nina Berberova (née le 8 août 1901), voici enfin publié son premier roman, qui raconte l'histoire d'émigrés russes installés en Provence pour y vivre de l'agriculture. On assiste alors aux premiers pas littéraires d'un auteur aujourd'hui mondialement reconnu.
Fuyant les bolcheviks, le jeune Zoïa se réfugie dans une pension dont l'expulse la méfiance de la petite communauté qui l'habite.
Une centaine de poèmes, sélectionnés par Nina Berberova avant sa mort, précédés d'extraits de son autobiographie
En trois journées cauchemardesques, la quête du loisir et du bonheur dans un univers surpeuplé, futuriste, où le rentabilisme est poussé à l'absurde.
Dix ans après la mort de sa mère, une fille vient recueillir les restes de celle-ci dans le village où toutes deux s'étaient réfugiées durant la tourmente révolutionnaire. Mais dans le jardin où Varvara Ivanovna avait été enterrée, Margarita ne trouve que six tombes anonymes.
Le destin tragique de deux soeurs, l'une a suivi un homme qui est envoyé au goulag, l'autre est partie à Paris voir son père. Comme les précédents récits, étincelant dans l'écriture, éblouissant dans la brièveté.
Cette analyse sensible et clairvoyante de l'oeuvre majeure de Nabokov, "Lolita", pose la question fondamentale du lecteur et de la lecture.