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Olivier Razemon
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On n'a que du beau ! Le marché, ingrédient d'une société heureuse
Olivier Razemon
- Écosociété
- 14 Mai 2025
- 9782898570841
Tout le monde les aime, les célèbre et les croit éternels. Avec leurs étals bien garnis et leurs commerçants gouailleurs, les marchés alimentaires n'assurent pas seulement un acheminement régulier en produits frais, locaux et de saison, ils génèrent aussi une joyeuse animation de rue et suscitent de précieux échanges humains. Et malgré la concurrence des supermarchés, des zones commerciales et de la livraison express à domicile, ils semblent avoir résisté à tous les assauts.
Pendant longtemps, en France comme ailleurs, il n'y a pas eu de marché sans ville, et pas de ville sans marché. Puisque bon nombre de gens préfèrent toujours s'approvisionner une ou deux matinées par semaine au grand air, ce lieu, héritier indirect des foires du Moyen Âge, paraît immuable. Pourtant, le marché est à la croisée des chemins. Son fonctionnement demeure méconnu, la grande distribution lorgne sur son succès et, lorsque vient le temps de penser des projets de revitalisation urbaine, il est rarement pris en compte.
Dans une enquête à la fois fouillée et impressionniste, le journaliste Olivier Razemon nous convie à la (re)découverte des marchés et de leurs multiples facettes. Il défend ce lieu d'achat singulier, en plein coeur de la ville, qui incarne encore aujourd'hui des valeurs essentielles: l'alimentation saine, la convivialité, le vivre-ensemble et la diversité. Et si le marché pouvait jouer un rôle de premier plan dans l'indispensable revitalisation urbaine, bien au-delà de sa seule fonction commerçante? -
Comment la France a tué ses villes
Olivier Razemon
- Rue de l'échiquier
- DIAGONALES
- 2 Novembre 2017
- 9782374250953
Des vitrines vides et sombres, des façades aveugles, des stores métalliques baissés. Calais, Agen, Landerneau, Avignon, Lunéville... La crise urbaine ronge les préfectures et sous-préfectures, les détruit de l'intérieur. Les boutiques abandonnées ne constituent que le symptôme le plus fl agrant d'un phénomène plus large : la population stagne, les logements sont vacants, le niveau de vie baisse. Alors que se passe-t-il ? L'offensive délibérée de la grande distribution, en périphérie, tue les commerces du centre-ville et des quartiers anciens, et sacrifi e les emplois de proximité. En outre, les modes de vie sont fortement liés aux modes de déplacement. Partout, la voiture individuelle reste considérée comme une obligation, un dû. Or, parce qu'elle occupe de l'espace et génère bruit et pollution, la motorisation contribue largement à l'asphyxie des villes. Comment la France peut-elle sauver ses villes ? Aucune solution miraculeuse, mais une série de petits pas, de décisions empreintes de sobriété.
Nouvelle édition revue et enrichie avec une introduction inédite de l'auteur et 40 recommandations pour comprendre la crise urbaine et y remédier. -
Les parisiens ; une obsession française
Olivier Razemon
- Rue de l'échiquier
- DIAGONALES
- 18 Février 2021
- 9782374252629
Égoïstes et méprisants, riches et sans-gêne : « les Parisiens », ou supposés tels, cristallisent une obsession française. Au temps du coronavirus, « les Parisiens » ont ainsi été accusés de propager l'épidémie et d'imposer au reste du pays des règles sanitaires qu'ils ne respectent pas. Mais qui sont ces « Parisiens » qui monopolisent l'attention ? Parle-t-on des « habitants de Paris » ou des « habitants de l'Île-de-France » ? La confusion est significative. La conurbation francilienne et ses 12 millions d'habitants n'a aucun équivalent en France ni en Europe. Sa population est la première à subir les conséquences de l'hyperdensité, dont les prix élevés de l'immobilier et la galère des transports ne sont que les plus tangibles. Sondage après sondage, une majorité de Franciliens affirment qu'ils partiraient ailleurs s'ils le pouvaient. Pour le dire simplement, il y a trop de monde en région parisienne. Pendant ce temps, des villes moyennes se dévitalisent, des petites villes perdent des habitants, des villages se transforment en dortoirs. Malgré ces constats, l'État continue de piloter le « Grand Paris », destiné, selon les éléments de langage bien rodés, à renforcer « l'attractivité » de la « métropole-monde ». Le rééquilibrage du pays et l'amélioration de la qualité de vie en Île-de-France étaient déjà indispensables avant 2020. Alors que la crise sanitaire a mis en lumière le mal-être des « Parisiens », la réorganisation territoriale est devenue impérieuse. Elle ne repose pas seulement sur le télétravail des cadres, mais sur des choix publics en faveur de villes et de villages qui ne demandent que cela.
Journaliste indépendant, Olivier Razemon travaille notamment pour Le Monde. Au cours de ses déplacements, en France comme ailleurs, il observe l'histoire et la géographie des lieux, ainsi que l'évolution de la société, des modes de vie, et des manières de se déplacer, qu'il chronique sur son blog « L'interconnexion n'est plus assurée » (transports.blog.lemonde.fr).
Aux éditions Rue de l'échiquier, il a notamment publié Comment la France a tué ses villes (2016) et Le Pouvoir de la pédale (2014).