Cité de verre, Revenants, La Chambre dérobée - ou l'échiquier new-yorkais sur lequel Auster dispose ses pions.
Le premier roman de Paul Auster en sept ans. Une architecture narrative inédite. Une expérience de lecture inoubliable.
Un roman-kaléidoscope où un personnage, Ferguson, incarne toutes les figures du destin protéiforme que le monde et l'Amérique des années 1950 furent susceptibles de proposer à l'individu, de l'enfance à l'entrée dans l'âge adulte. Tout en restant fidèle aux obsessions littéraires qui sont les siennes, Paul Auster, avec cet ambitieux et ample nouveau roman, renouvelle et détourne brillamment le genre du roman initiatique en le confrontant à l'Histoire du XXe siècle.
La bouleversante équipée, à travers les États-Unis, d'un jeune homme confronté à l'énigme de ses origines et aux expériences de la dépossession.
Vivre le meilleur des choses à Brooklyn, être amoureux à soixante ans comme à trente, se marier, retrouver les siens, échapper aux sectes, marcher sous le ciel bleu à 8 heures du matin, s'enflammer pour Henry David Thoreau et Edgar Allan Poe. Etre heureux, encore, mais pour combien de temps en Amérique ?...
Incarcéré dans une chambre, un homme tente de reconstituer le puzzle d'un passé oublié et peut-être coupable. Aux confins du fantastique, un roman labyrinthique qui entre en résonance avec les interrogations de l'Amérique contemporaine.
L'histoire et les aventures d'un personnage dont la carrière commença quand, dans son enfance, un vieux Noir lui apprit à marcher sur l'eau.
Une manière de montrer, par la mort du père et la recherche de l'indentité, que le langage et "notre manière d'exister dans l'univers".
Après avoir écrit la biographie d'un acteur du cinéma muet porté disparu depuis des décennies, David Zimmer reçoit un courrier : l'acteur le demande de toute urgence sur son lit de mort, pour lui léguer un étrange héritage.
À travers cet entretien aussi loyal qu'approfondi qui aborde l'oeuvre sur un mode thématique, le lecteur revisitera l'univers des fictions de Paul Auster dont il découvrira des aspects inédits ou encore insuffisamment identifiés. Il s'agit là d'un dialogue ouvert, d'une oeuvre collaborative dans laquelle Paul Auster s'est investi de manière authentique, notamment pour rester fidèle à l'ADN si spécifique de ses romans, dont chacun constitue un voyage en terres inconnues - pour lui-même, comme pour le lecteur. Un ouvrage indispensable pour les nombreux lecteurs que son oeuvre d'exception a valu au grand écrivain américain.
Au fil de ces poèmes composés dans les années 1970, on retrouve les thèmes de prédilection d'un jeune Paul Auster qui n'était pas encore romancier. Grâce à la traduction limpide de Danièle Robert, poète elle-même, lire ces vers revient à découvrir les bourgeons qui ont fleuri ensuite dans l'oeuvre que l'on connaît.
Fasciné par la trajectoire de Stephen Crane (1871-1900), comète rimbaldienne de la littérature américaine, mort de la tuberculose à 28 ans, Paul Auster remet en lumière sa vie et son oeuvre, lui rendant ainsi un hommage éclatant, celui d'un "vieil écrivain empli d'admiration pour le génie d'un jeune écrivain".
D'abord journaliste à New York, Crane commence à écrire en 1893 et, après de nombreux revers, connaît le succès avec "L'Insigne rouge du courage". Se débattant toute sa vie avec le manque d'argent et les dettes, Crane travaille sans relâche, couvre divers conflits, écrit articles, poèmes, nouvelles et romans. Il s'installe finalement avec sa compagne en Angleterre, où il devient l'ami de Henry James et de Joseph Conrad, qui dira de l'une de ses oeuvres : C'est la vérité même de l'art.
Dans le cadre d'une émission de radio à laquelle il collabore, Paul Auster a reçu pendant plus d'un an des récits de vie des auditeurs. Fasciné par la richesse de ces univers multiples, il a regroupé ses favoris dans cette anthologie.
Peuplé de personnages qui sont autant d'écorchés vifs sur la scène pleine de bruit et de fureur du complexe roman familial qui les rassemble, Sunset Park explore les capacités de dévastation des traumatismes enfouis lorsque ces derniers viennent, de surcroît, à se trouver relayés par la cruelle évolution des sociétés matérialistes contemporaines. Ou comment sept ans après l'effondrement des Twin Towers, la crise des subprimes, portant un nouveau coup au rêve américain, oblige les individus à une douloureuse et radicale révision de la manière d'appréhender leur propre histoire à l'heure du crépuscule annoncé des valeurs.
À travers cette Chronique d'hiver plus proche de l'autoportrait ou du journal que du récit autobiographique classique, Paul Auster propose une méditation sur la fuite du temps et invite le lecteur à partager l'aventure de l'existence telle qu'il l'a vécue, en homme comme en écrivain, au fil des sensations, des émotions, des rencontres et des lieux ayant marqué son itinéraire personnel.
Après avoir été donné pour mort et à peine sorti de l'hôpital, un écrivain retrouve l'inspiration grâce à un étrange carnet bleu.
Contraint à l'immobilité par un accident de voiture, un septuagénaire, August Brill, ancien critique littéraire, trouve refuge contre les souvenirs qui l'assaillent lors de ses innombrables insomnies en se racontant l'histoire d'un monde parallèle où le 11 septembre n'aurait pas eu lieu et où l'Amérique ne serait pas en guerre contre l'Irak mais contre elle-même, en proie à la plus dévastatrice des guerres civiles. Mais par l'un de ces diaboliques effets que seule la fiction est capable de produire, monde véritable et monde imaginaire en viennent peu à peu à s'interpénétrer pour se se lire l'un l'autre, contraignant le vieil homme à raconter ce qui insiste pour être dit, à se confronter aux traumatismes du réel, et l'amenant à concevoir la guerre comme ultime paradigme des ténèbres que chacun porte en soi pour en exorciser les fantômes dévorants. Un tour de force romanesque au service d'un projet d'une exceptionnelle ambition.
Héritant de deux cent mille dollars, Nashe entreprend un voyage au bout du hasard et de l'absurde en compagnie de Pozzi, un joueur de poker professionnel.
Dans ces quinze brefs essais dont la plupart ont été publiés en revues ou dans des ouvrages collectifs, Paul Auster visite quelques figures de son panthéon littéraire (de Georges Perec, Jacques Dupin, André du Bouchet ou Alain Robbe-Grillet à Samuel Beckett, George Oppen, Edgar Allan Poe, Joe Brainard mais aussi, de manière moins attendue, son ami le cinéaste Jim Jarmusch) et évoque ses rencontres tant livresques que réelles avec ces créateurs aimés tout en interrogeant avec profondeur et humour la pratique de l'écriture dans tous ses états - et notamment la sienne propre.
L'histoire de Mr Bones, un chien des rues qui a perdu son maître, est une fable romanesque écrite dans une superbe frénésie langagière.
Après avoir, dans Chronique d'hiver, revisité son passé sous le signe des mutations du corps et de l'expérience physique dans tous ses états, Paul Auster s'attache ici à la reconstitution de la formation de son esprit. Parallèlement au parcours individuel que dessine cette autre initiation au monde, le romancier donne à comprendre, de l'intérieur, l'environnement socio-culturel de l'Amérique au sein de laquelle il a vécu ses années de jeunesse, et dont plus de cent illustrations viennent incarner les diverses figures tutélaires, tout comme les temps forts dont la planète fut le théâtre au XXe siècle.
Ecrit et réalisé par Paul Auster, un film intimiste sur l'inspiration et sur la création littéraire dans les rapports de cette dernière avec la vie en tant qu'expérience tout à la fois tragique et comique, absurde et profondément chargée de sens.
Dans un pays, où l'on vie au-delà de la détresse et de la misère, une femme dénoue peu à peu le rapport des mots avec les choses.
Courts récits, articles, préfaces, nouvelles composent une "chronique d'inquiétude" : les mots d"un romancier que les terribles événements du 11 septembre auraient ramené vers les angoisses du passé.
Cet ouvrage rassemble les scénarios de Smoke et Brooklyn Boogie, le texte du Conte de Noël d'Auggie Wren, ainsi qu'un entretien de Paul Auster avec Annette Insdorf.