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William Gass
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" L'un des écrivains américains les plus importants du siècle. " (George Steiner )Après
Le Tunnel,
Sonates cartésiennes et
Le Musée de l'Inhumanité, William Gass revient avec ce recueil composé de deux longs récits et de quatre nouvelles. Ici, le narrateur n'est autre que le célèbre piano du film
Casablanca qui donne sans complexe sa version de l'histoire au cours d'une interview riche en révélations et en coups de griffe. Là, nous faisons connaissance avec le photographe d'une ville si désolée que même les voleurs ne la visitent plus et où il règle en maître sur sa boutique, sanctuaire d'images pâles et encadrées reltant une vie passée anonyme - jusqu'au jour où un client inattendu vient tout bouleverser. Nous croiseront aussi une chaise pliante se livrant à un étrange monologue dans l'échoppe d'un barbier...
Le diable, dit-on, gît dans les détails. Avec
Regards, Gass démontre une fois de plus sa puissance d'évocation, toujours attentif au monde muet des objets et curieux des secrets de l'âme, usant de la langue comme d'un instrument incomparable, nous donnant à chaque fois l'impression d'entendre des notes derrière les mots. -
Après Le Tunnel, le nouveau chef-d'oeuvre de William Gass.Joseph Skizzen est un fils d'immigrés autrichiens ayant fui leur terre natale à l'orée de la Seconde Guerre mondiale pour se réfugier aux États-Unis. La vie entière de Joseph est placée sous le signe de l'imposture. Ses parents se sont fait passer pour Juifs afin de négocier leur fuite. Puis le père a abandonné sa famille du jour au lendemain. Livré au " rêve américain ", Joseph a grandi, guidé par une règle unique : rester dans la médiocrité pour ne pas se faire remarquer. Devenu professeur de musique, Skizzen, gagné par la misanthropie, a installé dans son grenier un musée particulier : le musée de l'Inhumanité. Il y accumule les témoignages de la nature fondamentalement mauvaise de l'homme.
D'une écriture éminemment musicale, le roman de Gass est d'une virtuosité incroyable. On y croise des personnages inoubliables, comme une vendeuse de voitures reine du gospel, une bibliothécaire défraîchie, une prof de français nymphomane... Ou quand la sérénité tente difficilement de s'insinuer dans la peinture tragi-comique d'un monde voué à l'entropie.
Dès son premier roman, La Chance d'Omensetter, en 1966, William H. Gass est reconnu comme l'un des écrivains les plus prometteurs depuis Faulkner. Il faudra attendre 1995 pour lire son deuxième opus, Le Tunnel. Le Musée de l'Inhumanité est son troisième roman publié en France." De tous les écrivains vivants, William Gass est sans conteste le plus acide et le plus fécond, que ce soit dans l'usage de la langue, des idées, de la forme, dans l'usage, surtout, d'une colère irrépressible. " The New York Times