Le portrait dit des Époux Arnolfini a été peint par Jan Van Eyck en 1434 : énigmatique, étrangement beau, sans précédent ni équivalent dans l'histoire de la peinture... Cet ouvrage offre un voyage au coeur de ce tableau, qui aimante par sa composition souveraine et suscite l'admiration par sa facture. Touche après touche, l'auteur décrypte les leurres et symboles semés par l'artiste sur sa toile, à l'image d'un roman policier à énigmes. Alors le tableau prend corps, son histoire se tisse de manière évidente et les personnages qui nous regardent dans cette scène immuable prennent vie devant nous...
Le Capital de Van Gogh est la démonstration d'une vérité qui dérange : les frères Van Gogh, connus pour leur position sacrificielle dans l'histoire de l'art, étaient en vérité des entrepreneurs brillants dotés d'un sens aigu des opportunités. De par l'acquisition d'oeuvres de Gauguin, de Degas, de Monet et de bien d'autres, ainsi que par la création des tableaux de Vincent van Gogh, les deux frères ont patiemment constitué une collection d'une valeur inestimable. Ainsi faisant, ils ont donné naissance à une entreprise dont le succès est inégalé à ce jour, qui emploie des milliers de personnes à travers le monde et sécurise des milliards d'euros, de dollars et de yens bien investis.
Cet ouvrage est consacré à un thème central de l'histoire de l'art occidental : la vision (visions béatiques et apparitions miraculeuses). L'auteur, qui s'attache principalement à la peinture italienne du XVIe siècle, vient combler une importante lacune, d'autant que l'originalité de son approche permet de renouveler notre perception de l'art de peindre à la Renaissance. En analysant les artifices picturaux et les solutions figuratives mis au point par les artistes pour représenter la vision miraculeuse et en les mettant en relation avec les enjeux théologiques, philosophiques, politiques et, plus généralement, culturels de la Renaissance, l'auteur offre au lecteur l'occasion de saisir toute la force spirituelle et réflexive de cette peinture.
Le travail de Francesca Alberti montre la centralité du rire dans l'art du XVIe siècle, y compris dans les genres considérés comme sérieux, telles la fable mythologique et l'histoire religieuse. Les ressorts comiques de ces images, devenus pour la plupart inaccessibles à l'oeil contemporain, exigent un travail historique et anthropologique. Cet ouvrage, le premier dédié à la question, tant à l'échelle nationale qu'internationale, a pour ambition d'offrir un cadre théorique solide permettant d'appréhender les dimensions facétieuses des oeuvres en en dévoilant les enjeux et les fonctions. Il se distingue par son approche pluridisciplinaire mêlant à l'histoire de l'art, l'anthropologie, l'histoire des religions, l'histoire de la littérature et l'histoire de la médecine. Par l'ampleur des connaissances convoquées, il renouvelle la perception de l'art de la Renaissance.
La collection "Les Apparences" est dirigée par Jérémie Koering.