Elle vit comme un garçon, s'habille comme un garçon et passe, aux yeux de tous, pour un garçon. C'est une bacha posh : une de ces filles élevées comme des fils dans les familles afghanes qui n'en ont pas. À la puberté, elle doit redevenir une jeune femme. Mais quand on a goûté à l'action et à la liberté, comment y renoncer ?
Aoyagi Takeaki, un homme d'une cinquantaine d'années, est assassiné au pied de la statue du dragon ailé qui orne le pont de Nihonbashi, à Tokyo. Une enquête apparemment simple pour l'enquêteur Kaga, fraîchement arrivé au commissariat d'un quartier d'affaires prospère de la capitale. Mais les apparences sont parfois trompeuses : comment servir la vérité lorsque le suspect numéro un s'avère innocent ?
Née dans l'Amérique de la ségrégation raciale, Angela Davis fut très tôt confrontée à l'exclusion. Cette prise de conscience précoce favorisa son engagement dans les mouvements de défense des Noirs mais aussi dans les mouvements pacifistes des années 1960 et 1970.
Pour ne pas perdre le nord (minuscule en général, majuscule quand il s'agit de la région d'un pays) ; pour ne pas donner du mister (Mr) à monsieur (M.) ni de trait d'union à saint Jacques, sauf quand c'est le nom d'une église ( Saint-Jacques-de-Compostelle); pour distinguer le Premier ministre du président de la République, même si l'un rêve toujours d'être l'autre; pour laisser leur minuscule au roi et à l'empereur sauf en cas de mégalomanie (Napoléon); pour ne pas écrire 1ère mais 1re; pour conserver l'accent sur les capitales, donc la lisibilité d'un texte en dépit de toutes les paresses et de toutes les pressions numériques... bref,pour ne pas se perdre, un seul fil d'Ariane, le Lexique des règles typographiques. C'est la bible de tous les académiciens quand ils rédigent le Dictionnaire, la règle du jeu de la langue française. Le jeu en vaut la chandelle.
L'engagement littéraire et politique du poète martiniquais Aimé Césaire. Père de la négritude, combattant de l'anticolonialisme et de l'acculturation, il reste une des figures marquantes dans les combats pour la dignité et l'égalité entre les hommes.
Qu'est-ce qui a bien pu pousser Hilde, poétesse dans l'âme et spécialiste de la langue tchouktche, à assassiner son mari Walter, atteint d'une tumeur au cerveau, d'un coup de hache dans son sommeil, la nuit du Nouvel An ? Dans ce court roman à la fois drôle et désespéré, conte cruel et affûté, les morts scrutent depuis l'au-delà leurs anciens voisins, amis ou parents du village, cherchent à résoudre l'énigme de leurs existences, et c'est l'humanité entière qui semble se refléter dans ce microcosme sans échappatoire.
A l'attention des élus et des collectivités publiques, un petit cours sur l'arbre, sa gestion, sa culture, son rôle dans la ville, afin qu'il ne soit pas menacé par l'incompétence, le souci de rentabilité, le principe de précaution, le mépris de tout ce qui vit, quand ce n'est pas tout cela à la fois. Plaidoyer pour l'arbre des rues et des parcs.
Nous servons de modèle chaque fois que nous sommes avec un enfant. Quoi que l'on fasse, et même si l'on ne fait rien, qu'on le veuille ou non, qu'on le sache ou non, nous participons à son évolution car il nous observe et apprend, par imitation. Il regarde comment devenir un humain en prenant des repères chez les personnes qui l'entourent, et plus particulièrement celles qui s'occupent de lui régulièrement.
Entre la tentation de tout laisser faire pour être sûr de ne pas mal faire ou au contraire de nous laisser aller à abuser de notre posture de supériorité, nous sommes parfois comme désemparés. Au travers de multiples exemples auxquels nous pouvons nous identifier, et par le retour à des notions essentielles comme l'estime de soi, la confiance, la sécurité affective, le respect, la relation aux autres ou les fonctions paternantes et maternantes, ce livre nous aide à décrypter ce lien que nous construisons chaque jour avec l'enfant que nous accompagnons et la juste posture que nous pourrions adopter.
Avant de mourir, Alexandre le Grand raconte quelques bribes de sa vie de chef de guerre et de conquérant, notamment sa rencontre avec le tigre bleu de l'Euphrate, après lequel il a couru jusqu'en Inde.
1 homme / 1 h
Le désir de retour à l'oeuvre sonne à toutes les portes de la vie : la vie de l'humain qu'on soigne, qu'on éduque, à qui on rend justice, qui s'informe, qui se cultive, qui joue, qui s'associe, qui se bat, fort de la solidarité qui s'offre à qui sait la chercher. Ce manifeste revendique la place de l'homme au centre des activités de production et création, pour lutter contre la normalisation technocratique et financière.
Ce premier numéro de la nouvelle formule des Carnets du paysage s'intéresse à la marche : que signifie le regain d'intérêt dont elle bénéficie ? Que nous apprend-elle sur notre rapport au temps, à la performance, et surtout sur notre présence au monde et au paysage ?
Cet ouvrage, initialement publié en Allemagne où une huitième édition vient d'être engagée, propose à la fois une vue d'ensemble sur un art de bâtir contemporain, ancré dans la tradition vernaculaire, et tous les éléments concrets d'un manuel de construction.
Ça peut nous arriver chaque jour, partout. Il suffit d'un malheureux hasard. Comme de se trouver sur une photo avec une amie iranienne alors qu'une bombe terroriste vient d'exploser. C'est l'histoire terrifiante de Valérie Weymann, une avocate de Hambourg qui, alors qu'elle prend un avion pour Londres, est arrêtée à l'aéroport et voit sa vie de femme accomplie basculer dans l'horreur.
"Débrayage" : Dans une société ravagée par le chômage, dominée par l'argent et le statut social, ces séquences mettent en scène des individus prêts à tout pour ne pas perdre leur emploi, ou ne pas en retrouver - en tout cas pour survivre à tout prix dans cette jungle moderne. "Beyrouth Hotel" : Un auteur dramatique attend dans un hôtel de la capitale libanaise des nouvelles d'un metteur en scène. Entre deux appels au répondeur de son ex-femme, il parle avec la réceptionniste.
Un "non" collectif au fléau de l'indifférence. Six écrivains font résonner leur voix pour réveiller la solidarité. Six nouvelles écrites "à l'unisson" lors d'une résidence quimpéroise.
Depuis le début des années 1990, l'architecte suisse Gion A. Caminada interroge autant les formes architecturales que les processus nécessaires à leur mise en oeuvre et se saisit de questionnements d'ordre tant symbolique qu'économique. Ses réflexions qui associent une connaissance aigüe du fonctionnement de nos sociétés avec un désir radical de transformations culturelles dépassent de loin les enjeux spécifiques liés aux territoires ruraux. Elles nous ramènent tout simplement aux fondements de l'acte de bâtir au sein d'une société.
Ce numéro de la revue s'intéresse à l'oeuvre du paysagiste Jacques Simon (1929-2015), qui fut l'un des principaux animateurs du renouveau de la pensée et de la pratique paysagères, en France et au-delà, à partir des années 1950.
Alors qu'il s'agit désormais de s'interroger sur les conditions concrètes et matérielles de la réalisation d'un monde vraiment habitable, la dimension sanitaire de l'environnement ne doit pas être placée au second plan, loin derrière les données économiques et sociales. Car la santé participe pleinement de la réalisation de soi et de la liberté.
Cet ouvrage est consacré à un thème central de l'histoire de l'art occidental : la vision (visions béatiques et apparitions miraculeuses). L'auteur, qui s'attache principalement à la peinture italienne du XVIe siècle, vient combler une importante lacune, d'autant que l'originalité de son approche permet de renouveler notre perception de l'art de peindre à la Renaissance. En analysant les artifices picturaux et les solutions figuratives mis au point par les artistes pour représenter la vision miraculeuse et en les mettant en relation avec les enjeux théologiques, philosophiques, politiques et, plus généralement, culturels de la Renaissance, l'auteur offre au lecteur l'occasion de saisir toute la force spirituelle et réflexive de cette peinture.
Les cosmogonies - mythes de création du monde - n'ont jamais cessé d'accompagner l'histoire de l'humanité. Mais parce que l'investigation sur les origines fut l'un des leitmotivs de la pensée des XVe et XVIe siècles, nulle autre époque plus que la Renaissance n'a su en mesurer les enjeux anthropologiques, philosophiques et artistiques. À partir des oeuvres de Ghiberti, Mantegna, Bosch, Michel-Ange, Raphaël, Parmigianino, Bandinelli, Salviati, Tintoret, Véronèse, Goltzius, El Greco ou encore Caravage, Florian Métral guide le lecteur dans l'exploration d'un imaginaire qui a façonné notre modernité.
Que peuvent apporter les débats sur les biens communs et le commun à la réflexion sur les paysages aujourd'hui et sur leur fabrication ?
Telles sont les questions que Les Carnets du paysage ont souhaité explorer dans ce numéro, qui est aussi un numéro anniversaire : celui des vingt ans de la revue. Les enjeux sont considérables : l'hypothèse qui structure ce numéro est que le paysage non seulement relève des biens communs, mais qu'il constitue en outre un élément décisif dans la reformulation d'une écologie politique.
Après avoir étudié la pyramide "rhomboïdale" de Snefrou à Dahchour-Sud, père de l'illustre Kheops, les deux auteurs rapportent leurs investigations dans la pyramide de Khephren (vers 2400 av. J.-C.), la deuxième des pyramides de Giza, haute de 136,50 mètres. Accessible aux égyptologues comme aux amateurs, cet ouvrage nous conduit au coeur d'une des aventures les plus controversées de l'égyptologie : la construction des pyramides. Au cours de cette enquête captivante, les auteurs nous font revivre l'aventure de ces travaux archéologiques : avec une clarté exemplaire, ils analysent les problèmes que suppose une telle construction et expliquent les solutions possiblement trouvées par les Égyptiens bâtisseurs pour construire cette pyramide, ce qui nous conduit à la probabilité de l'existence d
Si l'on en croit sa définition classique, le paysage appartient à l'ordre du visible : il "s'étend sous la vue", à l'intérieur ou à l'extérieur d'un cadre. Parler de paysage du dessous, c'est s'interroger sur les conditions non seulement de visibilité mais aussi d'existence du paysage. Pour le voir, il nous faut les imaginer et c'est ce que vont nous permettre les photographies, les dessins, les peintures, les gravures - dont ce numéro est richement pourvu - mais aussi les récits littéraires et les cartes géologiques. Même les représentations les plus fantaisistes sont à considérer pour nous faire comprendre comment nous habitons la Terre. Cet imaginaire-là est constitutif de notre façon d'habiter. Il en va ainsi de certains mythes, comme celui du Grand Silure au Japon qui a longtemps expliqué les tsunamis et les tremblements de terre. Mais on habite aussi véritablement sous terre : les troglodytes, les SDF dans les
métros de New York ou de Paris, ou encore dans les sous-sols de Las Vegas.
Ce numéro des Carnets du paysage explore le thème de l'énergie dans deux directions principales. Il s'agit d'abord d'envisager les paysages liés à la production d'énergie. Cette première réflexion montre que la planète recèle une énergie naturelle puissante et parfois dévastatrice, s'exprimant à travers les tremblements de terre, les éruptions volcaniques..., à savoir l'énergie du socle terrestre, dont témoignent certains paysages. C'est à partir de là qu'émerge la seconde direction que ce numéro des Carnets souhaite envisager à savoir la question de l'énergie du paysage, adoptant une dimension peu-têtre plus métaphorique : celle de l'énergie que procure aux hommes la fréquentation des paysages. Espaces sacrés, paganisme : les paysages ruraux, mais parfois aussi les paysages urbains sont parsemés de ces voies, de ces temples, de ces marques diverses qui en font des espaces de spiritualité, de soulagement et d'élévation.