Le premier atelier de ma vie fut ce lieu inutile dans les trois pièces de mon enfance où mon père travaillait avant-guerre, dans les années cinquante, ma mère se décida à nous en faire une chambre... Elle-même en attendant le retour de mon père travaillait comme finisseuse dans un atelier de confection pour hommes. Plus tard - nous n'attendions plus, ayant appris peu à peu le sens du mot " déporté " - devenu moi-même apprenti tailleur, j'ai bien connu d'autres ateliers... Cette pièce est écrite pour ma mère, et pour toutes celles et tous ceux que j'ai vu rire et pleurer dans mes nombreux ateliers...
Alors que son petit-fils s'installe chez lui, un vieil homme se retrouve confronté à sa propre jeunesse, et aux souvenirs des événements traumatisants qu'il a vécus pendant la guerre d'Algérie. À travers une pièce sur les incompréhensions générationnelles et familiales, Ahmed Madani évoque les horreurs de la guerre d'Algérie et son empreinte sur les mémoires actuelles.
Médée a tué ses enfants et s'est enfuie, laissant Jason pétrifié d'horreur. Elle revient aujourd'hui pour terminer ce qu'elle a commencé : exhumer les corps et les brûler, qu'il n'en reste rien.
1 femme / 1 h 20
Poétique de l'atelier d'écriture, La Classe vive réaffirme ce lien indéfectible entre maître et disciple, la création littéraire étant ici une réponse aux consignes données et un hommage rendu aux auteurs. Le livre de Charlotte Escamez, qui fut assistante de Rolland Dubillard, nous entraine dans la fabrique du texte en même temps qu'il engage une réflexion profonde sur l'école.