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Arts et spectacles
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« Être danseur, c'est passer beaucoup de temps devant le miroir. Comment ne pas m'interroger à chaque spectacle sur mon rôle ? Comment dois-je l'habiter, l'interpréter et le danser devant un public d'aujourd'hui ? J'ai décidé de me raconter tel que je suis, pour être capable ensuite de m'adresser à ceux qu'on ne représente hélas jamais. Le chemin va être long, mais je ne me retournerai pas. Je dois accepter celui que j'étais hier et que je suis toujours, étoile ou pas. Le titre n'y change rien. »
Le 28 décembre 2016, Germain Louvet est consacré danseur étoile à l'issue d'une représentation du Lac des cygnes. Investi d'une exigence d'excellence depuis son admission à l'école de danse de l'Opéra de Paris à l'âge de douze ans, il raconte sa passion, convoque les oeuvres qui le portent, celles qui lui résistent. Mais sur scène comme en coulisses, le danseur étoile essaie de bousculer l'ordre établi du milieu de la danse.
Germain Louvet fait porter sa voix en faveur de davantage de diversité, remet en cause les codes inculqués, questionne les stéréotypes des corps, et interroge sa pratique jusqu'à renverser l'idée de vocation. Ce récit est celui d'un artiste engagé, pour qui toutes les choses qui se dansent sont un cri. -
Traduit de l'anglais (Irlande) par Julie Sibony.
Un livre remarquable par un artiste combatif, qui avoue donner le meilleur de lui-même lorsqu'il apprend à capituler.
Épisodique et irrévérencieux, introspectif et éclairant, Surrender est le récit organisé - mais pas trop - de la vie de Bono autour de 40 chansons de U2.
Bono a grandi dans le nord de Dublin entre un père catholique et une mère protestante, alors que les violences sectaires se multipliaient en Irlande. Il n'avait que quatorze ans lors du décès de sa mère, perte qui va façonner sa recherche d'une famille.
Il a commencé sa vie avec le sentiment d'être quelconque, pourtant toute son existence sera consacrée à combattre l'idée que quiconque puisse l'être.
Sa créativité est éruptive mais ne le quitte jamais...dans les studios, sur scène, dans les manifestations, les couloirs du Congrès à Washington ou au comptoir du
bar du coin.
Nous découvrons ses difficultés à maîtriser sa colère, qui teintent ses écrits sur l'amour et la non-violence. Il reconnaît avoir un égo « bien plus grand que [s]on
amour-propre ».
En quatre décennies, U2 passe d'une bande d'adolescents ambitieux au plus grand groupe au monde. Bono, initialement activiste à mi-temps, devient une
force à plein temps dans la lutte pour l'annulation de la dette des pays les plus pauvres, et persuade les gouvernements - et en particulier les États-Unis - de répondre à l'urgence mondiale qu'est le sida. Nous assistons à la naissance du PEPFAR, le plan d'urgence américain d'aide à la lutte contre le sida à l'étranger. À l'époque, il s'agissait de la plus grande initiative sanitaire de l'histoire de la médecine pour combattre une seule et même maladie. Il décrit les militants de l'ONG ONE, dont il est le cofondateur, comme étant des « factivistes » - des activistes s'appuyant sur des faits concrets -, et son organisation soeur, (RED), comme une « drogue d'entrée » dans le militantisme.
Les fans de U2 apprendront pourquoi, selon Bono, le groupe ne s'est jamais séparé malgré des décennies de difficultés personnelles et de désaccords créatifs enflammés, et trouveront la clé pour décrypter le sens des morceaux les plus populaires et influents du groupe.
Les portes de la vie intérieure de Bono sont ouvertes.Le gâchis du potentiel humain est un thème récurrent ; tout comme l'est sa foi, qu'il décrit comme une manière de séparer le signal du bruit, une « petite voix ténue » qui se manifeste le plus fortement dans son mariage, sa musique et sa lutte contre l'extrême pauvreté.
Mais surtout, Surrender est une histoire d'amour adressée à sa femme, Ali, qu'il a invitée à leur premier date la semaine de la première répétition du groupe. Alison Stewart donne le la de chaque scène majeure de cette pièce, dont le troisième acte vient de débuter avec plus de questions que de réponses quant à ce pour quoi il faut se battre et à quel moment capituler.
Bono, de son vrai nom Paul David Hewson, remplit les stades avec U2 depuis quarante ans. Le groupe a vendu 170 millions d'albums et gagné vingt-deux Grammys ainsi qu'une foule de distinctions, notamment la Légion d'honneur. Il vit avec sa femme Ali et leurs quatre enfants à Dublin, en Irlande. Surrender est son premier livre.
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« Soudain quelque chose se passe. Quelque chose se casse. Une mue légère dans ma gorge. Une membrane qui se déchire et laisse passer la lumière, un flow, un flux d'émotion, un son nouveau, plein, d'une couleur brillante. Je dirais que je suis né une seconde fois ce jour-là. Je suis tellement heureux ! J'ai onze ans et je sais désormais ce que sera ma vie. Chanter. »
Florent, né en 1961 dans une famille modeste de Bourgogne, est devenu Pagny, le chanteur aux quinze millions de disques vendus. Comment ? Son succès doit autant à son talent de chanteur qu'à la manière extraordinaire dont il s'est réinventé, vie après vie.
À l'aube de ses soixante ans, Florent a voulu ce livre et failli ne pas le faire, tant la tâche s'annonçait ardue pour cet artiste aussi sensible que puissant. « Tout était-il racontable ? Faire revivre mes amours de jeunesse, les années folles, ce serait facile. Mais les déceptions, les trahisons ? Si je racontais, je n'allais pas le faire à moitié. » Cependant, il est trop tard pour renoncer lorsque la machine à se souvenir s'est mise en marche.
Pagny est donc enfin raconté par Florent, qui n'oublie rien de son passé d'enfant hyperactif, de ses rêves de gosse, des claques et des larmes, des très hauts et des très bas, des amours et amitiés passionnelles, Vanessa Paradis, Johnny, Coluche, Philippe Starck... et de sa rencontre magique avec Azucena, la femme de sa vie, son double, dont il est indissociable depuis trente ans.
Écrit avec Emmanuelle Cosso, écrivaine, parolière et amie de longue date du chanteur, cet ouvrage se lit comme un roman, dans lequel chacun retrouvera un peu de lui-même au fil de la bande-son d'un artiste majeur de la chanson française. -
De l'art de dire des conneries
Harry g. Frankfurt
- Fayard/Mazarine
- Documents
- 1 Mars 2017
- 9782863745397
"L'un des traits les plus caractéristiques de notre culture est l'omniprésence du baratin."
Ce court essai, dont le titre original est On bullshit, a toutes les apparences du sérieux, bien qu'il s'agisse d'une théorisation de ce que l'on appelle communément le baratin ou les conneries.
L'un des plus grands philosophes américains, Harry Gordon Frankfurt (né en 1929), professeur émérite à Princeton, se penche sur le sujet : un petit livre de référence pour ne plus jamais confondre connerie avec fumisterie, foutaise, baliverne ou sornette, et repérer à coup sûr tous les baratineurs. -
« De Majo, l'oeil de lynx malicieux de la famille, Olivier le père visionnaire, Sandrine la mère protectrice du clan, aux quatre frères - Martin l'aîné fonceur, Valentin à la pointe des tendances, Louis à la conquête de l'Espagne, et Raphaël à la relève - chacun se reconnaîtra dans les liens et la force des émotions qui nous unissent.
Au-delà de nos succès dans le monde incroyable de l'immobilier de luxe, nous avons accepté de raconter pour la première fois ce que l'on ne voit pas dans la série. Nous nous livrons sans caméra, avec spontanéité, sur notre vie de famille, nos débuts mouvementés, et révélons nos anecdotes jamais partagées à l'Agence.
Vous découvrirez notre histoire et la manière avec laquelle nous parvenons à vivre, travailler et réussir en famille : gérer la pression et les conflits, surmonter les épreuves de la vie, mais surtout croire en l'avenir, cultiver son émerveillement et ne jamais avoir de regrets.
La famille Kretz n'a pas fini de vous surprendre ! » -
Je vis pas ma vie, je la rêve
Jacques Higelin, Valérie Lehoux
- Fayard
- Documents
- 7 Octobre 2015
- 9782213699677
J'entendais ma grand-mère chanter dans le jardin. Elle avait une voix délicieuse. Après le boulot, mon père se mettait au piano et nous accompagnait. Plus tard dans la soirée, avant d'éteindre la lumière, il nous racontait des histoires, à Paulo et à moi. Je m'endormais au son de l'harmonica de mon papa. C'est drôle... Pendant des années, j'ai joué un air de guitare à Izïa et chanté au pied de son lit pour l'aider à s'endormir.
Cinquante ans après son premier enregistrement ; quarante ans après la déflagration rock de BBH ; trente ans après son gigantesque spectacle de Bercy, Jacques Higelin se raconte. Et raconte ceux qui comptent pour lui. La naissance dans la guerre, la découverte du jazz puis du théâtre, le service militaire en Algérie, les spectacles expérimentaux avec Brigitte Fontaine, la vie en communauté, la drogue, la tornade du rock, les années dans la dèche, les grandes mises en scène, les peurs et les bonheurs, les voyages, les enfants... Un chemin de liberté folle et de découvertes permanentes, sur lequel on croise, entre autres, des cascadeurs, le guitariste Henri Crolla, Moustaki, Peter Brook, Jacques Canetti, un conteur de Marrakech, Trenet, Jacno ou Barbara.
Ce voyage, Jacques Higelin le fait aux côtés de la journaliste Valérie Lehoux, critique à Télérama et auteur d'une biographie de Barbara (Fayard). Leur récit musarde sans cesse entre passé et présent, reflet de la personnalité d'un homme qui se promène dans la vie sans se soucier du temps. -
Le 29 mai 1982, Romy Schneider s'est éteinte à l'âge de 43 ans. Que s'est-il passé la nuit de sa mort au 11, rue Barbet-de-Jouy, dans le VIIe arrondissement de Paris ?
Icône du cinéma français à la photogénie incroyable, que sait-on vraiment de Romy, de ses bonheurs, mais aussi de ses chagrins et de ses blessures, notamment depuis la mort de son fils quelques mois plus tôt ?
Sarah Briand a marché dans ses pas, du chalet de son enfance à Berchtesgaden en Allemagne, près du nid d'aigle d'Adolf Hitler, jusqu'à l'appartement parisien où
elle a passé ses dernières heures, pour nous livrer une série d'instantanés de ces moments intimes.
Un portrait nourri de témoignages inédits d'amis, de réalisateurs, ses partenaires de cinéma et parfois de vie, comme celui qui fut son époux, Daniel Biasini, le père
de sa fille Sarah, ou encore Alain Delon, qui rend pour la première fois, à la femme qu'il a aimée, un hommage exceptionnel. -
Anne Sylvestre : et elle chante encore ?
Daniel Pantchenko
- Fayard
- Documents
- 24 Octobre 2012
- 9782213667942
Née à Lyon en 1934, Anne-Marie Beugras, future Anne Sylvestre, passe son enfance dans la banlieue lyonnaise. En 1944, la famille se réfugie chez un oncle à Suresnes. Adjoint de Doriot, le leader du PPF, parti collaborationniste, Albert Beugras, le père d'Anne, s'enfuit en Allemagne. Arrêté, il échappera à la peine capitale mais passera plus de huit ans en prison. En 1974, sous le nom de Marie Chaix, la soeur d'Anne racontera son histoire dans Les lauriers du Lac de Constance. Anne Sylvestre se lance dans la chanson en novembre 1957 au cabaret La Colombe. De 1961 à 1967, elle enregistre six albums, récolte plusieurs Prix, passe à l'Olympia avec Gilbert Bécaud, à Bobino avec Jean-Claude Pascal et Félix Leclerc. La qualité de ses textes lui vaut d'être comparée à Brassens. Parallèlement, elle commence très vite à écrire des chansons pour enfants, domaine dans lequel elle fait figure de véritable pionnière avec ses fameuses Fabulettes. Dès 1973, Anne Sylvestre est également l'une des premières à autoproduire ses disques et ses spectacles. Cette indépendance lui permet d'écrire des chansons engagées, en particulier sur le thème de l'émancipation des femmes. Elle s'est ainsi attaché un public fidèle qui la suit depuis longtemps. En février 2013, à 78 ans, elle sera à nouveau à l'affiche d'une grande salle parisienne pour la sortie de son 22e album... Après s'être toujours opposée à toute biographie, la chanteuse a finalement accepté d'y participer et d'aborder pour la première fois de façon directe certains aspects de sa vie privée qui constituent autant de clés pour mieux apprécier ses chansons.
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« J'ai passé une grande partie de ma vie sur des montagnes russes, à négocier d'impossibles virages, à escalader les hauteurs - triomphes immenses, joies et plaisirs - avant de plonger, éperdument, vers des abîmes de tragédie et de douleur. Mais c'est bien ce périple insensé qui m'a conduit vers cet endroit inattendu : un présent de bien-être, et, oserais-je le dire, de bonheur.
Voila pourquoi je ne regrette rien du chemin que j'ai parcouru. »
« La vie de Roman Polanski est un scénario extraordinaire qu'il faudrait filmer », Bernard Pivot, Apostrophes. -
Pulvérisateur de frontières, créateur fantasque en dehors de tout système, trois fois oscarisé, Michel Legrand est l'auteur d'une oeuvre foisonnante, en équilibre entre jazz, variété, comédie musicale, musique de films, de concert, de scène, de ballet. C'est un parcours unique où Agnès Varda tend la main à Steve McQueen, Orson Welles à Xavier Beauvois. Aujourd'hui, Michel Legrand se raconte avec humour, gravité et liberté, entremêlant présent et passé. Aucun sujet sensible n'est éludé : les abandons du père, la relation passionnelle avec Jacques Demy, les tourments de la dépression californienne, le rapport au dogmatisme de la musique contemporaine. Soyez prévenus, vous tenez entre les mains le premier livre jamais publié à convoquer à la fois Maurice Chevalier, Miles Davis, Pierre Boulez, Jean-Luc Godard, Sarah Vaughan, Joseph Losey, Damien Chazelle, Stan Getz, Natalie Dessay... et Michael Jackson.
Cet ouvrage est une invitation à voyager dans les multiples vies d'une vie. Mieux, d'un destin. Un récit où Michel Legrand brosse le portrait de trois femmes essentielles : Nadia Boulanger, sa mère de musique ; Barbra Streisand, son interprète américaine d'élection ; Macha Méril, la femme de sa vie, rencontrée en 1964 à Rio et épousée en 2014, un demi-siècle après leur coup de foudre. C'est aussi cela J'ai le regret de vous dire oui : à plus de quatre-vingts ans, une leçon de vie et d'espérance, à la pointe du présent.
Préface de DAMIEN CHAZELLE
MICHEL LEGRAND est compositeur, pianiste, chef d'orchestre et chanteur. Parmi ses films : Les Parapluies de Cherbourg, Les Demoiselles de Rochefort, L'Affaire Thomas Crown, La Piscine, Un été 42, Yentl. Il a récemment composé l'oratorio Between yesterday and tomorrow pour Natalie Dessay et deux concertos, l'un pour piano, l'autre pour violoncelle.
Spécialiste de la musique à l'image, STÉPHANE LEROUGE conçoit la collection discographique Écoutez le cinéma ! chez Universal Music France. Depuis vingt-cinq ans, il travaille avec Michel Legrand sur les rééditions phonographiques du compositeur. -
L'Homme qui marche est le premier livre consacré spécifiquement à l'oeuvre emblématique du sculpteur, celle qui, au-delà du XXe siècle, a su montrer la condition humaine dans son extrême dépouillement : l'homme universel, frêle et puissant, en mouvement, pensant.
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Elle a beau rester de marbre, sa vie est celle d'un personnage de roman aux mille rebondissements. Depuis son improbable découverte en 1820 par un paysan grec et un marin français en escale dans une île des Cyclades, Milo, la Vénus fascine. Elle a engendré toutes les convoitises. Symbole de la renaissance du Louvre après la défaite de Napoléon, elle a été au coeur de la compétition artistique entre grandes puissances. Mise à l'abri pendant la guerre de 1870, elle a échappé in extremis aux incendies de la Commune de Paris et survécu à deux exodes riches en péripéties pendant les conflits mondiaux. Le chef-d'oeuvre a enfin inspiré les plus grands artistes depuis 200 ans. Delacroix, Gautier, Rodin, Dali, Niki de Saint Phalle... Tous ceux qui ont croisé sa route ont été envoûtés par son charme mystérieux, autant que par l'énigme de sa création.
Candice Nedelec nous propose d'embarquer pour l'inédite odyssée de celle qui est devenue une véritable icône.
Auteure :
Candice Nedelec est chef du service politique du magazine Gala. Elle est l'auteure de plusieurs livres, dont Parce qu'elles viennent de loin (Fayard, 2019), Bernadette et Jacques (Stock, 2015) ou encore Les Macron (Fayard, 2017), coécrit avec Caroline Derrien.
Elle a collaboré pour ce projet avec Ludovic Laugier, conservateur du patrimoine au département des antiquités grecques, étrusques et romaines du musée du Louvre. -
La carrière de Michel Polnareff commence sur les chapeaux de roue par deux succès enregistrés dans la seule année 1966 : La poupée qui fait non et Love Me Please Love Me. Huit ans plus tard, en 1974, après de nombreux triomphes dans les plus grandes salles de France, un scandale dont Gainsbourg en personne s'avoua jaloux (6000 affiches de concert dévoilant les fesses du chanteur placardées dans tout le pays) et d'importants succès discographiques, floué par son comptable, complètement ruiné, Michel Polnareff s'exile aux Etats-Unis.
Naît alors un mythe qui tient à la fois de Dorian Gray et du Fantôme de l'Opéra. Immensément populaire en France, Michel Polnareff est à la fois présent et absent. Non seulement ses retours ne sont jamais définitifs mais, alors même qu'il est bel et bien à Paris, il est capable de rester 900 jours sans sortir de son hôtel - autre façon d'être là sans y être. Par ailleurs, depuis 1989, aucune nouvelle composition n'est venue enrichir son répertoire, dont le succès demeure pourtant intact, comme figé dans le temps, indifférent à l'évolution des modes et des styles.
S'il se range parmi les fans du chanteur, Christian Eudeline n'en a pas moins gardé son indépendance d'esprit pour rédiger cette biographie, interrogeant plus de cinquante témoins, connus ou anonymes, jusque sur les plus infimes détails du parcours de cette star aussi célèbre que mystérieuse. Sa grande connaissance de l'histoire de la musique lui a permis en outre de resituer la vie et l'oeuvre de Michel Polnareff dans leur contexte historique, culturel et social, de l'euphorie libertaire et pacifiste des années 1960 à aujourd'hui. -
Il était une vedette un peu perdue. Elle était une jeune provinciale. Ils deviendront le couple le plus célèbre de France, dans l'amour et l'adversité, avant la mort et l'héritage controversé de l'artiste.
De la rencontre entre le chanteur mythique en perte de vitesse et la gamine de 20 ans au dernier souffle de Johnny, la romance avec Laeticia a fasciné. L'effet Laeticia sur Johnny, c'est un mariage célébré par Nicolas Sarkozy, une vie faite de très hauts et de très bas, qui passera par une lutte contre les démons du passé et le bonheur de l'adoption de Jade et de Joy. C'est aussi l'infidélité, les rumeurs de séparation, quand Johnny ne croit plus à la vie de famille. Puis, alors que la star revient de la mort, sa femme prend sa vie en main et s'impose comme le pilier du clan. Cela permet à Johnny de redevenir le rockeur ultime dans une fin de carrière haut de gamme, et à Laeticia de s'investir dans l'humanitaire. Et c'est ensemble qu'ils mèneront l'ultime combat, celui du cancer de Johnny, qui finit par l'emporter le 5 décembre 2017...
Rédacteur en chef adjoint à Paris Match, Benjamin Locoge a commencé à suivre le couple Hallyday en 2003 et est devenu un interlocuteur de confiance pour Johnny et Laeticia à partir de 2010. Il bénéficie pour cette biographie croisée non autorisée des nombreux entretiens qu'il a eus avec le couple Hallyday et de sa position de témoin privilégié durant toutes ces années. En ressort un texte rock'n'roll et glamour, qui n'évite pas les obstacles traversés par les deux personnages, mais qui montre bien un fait primordial : Johnny, sans Laeticia, n'aurait jamais pu rester Johnny. -
Artiste engagé à la plume bien pendue, Guy Bedos évoque son passé, les hommes et femmes qu'il a eu la chance de croiser, de Jacques Prévert à Pierre Desproges en passant par Simone Signoret ou Coluche. Entre la vie qui le rassure et la mort qui le séduit, ce « suicidaire qui s'attarde » promène sa mélancolie et nous invite dans ses souvenirs. Il parle de l'amour, des femmes, de sa famille, de ses enfants avec qui il partage le goût de la scène et de l'écriture. Comme il l'a fait pendant un demi-siècle, il ne peut s'empêcher de passer au crible l'actualité avec un esprit décapant. Il s'en prend à tous, de la gauche de François Hollande à la droite de Nicolas Sarkozy, sans oublier la tribu Le Pen ... Dans ce livre fait d'émotion et d'humour, Guy Bedos évoque ses passions et nous communique son irrépressible envie de rire et de se moquer, y compris de lui-même. © Hélène Pambron
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Chanteur populaire et engagé, Renaud est un homme marqué par des blessures, des épisodes heureux et sombres qui ont forgé son personnage et sa conscience politique. Quelle est l'histoire de ce mec révolté qui, malgré les succès, regrette chaque jour un peu plus le paradis perdu de l'enfance ?
Erwan L'Éléouet a mené l'enquête, il a eu accès à des archives inédites, interrogé des proches qui n'avaient jamais parlé, dont Dominique, celle qui fut sa « gonzesse », et David, son frère jumeau. L'auteur a également rencontré les témoins d'une vie à travers la France entière. Il en a tiré ce portrait inédit d'un artiste sensible en fournissant les clés essentielles qui permettent d'en percer le mystère.
Journaliste, Erwan L'Éléouet est rédacteur en chef de la collection documentaire « Un jour / un destin », l'émission de Laurent Delahousse sur France 2. Ce portrait de Renaud est son premier livre.
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Pionnier de la scène Pub Rock, plus tard associé au New Wave, membre actif de la Jazz Foundation of America, Elvis Costello résume à lui seul plusieurs décennies de musique populaire.
Né Declan Patrick MacManus, Elvis Costello a grandi à Londres et à Liverpool. Fils et petit-fils de musiciens, ses premiers pas sur la voie tracée par ses aînés consistèrent à gratter une guitare en carton dans le salon familial, mais le menèrent bien vite dans les plus fameuses salles de concert de la planète, accompagné des partenaires les plus variés.
Cette autobiographie retrace la formidable carrière de celui qui a désormais sa place dans le Rock and Roll Hall of Fame, entre humour et autodérision lorsqu'il s'étonne de son propre succès, et émotion lorsqu'il se demande à quoi bon écrire encore des chansons que son père défunt ne pourra pas écouter...
Auteur-compositeur-interprète prolifique dont la carrière s'étend sur plus de quarante ans, Elvis Costello a été classé par le magazine Rolling Stones dans la liste des cent plus grands artistes de tous les temps. -
Ceci n'est pas une tulipe ; art, luxe et enlaidissement des villes
Yves Michaud
- Fayard
- Documents
- 26 Février 2020
- 9782213718606
L'inauguration, le 4 octobre 2019, dans les jardins des Champs Élysées à Paris, de la sculpture Bouquet of Tulips « offerte » par l'artiste américain Jeff Koons à la France en hommage aux victimes des attentats terroristes de 2015 a attisé des polémiques mêlant art, spéculation, décision politique et choix esthétiques.
Les qualités esthétiques de ce monument ne sont pas l'objet de ce livre - bien que ces « tulipes » ressemblent plutôt à des objets sexuels qu'on n'a l'habitude ni de montrer ni de nommer.
Il s'agit surtout d'analyser ce dont il est révélateur, la manière dont l'opération s'est déroulée, ce qu'elle nous apprend sur la politique culturelle et l'art contemporains, sur les modes de décision et les intérêts en jeu. Enfin, sur les conceptions actuelles de la ville et, pour le dire sans fard, son enlaidissement systématique.
La question plus générale que pose l'affaire des « tulipes » est en effet celle de l'art dans la ville, celle de la touristification et enfin de l'enlaidissement au nom de la quête de la beauté, du bien-être et du confort. Nos villes (et tout particulièrement Paris) sont devenues des dépotoirs où se mêlent mobiliers urbains plus ou moins design, « oeuvres d'art », panneaux, équipements et aménagements en tous genres.
Il est temps de réfléchir à ces enjeux, fût-ce de manière provocante.
Yves Michaud, philosophe et critique d'art, a dirigé l'école des Beaux- Arts de Paris (1989-1997). Il a conçu et animé L'Université de tous les savoirs (2000-2013). Auteur, entre autres textes sur l'art, de La crise de l'art contemporain (1997) et de L'art à l'état gazeux (2003), il prépare actuellement la suite de ce livre qui portera sur l'esthétique des atmosphères. -
De sa naissance en 1746, en Aragon, jusqu'à sa mort en 1828, à Bordeaux, ce livre raconte les quatre-vingt-deux années de la vie d'un des plus grands peintres de notre temps.Faisant dès l'enfance connaissance avec Zapater qui deviendra son ami de coeur, Goya fait le voyage à Madrid espérant remporter un des concours. Il échoue deux fois, mais, habile stratège, va s'incruster dans la famille de son maître, un certain Bayeu, se fiançant avec sa soeur. Il part alors pour Rome, fait mousser son « succès » à l'Académie de Parme et présente sa candidature pour peindre l'un des choeurs de la basilique du Pilar. Sa carrière débute avec cette fresque... Une seconde période s'ouvre par son mariage et se poursuit à la Chartreuse de l'Aula Dei, puis dans d'autres églises aragonaises qu'il décore ; mais Bayeu l'appelle définitivement à Madrid qui devient sa seconde patrie. Il peint une trentaine de tableaux pour la Fabrique des Tapisseries. C'est le début de sa troisième carrière. Approchant de la quarantaine il réalise des chefs-d'oeuvre : L'Aveugle à la guitare ou La Vue de Madrid. Traversant une période de dépression, le peintre part rejoindre Don Luis, frère du roi. Cette fois, c'est, pour Goya, la révélation. Commence la quatrième période de sa vie : il révèle son génie du portrait. Mais, foudroyé par une attaque qui le laisse sourd et diminué, il passe des mois au lit en proie à des visions sataniques. Vient la dernière période, celle de sa liberté intérieure, avec la publication des Caprices. Nommé peintre de la chambre du roi, cet homme malade va connaître son triomphe. Cette biographie, doublée d'un essai littéraire, est aussi une véritable plongée dans l'Espagne du XVIIIe siècle. Michel del Castillo y fait revivre Goya dans son intimité d'artiste et cette Espagne qui coule dans ses veines. Né à Madrid, de père français et de mère espagnole, Michel del Castillo a évoqué son enfance et son adolescence chaotiques dans nombre de ses livres. Membre de l'Académie royale de Belgique, de nombreux prix ont couronné son oeuvre.
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Tout est permis mais tout n'est pas utile
Daniel Darc, Bertrand Dicale
- Fayard
- Documents
- 29 Mai 2013
- 9782213675657
Daniel Darc s'est éteint brutalement le 28 février dernier. Depuis plus d'un an, il s'entretenait régulièrement avec le journaliste Bertrand Dicale, qu'il avait choisi pour l'accompagner dans la rédaction de son autobiographie Ils approchaient de la fin de la première étape de leur travail, ayant presque terminé les longues discussions au cours desquelles Daniel Darc racontait sa vie, son enfance, l'aventure de Taxi Girl, ses années sombres d'excès et d'errance artistique, sa conversion au christianisme, sa renaissance de chanteur, la popularité et le respect dont il jouissait depuis quelques années auprès du public et des professionnels... « Maintenant, c'est à moi d'écrire », disait-il à la veille de sa mort. Il devait reprendre lui-même la transcription de ses entretiens avec Bertrand Dicale. Et c'est alors qu'il a disparu. En accord avec la famille et les proches de Daniel Darc, ce sont ces entretiens qui sont maintenant publiés, sous le titre qu'il avait lui-même choisi, Tout est permis mais tout n'est pas utile - une citation de la Bible qui éclairait son passé et le guidait dans sa vie au quotidien.
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à demain ! en chemin vers ma liberté
Patrick Poivre d'arvor
- Fayard
- Documents
- 15 Octobre 2008
- 9782213645230
«Merci à TF1 de m'avoir offert ces deux décennies magnifiques. C'est un métier magique et c'est un bonheur de l'avoir exercé ici. Je suis sûr qu'on se reverra très vite. Soyez aussi heureux que cela est possible. Et, comme on dit en Bretagne, À Dieu vat!»
20h35, 10 juillet 2008,conclusion du journal de 20 heures de TF1.
Pendant vingt et un ans, Patrick Poivre d'Arvor a conclu son journal télévisé par: «À demain!» Désormais, la grand-messe du 20 heures sans «PPDA» ne sera plus jamais la même.
Pourquoi TF1 s'est-elle séparée de son présentateur vedette? Comment la rupture a-t-elle été annoncée, vécue, jugée par le principal intéressé et par les téléspectateurs?
Au terme de cet été où il a remis ses pas dans les traces séculaires des pèlerins de Compostelle, celui que près de dix millions de Français regardaient chaque soir sur le petit écran raconte ici son chemin de liberté. -
La terre promise
Johnny Hallyday, Philippe Manoeuvre
- Fayard
- Documents
- 12 Novembre 2015
- 9782213685410
« Fais-moi un bon truc rock'n'roll. Raconte ce qu'on a vécu ici, aux États-Unis. »Johnny Hallyday
Écrit à deux voix, La Terre promise est la rencontre entre Johnny Hallyday et Philippe Manoeuvre. Lancé sur les routes d'Amérique, le rocker s'épanche. Alors que défilent les villes de la tournée américaine 2014 de Johnny (New York, Washington, Boston, Miami, la Nouvelle-Orléans, Dallas, Houston), les deux hommes confrontent leurs visions du rock.
Écrit à cent à l'heure, en mode reportage, le texte raconte l'ultime défi du dernier des rockers - sa conquête des États-Unis, le pays de ses rêves, la « Terre promise » décrite par Chuck Berry. -
Invisible du public, caché dans les coulisses, il veillait sur "ses" artistes en train de chanter sous les projecteurs. Des centaines d'heures debout. Des jours, des mois, des années. Il y gagnera l'amitié de Jacques Brel, de Barbara et de bien d'autres. Né à Sousse, en Tunisie, d'un père exerçant la surprenante profession de goutteur d'huile d'olive, Charley Marouani aura lui-même goûté à pas mal de métiers, de manutentionnaire à photographe, avant de rejoindre son oncle Félix, impresario à Paris. Jacques Canetti, incontournable producteur musical de l'époque, soumet alors à Félix et Charley les noms de trois débutants dont il n'a pas le temps de s'occuper. Parmi eux, Brel. Charley, ému par une de ses chansons, dit simplement : "je choisis Brel". Pendant plus de vingt ans, les deux hommes ne se quitteront plus. C'est Charley qui conduira le grand Jacques à sa dernière demeure, aux Marquises. Dans l'intervalle, Charley Marouani aura pris sous son aile un nombre ahurissant d'artistes : Salvador, Bécaud, Hallyday, Greco, Reggiani, Dassin, Nougaro...et bien d'autres. Après avoir porté l'étoile jaune pendant la guerre et déchargé des camions, c'est lui qui mènera Salvatore Adamo jusqu'au Carnegie Hall. Reprenant un de ses propres vers, Jacques Brel aurait dit qu'il a forcé le destin. Le natif de Tunisie dira plus simplement mektoub...
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1993-2013. Vingt ans après la disparition de Léo Ferré, on réalise que ce créateur hors norme, devenu une idole pour certains enfants de mai 68, était bien plus qu'un auteur-compositeur. Par l'originalité de son écriture et la diversité de son inspiration libertaire brocardant les aliénations et les impostures, l'artiste sans Dieu ni maître fut très souvent divin et magistral. Son oeuvre largement autobiographique qui met en résonance sa vie et ses chansons fait de lui un poète à part entière dans la lignée de ceux qu'il mit merveilleusement en musique : Apollinaire, Baudelaire, Verlaine, Rimbaud sans oublier son ami Louis Aragon. Mélodiste d'instinct, Ferré fut capable d'inventer des symphonies ou des opéras et de se balader avec la même élégance dans les rythmes de son temps, du tango à la pop music. Bref, Léo Ferré est un monument. Pour le visiter, ce dictionnaire ouvre des chemins de traverse qui conviennent particulièrement au sujet, frondeur et rebelle. Il aborde le personnage de biais plutôt que frontalement, par les détails insolites plutôt qu'avec la révérence forcée qu'impose la gloire. On peut l'ouvrir à n'importe quelle page, sauter de l'une à l'autre au gré des renvois, s'arrêter, reprendre. L'ordre alphabétique y cache les doux désordres du coeur. Ainsi en butinant dans cette petite encyclopédie, aux allures de trousseau de clefs ou de puzzle, on devrait s'approcher de la vérité ou plutôt des vérités de Ferré et sentir résonner les vibrations et les colères de "l'Epique époque" et de "la Vie moderne" dont il fut le témoin vigilant, moins engagé qu'enragé, et le chantre visionnaire.