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C'est le livre noir de l'agriculture intensive. Démontant, sans concession, l'absurdité du système, Isabelle Saporta dévoile le véritable coût de notre agriculture, que ce soit en termes économiques, écologiques ou encore, de santé publique. Si tout le monde s'accorde sur le constat d'échec, aucun politique ne veut s'attaquer aux fondements de l'agriculture intensive. Car du porc à la pomme, des tomates au blé, du maïs aux pommes de terre, tous les secteurs de l'agriculture, tout ce qui compose notre assiette, est aujourd'hui produit en dépit du bon sens. Isabelle Saporta met au jour ces rouages extravagants, qui nous ont poussés à faire continuellement les mauvais choix. Autant de décisions aberrantes, aujourd'hui lourdes de conséquences, pour notre santé, notre porte-monnaie, comme pour notre environnement. Pourtant, des solutions existent. Il suffit de tendre l'oreille. N'entendez-vous pas le murmure des anciens ? Ceux qui connaissaient le monde d'avant. Ceux, qui, chercheurs, agriculteurs, et médecins travaillent aujourd'hui d'arrache pied à remettre les champs dans les sillons du bon sens paysan.
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Petit traité d'histoires naturelles au coeur des cités du monde Tome 2 : chlorophylle & bêtes de villes
Nicolas Gilsoul
- Fayard
- Documents
- 16 Mars 2022
- 9782213713649
Les villes étaient notre royaume.
Puis nous y avons croisé les bêtes. Oiseaux, papillons, renards, sangliers, hérissons et kangourous ont surgi et sont devenus citadins comme nous.
La révolution continue. Volubile mais silencieuse, Sa Majesté Chlorophylle marche sur la ville. Hôte, cuisinière et architecte, la Plante entre en scène.
Le lotus sacré de Bangkok navigue-t-il mieux sur les rivières d'asphalte ? Le haricot parisien nous préviendra-t-il à temps de la pollution de l'air ? À Tel-Aviv, les plages bruyantes rendent-elles vraiment sourdes les belles de nuit ? Les chèvres urbaines vont-elles grimper aux arbres de parking ? Et le roi des papillons mexicains fera-t-il avec la verge d'or son grand retour dans nos villes ?
Chlorophylle et ses bêtes nous instruisent. Sur le pavé, elles parlent d'architecture et de géopolitique, de mondialisation et d'ancrage local à la terre, d'inventions et d'innovations, de culture, d'histoire, d'espoir. Et d'amour.
Grâce à ces nouvelles histoires naturelles, l'architecte Nicolas Gilsoul nous entraîne dans un jubilatoire voyage au pays du Vivant. Son école buissonnière, savante et joyeuse, souligne la fragilité de notre monde et réenchante nos villes.
Chevalier de l'ordre des Arts & des Lettres, Nicolas Gilsoul est architecte, paysagiste et docteur à l'Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement à Paris. Professeur à l'École nationale supérieure d'architecture Paris- Malaquais, il enseigne de Zurich à Bruxelles. Lauréat de l'Académie de France à Rome, pensionnaire de la villa Médicis, il a remporté de nombreux prix d'architecture. En 2018, il publie avec Erik Orsenna Désir de villes chez Robert Laffont, dans lequel il explore entre autres les tréfonds de la ville Terrier et les cimes de la ville Canopée. En 2019, il livre sa vision d'une ville refuge, partagée et vivante dans son essai Bêtes de villes paru chez Fayard. Ses petits traités d'histoires naturelles des villes dessinent en chemin de fascinantes perspectives sur le nouveau milieu naturel de l'humanité. -
Spécialiste de la physique du globe et de la géochimie, prix Crafoord pour ses travaux scientifiques, Claude Allègre a été ministre de l'Education nationale, de la recherche et de la technologie de Lionel Jospin. Il s'est distingué au printemps 2007 par des plus extrêmes réserves vis-à-vis de la candidature de Ségolène Royal à l'élection présidentielle. Il a récemment été l'auteur de deux grands succès de librairie, publié conjointement par Plon et Fayard : Ma vérité sur la planète (contre les thèses de Nicolas Hulot) et La Défaite en chantant.
Il a publié de nombreux livres chez Fayard, parmi lesquels : L'Ecume de la Terre (1983 et 1999), De la Pierre à l'étoile (1985 et 1996), Economiser la planète (1990), Introduction à une histoire naturelle (1992 et 2001), La Défaite de Platon (1995), Dieu face à la science (1997), et Un peu de science pour tout le monde (2003).
De février 2007 à février 2008, Claude Allègre a tenu un journal dont l'exergue est cette citation de Montaigne : « J'ai pu me mêler des charges publiques sans me départir de moi de la largeur d'un ongle. » C'est ce qu'on peut reconnaître à Claude Allègre : il n'a pas sa langue dans sa poche et n'a pas la langue de bois. Il alterne ici l'évocation de sa vie de savant, bien plus discrète que l'autre, mais foisonnante, et sa vie publique plus turbulente : ici se trouvent dévoilés les dessous de l'« ouverture » sarkozyste et éclairés de manière inégalée les circonstances de la défaite de la candidate socialiste et ses conséquences.
Le ton d'une seconde exergue donne le « la » de cet ouvrage riche d'anecdotes, corrosif et coruscant : « Ne sois pas plus sage que nécessaire, tu deviendrais stupide » (L'Ecclésiaste). -
Cessons de tuer la terre pour nourrir l'homme !
Jean-marie Pelt
- Fayard
- Documents
- 28 Mars 2012
- 9782213665733
Le « Grenelle de l'environnement » a prévu de réduire de moitié l'utilisation de pesticides à l'horizon 2018. Maintes questions se posent en effet depuis des années sur leurs effets sur la santé, et il est tout à fait probable que la disparition totale des abeilles dans certaines régions est due à leur emploi intensif. Aussi doit-on envisager dès à présent le remplacement de ces produits, que ce soit dans les vastes exploitations agricoles, dans les jardins grands et petits des « rurbains », voire dans ces cultures miniatures qui agrémentent les balcons et terrasses des citadins. De nouvelles stratégies doivent permettre à ces adjuvants de la vie, de la beauté et de la fécondité des plantes, qui font aujourd'hui l'objet d'intenses recherches (stimulation des défenses naturelles des végétaux, utilisation de produits peu ou pas nocifs, développement de plantes qui « dépolluent » les sols, symbiose avec des champignons, etc.), d'éviter le recours systématique à des produits chimiques.
Botaniste et fervent écologiste avant l'heure, Jean-Marie Pelt fait ici le point sur l'ensemble de ces perspectives prometteuses et parfois très originales dont certaines sont d'ores et déjà mises en oeuvre à travers le monde. -
Pour le « Monsieur Plantes » bien connu des lecteurs, le point sur les médicaments présents et à venir issus directement de la nature, du ginkgo au ginseng, du millepertuis à l'if, du pavot au tabac et même au cannabis, des venins aux analgésiques et anticancéreux issus de la mer... Face aux molécules de synthèse, le grand retour annoncé de la pharmacopée naturelle. Jean-Marie Pelt est professeur de biologie végétale et de pharmacologie à l'Université de Metz, président de l'Institut européen d'écologie. Il a publié chez Fayard De l'Univers à l'être, Dieu de l'univers : science et foi, Le Tour du monde d'un écologiste, Au fond de mon jardin, Des légumes, Des fruits, Le Jardin de l'âme, Les Plantes transgéniques et La Terre en héritage.
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Darwin a laissé un Tour du monde d'un naturaliste. Sur ce modèle et sur celui, plus connu, du Phileas Fogg de Jules Verne, Jean-Marie Pelt raconte en quarante étapes le périple planétaire d'un spécialiste et défenseur de l'environnement.
Partant de son village lorrain natal, il longe le Rhin, traverse les forêts d'Europe centrale, remonte vers la Russie, sillonne la Sibérie avec une étape obligée au bord du lac Baïkal, rejoint l'Alaska, descend sur Mexico, remonte l'Orénoque jusqu'à la forêt amazonienne, avant de gagner l'île de Pâques, le Bangladesh, les Maldives, le Kenya, les rives du Nil, le Liban, la Grèce, le Ténéré, pour finir sur la Côte d'Azur.
Chaque station est l'occasion d'évoquer les ravages causés par l'homme à l'écosystème planétaire _ pollution des fleuves, déforestation, pluies acides, érosion des sols, destruction de la couche d'ozone, réchauffement de l'atmosphère, mégapoles et grands travaux, accidents nucléaires, déchets toxiques, etc. _ mais aussi parfois les initiatives prises pour le protéger ou le restaurer.
Ce livre " vert " sur l'état de la planète, écrit dans le style alerte et imagé qui séduit tant le public de plus en plus large de Jean-Marie Pelt, " l'homme qui sait faire parler les plantes ", est promis à devenir un classique de l'écologie moderne.
Jean-Marie Pelt est professeur de biologie végétale et de pharmacognosie à l'université de Metz, président de l'Institut européen d'écologie. -
A l'exception de quelques climato-sceptiques, la cause est entendue : nous, occidentaux en particulier, sommes responsables de la formidable accélération du changement climatique enregistrée depuis un demi-siècle. Nous, notre société de consommation productiviste et les émissions massives de CO2 relâchées dans l'atmosphère. Pour contrer ce phénomène, un nouvel indicateur a été créé et mis à toutes les sauces : le carbone. On calcule les empreintes carbone de tous nos faits, gestes et entreprises, on veut instaurer une taxe carbone, on spécule sur les bourses au carbone. Le carbone serait donc notre nouvelle boussole, à l'aune de laquelle nous pourrions mesurer tous nos actes afin d'inverser le cours des choses. Dans cet essai enlevé, Frédéric Denhez révèle la gabegie que recouvre cette dictature du carbone. Car hélas, c'est l'arbre qui cache la forêt ou plutôt l'indicateur qui permet au système de s'acheter - fort cher - une bonne conscience écologique pour continuer de plus belle. Il montre de manière claire et implacable quelles sont les autres critères qu'il faut prendre en compte pour redonner à notre société un avenir plus radieux et quelles solutions, plus contraignantes pour le système, doivent être mises en place au plus tôt.
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Carnets de voyage d'un botaniste
Jean-marie Pelt, Franck Steffan
- Fayard
- Documents
- 11 Septembre 2013
- 9782213675343
Il y a vingt ans Jean-Marie Pelt publiait avec un franc succès son Tour du monde d'un écologiste. Il remet ici ses pas dans les siens, non plus pour dénoncer les déprédations subies par la planète, mais pour nous faire partager l'émerveillement du savant face à l'infinie diversité de sa parure végétale, liée à la disparité des sols et des climats rencontrés. Son périple le conduit de l'Afghanistan en guerre à l'ensemble du Proche et Moyen-Orient où il cherche en vain la trace des roses d'Ispahan, de l'Afrique subsaharienne où, initié au vaudou, il fait connaissance avec les pouvoirs des plantes hallucinogènes, à ces précieuses réserves que constituent les îles et archipels, des Seychelles aux Maldives, de Maurice aux Canaries, avant de rentrer, tel Ulysse, dans son canton aux trois frontières à deux pas de Schengen, où un " gisement d'orchidées unique par la richesse de ses espèces " donne l'occasion au botaniste d'épiloguer sur les moeurs comparées de ces étranges végétaux et de ce non moins singulier animal qu'est l'homme. À quatre-vingts ans sonnés, plus « vert » que jamais, Jean-Marie Pelt, « l'homme qui aimait les plantes », livre là toute la mémoire de ses savoirs et de ses émerveillements face à une nature dont il s'est fait l'inlassable défenseur.
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Nouveau tour du monde d'un écologiste
Jean-marie Pelt, Franck Steffan
- Fayard
- Documents
- 7 Septembre 2005
- 9782213640549
Une évidence : quand on a parcouru l'ensemble du système solaire, la Terre est bien notre seule oasis. Le nouveau tour du monde de Jean-Marie Pelt débute à Tenerife, aux Canaries, où l'on découvre les conditions ayant présidé aux origines de la vie. Parcourant cette île du littoral jusqu'au sommet du volcan, se succèdent des zones de végétation comme empilées les unes sur les autres au fur et à mesure qu'on prend de l'altitude. Tenerife représente une sorte de planète en miniature, une magnifique leçon d'écologie, avec ses plantes extraordinaires.
Des étranges mares salées de Lorraine aux vastes prés salés du Mont-Saint-Michel et, de là, aux marais de Kaw en Guyane, on suivra ensuite le travail de ces hommes engagés dans de minutieuses enquêtes afin de comprendre le fonctionnement de la nature. Comment vivent, par exemple, d'étranges oiseaux et d'énormes caïmans à Kaw, dans une région où aucun homme ne s'était jamais aventuré. Ailleurs, où il s'est au contraire trop aventuré, la nature est mise à mal. L'Espagne, qu'un écureuil pouvait jadis traverser en sautant d'arbre en arbre des Pyrénées à Gibraltar, est devenue, en certains lieux, un désert. La Grèce également, et Platon déjà s'en désespérait. De même Nauru, dans le Pacifique, Haïti, la mer d'Aral ont été dévastées. Seul miracle, le petit royaume du Bhoutan, coincé entre l'Inde et la Chine, reste un véritable Eden écologique.
Ce nouvel ouvrage de Jean-Marie Pelt fait suite au Tour du monde d'un écologiste paru en 1990. On y découvre concrètement, à l'aide de multiples exemples, ce qu'est l'écologie dont on parle tant mais que l'on connaît si peu. -
J'ai rencontré Dieu tout petit, sur les genoux de mon grand-père, au fond de son jardin. Avec de telles racines, la vie devait tout naturellement m'amener à l'écologie. Je m'y consacre depuis deux décennies, et j'ai décidé, après ce long parcours, de lire la Bible.
Dans une société qui privilégie le progrès scientifique et technique, dans un monde devenu radicalement urbain, le nomadisme et le ruralisme bibliques apparaissent comme surannés. Pour un jeune, la lecture de la Bible est aussi plate que l'électro-encéphalogramme d'un coma dépassé, aussi insolite qu'un troupeau de manchots à l'Equateur... De fait, on aura vite saisi que les projets, les valeurs de notre époque sont en opposition avec la Bible. Ces contradictions sont soulignées d'un bout à l'autre de l'ouvrage et chacun comprendra que nous sommes acculés à un choix clair: l'esprit de modernité ou l'esprit biblique, dont on découvrira qu'il est, en fait, on ne peut plus d'avant-garde.
Et c'est ici que la Bible a un message à délivrer à l'écologie, donc à nous tous; car, pour elle, le sort de l'homme et de la nature sont étroitement liés. Que l'homme s'en éloigne, qu'il malmène la Création et aussitôt celle-ci, par une colère, une sécheresse, une pollution, sanctionne ces transgressions.
Au long de ce périple, j'évoque des épisodes ou des personnages de ma propre existence. Ma vie? Cette histoire étrange, en vérité, commencée dans un jardin comme au Paradis terrestre; puis, après la guerre et l'exclusion _ le sort commun des émigrés _, suivie du temps de la science triomphante, comme s'il m'avait été donné de goûter à l'Arbre de la connaissance du bien et du mal. Mais je ne me souviens pas du goût du fruit défendu. A moins que, oui, sans doute est-ce cela...
Jean-Marie Pelt est professeur de biologie végétale et de pharmacognosie à l'université de Metz, président de l'Institut européen d'écologie. Son dernier livre: Le Tour du monde d'un écologiste. -
La loi de la jungle ; l'agressivité chez les plantes, les animaux, les humains
Jean-marie Pelt, Franck Steffan
- Fayard
- Documents
- 10 Septembre 2003
- 9782213653228
Compétition pour la lumière dans la forêt où les arbres les plus chétifs meurent étouffés par les plus forts ; conquête massive de territoires par de redoutables envahisseurs ; déploiement d'armes chimiques sophistiquées : les plantes ont mille manières de se faire la guerre. Mais nul ne dirige ces entreprises belliqueuses, car les plantes sont un monde sans chef.
Les animaux s'affrontent pour la nourriture, le territoire, le partenaire sexuel, la protection des petits. Mais, à travers l'évolution, la nature a inventé d'habiles stratagèmes visant à réguler leur agressivité ; on les voit se mettre en place et se perfectionner chez les poissons, les oiseaux et même les loups. Ils échouent malheureusement chez les rats... et chez les humains. En effet, nous sommes loin de nos cousins les Bonobos, ces grands singes qui, fidèles au slogan de mai 68, font l'amour mais pas la guerre.
Les humains ont tenté de tout temps de maîtriser leur agressivité qui menace si dramatiquement notre espèce, mobilisant à cette fin les philosophies, les religions, la psychologie, la sociologie. Force est de constater qu'ils n'y sont point parvenus. Y parviendront-ils et comment ? Peut-être en s'inspirant des modèles que nous offre la nature...
Jean-Marie Pelt est professeur émérite de biologie végétale et de pharmacologie à l'Université de Metz et président de l'Institut européen d'écologie. Il a notamment publié chez Fayard De l'Univers à l'être, Dieu de l'univers : science et foi, Le Tour du monde d'un écologiste, Au fond de mon jardin, Des légumes, Des fruits, Le Jardin de l'âme, Les Plantes transgéniques, La Terre en héritage, Les Nouveaux Remèdes naturels, Les Langages secrets de la nature, Les Epices et L'avenir droit dans les yeux. -
C'est le livre contre le front anti-viande. Un essai pour les agriculteurs, les lobbyistes et les consommateurs. René Laporte et Pascal Mainsant nous démontrent scientifiquement l'absurdité et la dangerosité des discours idéologiques et souvent non prouvés de certains, tiers mondistes, écologistes, philosophes et/ou éthologues, défenseurs de la protection animale et du végétarisme. Un front anti-viande, depuis quand, qui, raisonnable ou absurde ? Il traite les accusations les plus récurrentes, l'élevage et l'éthique, l'élevage affameur de l'humanité par détournement, l'élevage et le réchauffement de la planète, la consommation de viande et la dégradation de la santé, etc Ils nous expliquent ce que serait un monde sans élevage, historiquement, socialement, politiquement, scientifiquement. Un livre pour alimenter la controverse déséquilibrée et nous guider pour mieux comprendre et éviter les confusions bien légitimes qui nous habitent.