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Trois fermiers s'en vont au bal
Richard Powers
- Le Cherche-Midi
- Lot 49
- 27 Novembre 2014
- 9782749128627
Tout commence par une photo, désormais célèbre : celle prise par August Sander de trois fermiers sur une route de campagne à la veille de la Première Guerre mondiale. Pourquoi cette photo obsède-t-elle tant le narrateur, depuis qu'il l'a vue par hasard dans un musée de Detroit ? Peter Mays, un jeune journaliste de Boston, saura-t-il percer l'énigme de son étrange ressemblance avec l'un des fermiers de la photo ? Qu'est-il advenu de ces trois jeunes hommes ? Telles sont les questions que se pose le lecteur, et auxquelles vont devoir répondre les protagonistes du roman de Richard Powers. De l'Europe dévastée par la guerre de 14-18, où nous suivons les pérégrinations tragi-comiques des fermiers, jusqu'à l'Amérique contemporaine, au jeu des destins croisés et contrariés, en convoquant au passage quelques grandes figures tels Henry Ford Richard Powers se livre ou Sarah Bernhardt. A la fois saga familiale, roman picaresque et méditation sur la façon dont l'Histoire redistribue les cartes, Trois fermiers s'en vont au bal, premier roman de Richard Powers, a valu à celui-ci d'être cité par le magazine Esquire comme l'un des trois plus grands écrivains de la décennie, aux côtés de Martin Amis et Don delillo.
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" De loin le roman le plus accessible et le plus direct de Richard Powers. Le plus bouleversant et le plus ambitieux, aussi. "Michiko Kakutani, The New York Times Après le succès public et critique rencontré par Le Temps ou nous chantions et Générosité, le nouveau roman de Richard Powers.
1830. La famille Clare crée à Boston une petite entreprise de savon. Celle-ci va évoluer au rythme des États-Unis et devenir, un siècle et demi plus tard, une véritable multinationale. Des plantes médicinales aux cosmétiques, détergents et autres insecticides, des pionniers inventifs au règne de la communication et du libéralisme, le chemin sera long et impitoyable. 1998. Laura Bodey, 42 ans, divorcée, mère de deux enfants, travaille dans l'immobilier à Lacewood, Illinois, siège des usines de Clare Inc. Sa vie va basculer et son destin converger d'une façon inattendue avec celui de la multinationale, faisant d'elle une victime révoltée par l'idée de fatalité. Après Trois fermiers s'en vont au bal et Le Temps où nous chantions, Richard Powers ausculte l'influence du libéralisme sur la vie quotidienne et les destinées individuelles. Animé à la fois par une vision globale et une rare puissance émotive, il plonge le lecteur dans les contradictions de la société de consommation, et met en scène avec brio et tension les gains et les pertes auxquels est confronté l'humain." À la fois subtil, provocateur et d'une rare puissance littéraire, Richard Powers nous lance un avertissement de façon beaucoup plus efficace que quiconque depuis très longtemps : consommateurs, méfiez-vous ! " Rick Moody -
Après Trois Fermiers s'en vont au bal et Le Temps où nous chantions, Richard Powers nous livre ici l'un de ses romans les plus puissants et les plus aboutis.
Fin des années 1980, DeKalb, Illinois. Eddie Hobson, Ailene, et leurs quatre enfants, ont toujours formé un clan très soudé. Mais lorsque Eddie est frappé par une étrange maladie, la mécanique familiale se dérègle et les secrets de ce père pas comme les autres font peu à peu surface. Pourquoi ce professeur d'Histoire charismatique a-t-il élevé ses enfants, aujourd'hui adultes, dans l'amour de la culture, du divertissement des énigmes et des jeux d'esprits, en les tenant toujours éloignés des réalités de leur temps ? Et quelle est cette longue histoire qu'il élabore depuis près de trois décennies derrière une porte close ? Alors qu'Eddie s'est enfui de l'hôpital pour une destination inconnue, le plus jeune de ses fils, Eddie Jr, part à sa recherche. Petit à petit, l'histoire du père se dévoile et avec elle, c'est tout le XXe siècle qui défile, de l'exposition universelle de New York en 1939 aux essais nucléaires de Los Alamos, en passant par un projet grandiose de Walt Disney, destiné à entretenir l'optimisme des populations durant la Seconde Guerre mondiale. Dans cet éblouissant roman polyphonique, Richard Powers s'intéresse à l'industrie du divertissement, de Hollywood à Disneyland, et questionne notre besoin d'évasion. Il nous montre, à la lumière d'un demi-siècle d'une histoire passionnante, comment ce qui nous édifie, que ce soit la famille ou la culture, nous emprisonne également. -
Le plus beau roman après Le Temps où nous chantions.Un soir, la police sonne à la porte de Peter Els, un compositeur solitaire à la vie bien rangée. La Sécurité nationale veut l'entendre à propos d'une infection bactériologique suspecte dans un hôpital voisin. Bien qu'il n'ait rien à voir avec cette affaire, Peter, affolé, prend la fuite. Et la rumeur commence à enfler, relayée par Internet et les médias, on le soupçonne d'être un terroriste. En quelques jours, sa vie bascule. Durant son long voyage à travers le pays, Peter va mettre à profit cette mésaventure pour renouer avec toute la puissance de son art, qu'une existence trop tranquille avait émoussé.
Après Le temps où nous chantions, Richard Powers revient ici à son amour passionné de la musique et fait défiler toute la bande-son du xxe siècle. C'est une véritable fugue qu'il nous offre. Fugue au sens musical du terme. Fugue pour échapper à une société de surveillance qui ne nous laisse d'autre choix que de devenir clandestins. Fugue dans le passé où se trouvent, peut-être, les solutions à un présent problématique. Fugue face à la mort qui, inexorablement, se profile... Avec ce portrait d'un homme littéralement hanté par la musique, Powers donne à ses thèmes de prédilection une ampleur inégalée et s'impose comme l'un des romanciers les plus fascinants de la littérature américaine. -
L'événement Lot49 de la rentrée !
16 juillet 1945 : la première bombe atomique est testée à Los Alamos, au Nouveau-Mexique. Au moment précis de l'explosion, Robert Oppenheimer, Leo Szilard, et Enrico Fermi, trois des principaux scientifiques responsables du projet, sont mystérieusement " transportés " en 2006, à Santa Fe. Recueillis par Ann, une bibliothécaire, et son mari Ben, les trois savants déboussolés vont devoir s'adapter tant bien que mal à leur nouvelle vie, à ce monde que leurs recherches ont radicalement changé. Après avoir appris l'horreur engendrée par leur création (Hiroshima...) et les funestes conséquences de celle-ci, ils ne tarderont pas à entreprendre, des États-Unis au Japon, une croisade pacifiste visant au désarmement total. Entre l'armée et les scientifiques, qui voient leur " apparition " d'un mauvais oeil, les groupes religieux, qui assimilent leur présence à une prophétie biblique, et une société médiatique qu'il faut apprendre à manipuler, nos trois larrons vont avoir fort à faire. À partir de cette hypothèse irréelle, Lydia Millet nous livre avec ce roman désopilant et d'une imagination réjouissante une remarquable analyse des liens qu'entretiennent science, politique et religion dans l'Amérique d'aujourd'hui, et l'effort permanent de ces trois domaines pour diriger nos vies. En reine des dialogues et des situations absurdes, l'auteur, à l'instar d'un Richard Powers, sait combiner vertige de la science et subtilité de l'intrigue comme peu d'autres écrivains. On pense à Murakami et à Don DeLillo, autant qu'à Twain et Vonnegut. -
Evenson ou l'ambassadeur du cauchemar nous offre un nouveau chef-d'oeuvre littéraire. Capable de l'humour le plus noir, plongeant ses personnages dans l'acide de situations extrêmes, Brian Evenson revient aujourd'hui avec ces textes forts et dérangeants, où l'absurde cache souvent une logique instable ou une terrible vérité.
Qu'il s'agisse du coeur d'un bébé qui bat dans la poitrine de son ours en peluche, d'un homme qui perd son bras, ou de la puissance dévastatrice de la poussière sur une autre planète, ce sont, toujours, le corps humain et sa psyché fragile qu'Evenson explore, grâce à son écriture à la fois épurée et tranchante.
Distillant le doute, jouant avec le suspense et l'incompréhension, il réussit à créer des ambiances aussi tangibles qu'irréelles, avec, en perpétuelle ligne de mire, la chute sans cesse recommencée de l'homme. Avec Evenson, le cauchemar a trouvé son ambassadeur.
Ce que la presse a dit :
" Une terrible puissance combinée à un humour ravageur. "Le Monde" Un univers dont on ressort sidéré mais admiratif. "L'Obs" Une oeuvre obsédante et vertigineuse. "Télérama -
Dans ce nouveau roman ébouriffant de l'auteur espagnol le plus doué de sa génération, qui joue la carte truquée de l'absolue vraisemblance, Robert Juan-Cantavella dépeint avec un humour féroce cet univers de la consommation où nous croyons vivre.Trevor Escargot est envoyé pour faire un reportage à Marina d'Or, un immense bloc de béton édifié sur la côte du Levant, dans le but de vendre " le bonheur aux masses ". Sa valise bourrée de cachets et autres substances hallucinogènes ne sera pas de trop. Ce qui tombe bien, puisqu'on ne peut pas attendre d'Escargot, adepte d'un " punk journalism " dérivé du gonzo, un article classique et ronronnant sur le vacancier moyen. Se méfiant des pièges de la narration réaliste, il lui préfère, au choix et dans le désordre, la pure affabulation, la parodie malicieuse, le mensonge sincère, la spéculation kamikaze, l'absurdité gratuite, l'irresponsabilité immédiate.
Au fil de ses pérégrinations dans les installations aussi futuristes que désespérantes de Marina d'Or, Escargot, qui recherche la philosophie particulière de ces centres de vacances, observe et relate, avec une sobriété qui n'est pas sans évoquer celle du héros de Las Vegas Parano. Ce faisant, il va faire des rencontres étonnantes, et son séjour, vite transformé en une quête haletante de l'El Dorado perdu, atteindra son point culminant avec la visite du pape à Valence, à l'occasion des Ves Rencontres mondiales des familles.
Dans ce roman qui joue la carte truquée de l'absolue vraisemblance, Robert Juan-Cantavella dépeint avec un humour féroce cet univers de la consommation où nous croyons vivre. -
Le chat Krazy Kat et la souris Ignatz Mouse, héros du célèbre comic strip créé par George Herriman, ont fait sourire les Américains de 1913 à 1944. Le romancier Jay Cantor a imaginé la suite de leurs aventures dans un monde en plein bouleversement. Déprimée par l'ère atomique, la fragile Krazy a renoncé au vaudeville, à la joie, à l'aventure. Pour lui redonner goût à la vie, son comparse Ignatz va essayer sur elle tous les grands remèdes du XXe siècle : le cinéma hollywoodien, la contestation marxiste, le freudisme à la sauce yankee et même la sexualité sadomasochiste... Jay Cantor entraîne ses personnages, ainsi que le lecteur, dans un maelstrm effréné et satirique, éprouvant avec irrévérence le couple absurde que forment l'énamourée Krazy et le vicieux Ignatz. À travers cette relecture iconoclaste, Jay Cantor prouve que les héros ont la vie dure et que la culture pop est une matière précieuse pour les romanciers. Il passe à la moulinette de sa plume explosive les mythes de l'Amérique moderne en réussissant le tour de force ultime : rendre drôles et émouvants des personnages d'encre et de papier qui découvrent, à leur corps défendant, que quelque part, dans un monde autre qu'imaginaire, existe une dimension intrigante : la dimension humaine.
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Entrez dans le monde explosif de Vanessa Venselka !
Dans une Amérique parallèle au bord de l'explosion, Della, jeune paléontologue éprouvée par la vie, cherche refuge dans d'étranges activités : elle collectionne des photos d'immolations célèbres, joue avec des rats morts, déclenche de fausses alertes à la bombe. La réalité la rattrape le jour où un attentat frappe le centre commercial voisin. La ville s'enfonce alors peu à peu dans un climat de violence et de répression policière. Della décide de rejoindre un groupuscule radical, avec pour seule perspective l'enfer sur terre. La langue nerveuse et inventive de Vanessa Veselka rappelle à certains moments Thomas Pynchon. Drôle, poignant et formidablement actuel, Zazen brosse le portrait d'une Amérique obsédée par les attentats et la désinformation, nous offrant une vision dynamitée et fantasmagorique du monde tel qu'il est peut-être déjà. D'abord publié sous forme électronique, le roman a très vite conquis un large public, imposant son auteur comme l'une des voix les plus prometteuses et les plus originales de sa génération. Zazen a obtenu en 2012 le prestigieux prix PEN/Robert W. Bingham Prize. -
" Prodigieux ! "New York Times" Un cocktail d'histoire et d'imagination à la fois complexe et réjouissant. Une réussite majeure ! "The Washington Post
1994, Californie du Sud. Hal Lindley, modeste fonctionnaire, sent sa vie lui échapper. Sa vie conjugale, en particulier. Sa femme, Susan, pourra-t-elle se contenter longtemps d'un homme comme lui, sans horizon, ni matériel ni spirituel ? Ne va-t-elle pas bientôt lui préférer son collègue de bureau, Robert, jeune loup aux dents longues ? Dans une tentative éperdue de changer la donne, Hal prend le pari fou de quitter son existence désespérément normale pour partir à la recherche de T., le patron de Susan, mystérieusement disparu dans la jungle du Belize. Mais à vouloir ainsi dépasser ses propres limites pour regagner son respect et celui des autres, Hal ne réalise pas encore à quel point, en quittant la civilisation, il se met en danger. Après Comment rêvent les morts, Lydia Millet se demande s'il nous est possible d'aller au-delà de nos vies paralysées par les conventions. À la fois satire sociale, comédie noire et drame psychologique, ce voyage au coeur des ténèbres d'un Américain moyen en pleine crise existentielle, qui rappelle J. M. Coetzee et Paul Auster, a été salué, lors de sa sortie aux États-Unis, par une critique unanime." Prodigieux ! " The New York Times " Un cocktail d'histoire et d'imagination à la fois complexe et réjouissant. Une réussite majeure ! " The Washington Post -
" Christopher Miller a réussi l'impossible : il a écrit le livre le plus drôle de l'année, peut-être de la décennie ! " S.F Gate" Christopher Miller a réussi l'impossible : il a écrit le livre le plus drôle de l'année, peut-être de la décennie ! "SFGate Écrivain génial ou navrant tâcheron ? Le moins qu'on puisse dire, c'est que Phoebus K. Dank, auteur prolixe de science-fiction à l'existence calamiteuse, inventeur pathologique et obsédé sexuel, n'a jamais fait l'unanimité. Pour preuve, ce roman-encyclopédie que lui consacrent William Boswell et Owen Hirt, critiques partiaux et frères ennemis. Le premier est un spécialiste de l'oeuvre de Dank, mais aussi son ami et son plus grand admirateur ; le second, accessoirement suspecté d'avoir assassiné Dank, a une opinion exécrable de l'écrivain. Dans leur guide raisonné des écrits - et manies - de Dank, les deux hommes s'affrontent, chacun livrant sa vision de l'oeuvre et sa version des faits, entre aveuglement éperdu et mépris souverain. Bien vite, cependant, les apparences vont se révéler trompeuses et le lecteur n'aura d'autre choix que de jouer les détectives pour tenter de percer le secret de la mort de Dank - et de sa vie.
Tour à tour faux guide consacré à un auteur imaginaire, véritable hommage à la littérature de genre - et à Philip K. Dick -, critique du milieu littéraire et enquête policière,
L'Univers de carton est un jeu de piste hilarant et fascinant, dans la mythique lignée de
Feu pâle de Nabokov. -
Après Le Tunnel, le nouveau chef-d'oeuvre de William Gass.Joseph Skizzen est un fils d'immigrés autrichiens ayant fui leur terre natale à l'orée de la Seconde Guerre mondiale pour se réfugier aux États-Unis. La vie entière de Joseph est placée sous le signe de l'imposture. Ses parents se sont fait passer pour Juifs afin de négocier leur fuite. Puis le père a abandonné sa famille du jour au lendemain. Livré au " rêve américain ", Joseph a grandi, guidé par une règle unique : rester dans la médiocrité pour ne pas se faire remarquer. Devenu professeur de musique, Skizzen, gagné par la misanthropie, a installé dans son grenier un musée particulier : le musée de l'Inhumanité. Il y accumule les témoignages de la nature fondamentalement mauvaise de l'homme.
D'une écriture éminemment musicale, le roman de Gass est d'une virtuosité incroyable. On y croise des personnages inoubliables, comme une vendeuse de voitures reine du gospel, une bibliothécaire défraîchie, une prof de français nymphomane... Ou quand la sérénité tente difficilement de s'insinuer dans la peinture tragi-comique d'un monde voué à l'entropie.
Dès son premier roman, La Chance d'Omensetter, en 1966, William H. Gass est reconnu comme l'un des écrivains les plus prometteurs depuis Faulkner. Il faudra attendre 1995 pour lire son deuxième opus, Le Tunnel. Le Musée de l'Inhumanité est son troisième roman publié en France." De tous les écrivains vivants, William Gass est sans conteste le plus acide et le plus fécond, que ce soit dans l'usage de la langue, des idées, de la forme, dans l'usage, surtout, d'une colère irrépressible. " The New York Times -
Amour, solitude et taxidermie.Peu de temps après la perte de son mari, Susan hérite de la maison d'un oncle qu'elle connaissait peu. En visitant la demeure, elle découvre la passion de celui-ci pour la taxidermie. Chaque pièce, chaque chambre est remplie d'animaux empaillés, certains dans des décors artificiels. Dans cette immense maison, Susan évolue et se perd au milieu des animaux, des souvenirs et des fantômes. Mais, bientôt, sa solitude est rompue. Jim, un homme marié qu'elle fréquente, la rejoint, ainsi qu'un groupe de vieilles femmes. En même temps que la paix, Susan cherche l'entrée d'un sous-sol figurant sur les plans de la maison mais dont l'accès demeure introuvable...
Dans la veine de
Comment rêvent les morts et
Lumières fantômes, Lydia Millet interroge la manière dont nous affrontons la perte, que ce soient la mort, la séparation ou l'extinction. Peut-on vivre avec ses peurs et ses fantômes ? Sont ici décortiqués, avec un talent et une précision hors pair, les ressorts de l'anéantissement et de la réinvention, de la parentalité et de l'acceptation. -
Les années 1980 ont eu leur Bûcher des Vanités, les années 2010 ont leur Singularité Nue. Casi est un avocat new-yorkais qui n'a jamais perdu un procès. Fils d'immigrants colombiens, il vit chichement à Brooklyn jusqu'au jour où un collègue lui propose le crime parfait qui le mettra définitivement à l'abri du besoin. Devant cette opportunité, c'est d'abord son sens éthique de la justice et de la morale qui va vaciller, puis sa personnalité, enfin, son univers tout entier...
C'est une façon de résumer le livre. Il y en aurait d'autres, beaucoup d'autres, tant les événements qui se multiplient autour de Casi sont nombreux et variés.
Une singularité nue est en effet un roman hors normes, si atypique qu'il n'a d'abord pas trouvé d'éditeur. Sergio De La Pava l'a donc publié à compte d'auteur et cet ouvrage est devenu un véritable phénomène, couronné par de nombreux prix et élu Meilleur roman de l'année par les médias. Ambitieux et hilarant, truffé de personnages attachants, à la fois réaliste et hystérique, voici un thriller incroyable qui force l'admiration par ses dimensions dantesques et son sens jazzé de la phrase.
" Fascinant. " The Times" Un des meilleurs romans parus cette année. Une expérience enthousiasmante... Une réponse excitante aux scénarios habituels qu'on trouve dans les séries télé et la plupart des polars... " The Wall Street Journal -
Après avoir créé le monde, les dieux sont montés dans un bus et ont bu comme des trous. Une littérature délirante, hilarante, excellente, dont il est impossible de ressortir entier. Divin Scrotum s'attaque en toute simplicité aux origines de l'univers. Après avoir créé le monde, les dieux sont montés dans un bus, ont bu comme des trous et pris toutes sortes de drogues, puis ils ont roupillé quelques millénaires avant de décider de mettre leur inventivité au service de la vie, de la mode, des armes à feu, des substances illégales, du sexe débridé et de tout ce qui fait la splendeur de la race humaine. Après
Mégalomachine et
Exécution !, on sait qu'avec Mark Leyner il faut s'attendre à tout et son contraire.
Divin Scrotum raconte donc, en mode psycho-lubrique, la naissance du monde mais aussi, et surtout, la vie de Ike Karton, " boucher au chômage, hérétique incorrigible et dandy sauvage " pour lequel les dieux se sont pris de passion.
Comme dans ses précédents livres, l'auteur nous entraîne dans une expérience pyrotechnique hilarante. Écrit dans la langue riche et saturée qui est sa marque de fabrique, Divin Scrotum se permet tout, avec une désinvolture prodigieuse et virtuose qui laissera le lecteur comme essoré par cette cosmogonie de la dérision.