"Conversations" est une série de vingt entretiens donnés par le légendaire compositeur Steve Reich.
Figure de proue du mouvement minimaliste aux côtés de Philip Glass ou Terry Riley, sa musique a influencé nombre de jeunes musiciens, chorégraphes ou artistes.
Il s'entretient ici avec des collaborateurs, des compositeurs, des musiciens influencés par son travail. On retrouve des grands noms tels que Brian Eno, Johnny Greenwood (Radiohead) ou la chorégraphe Anne Teresa de Keersmaeker. Avec eux, il revient sur sa carrière, ses inspirations, son approche de la composition...
Ces discussions libres et sans filtre permettent d'entrer en profondeur dans la vie, la pensée et l'oeuvre de Reich. Et de découvrir ainsi les cheminements par lesquels s'est échafaudée la musique de ce compositeur majeur.
Né à New York le 3 octobre 1936, Steve Reich a été dans les années 1960, avec Philip Glass ou Terry Riley, la figure de proue du mouvement minimaliste. Nourri d'influences de tous horizons (du classique au jazz, en passant par la pop, le rock ou encore les musiques non-occidentales), sa musique est jouée dans le monde entier par des orchestres d'envergure. Il a ainsi acquis une place de premier plan, influençant nombre de jeunes musiciens, chorégraphes ou artistes.
Les jeunes cadres ambitieux ne sont plus ce qu'ils étaient ! Des hippies d'hier, les nouveaux yuppies ont hérité du refus des normes. Ou tout au moins de « certaines » normes. Tout leur secret réside dans cette combinaison de contre-culture, de valeurs progressistes et de surconsommation.
Le Monopole de la vertu retrace le parcours de cette « classe managériale » : revirements, hypocrisie, stratégies élitistes... Jusqu'à Donald Trump qui s'assura la victoire en catalysant le ressentiment populaire à leur égard. Loin des arguments des conservateurs ayant pris pour cible cet avatar des « bobos bien-pensants », Catherine Liu livre une réflexion mordante sur une classe de cadres intellectuels qui, en s'adaptant aux contradictions du capitalisme, lui permettent d'en perpétuer le règne.
Née en 1964 à Taïwan, Catherine Liu est professeure au département des études cinématographiques et visuelles de l'université de Californie. Influencée par l'école de Francfort, ses recherches portent sur l'histoire intellectuelle des classes sociales et des identités, le populisme, les inégalités, la psychanalyse. Elle a notamment publié The American Idyll : Academic Anti-Elitism as Cultural Critique (University of Iowa Press, 2011) et le roman Oriental Girls Desire Romance (Kaya Press, 2012).