L'invention du régime général de sécurité sociale en 1946 n'a pas été le fait d'un consensus national inédit comme on l'entend souvent, mais le produit d'une histoire longue et conflictuelle dont La bataille de la Sécu offre un panorama.
Si la Révolution française pose comme jamais auparavant la question de l'intervention de l'État dans le domaine de la santé, elle ne conduit pas à un bouleversement des institutions du soin pourtant rendu nécessaire par le développement du capitalisme. Les premières réponses viennent au XIXe siècle des travailleurs qui organisent dans les mutuelles la solidarité. L'État n'intervient que modérément dans un souci de maintien de l'ordre social jusqu'à ce qu'il entraîne la population dans l'enfer des guerres mondiales, s'obligeant à investir massivement dans les soins.
Deux logiques antagoniques s'affrontent en 1946 qui éclairent les évolutions du système de santé en France jusqu'à aujourd'hui : à la « Sociale », fondée sur l'autogouvernement du système de santé par les intéressés eux-mêmes, s'oppose « l'État social », né de la « guerre totale », qui fait de la protection sociale un instrument de contrôle de la population. L'étatisation de la sécurité sociale qui est à l'agenda des classes dirigeantes dès 1946 en a subverti le principe de solidarité, ouvrant la voie à un capitalisme sanitaire dont on ne cesse de constater les dégâts. La pandémie a mis en lumière l'absurdité de ces évolutions et l'impérieuse nécessité de reprendre le pouvoir sur la Sécu.
" On s'est toujours émerveillé devant ces enfants qui ont su triompher d'épreuves immenses et se faire une vie d'homme, malgré tout. Le malheur n'est jamais pur, pas plus que le bonheur. Un mot permet d'organiser notre manière de comprendre le mystère de ceux qui s'en sont sortis. C'est celui de résilience, qui désigne la capacité à réussir, à vivre, à se développer en dépit de l'adversité. En comprenant cela, nous changerons notre regard sur le malheur et, malgré la souffrance, nous chercherons la merveille. " B. C. Boris Cyrulnik est notamment l'auteur, aux Éditions Odile Jacob, des Nourritures affectives et de L'Ensorcellement du monde qui ont été d'immenses succès.
En mars 2020 la santé est devenue notre première et unique priorité. Du jour au lendemain, le « quoi qu'il en coûte » devenait la nouvelle devise républicaine et annonçait des lendemains qui chantent pour les soignant.es et les soigné.es.
Mais alors que l'on nous promettait un monde d'après où le bien-être des populations serait la nouvelle boussole, force est de constater que jamais notre vision politique de la santé publique n'a été aussi faible. À un point tel qu'on en vient à s'interroger sur l'avenir de la discipline que constitue la médecine.
La médecin Alice Desbiolles propose de « réparer la santé » autour de trois axes, la prévention, le bien-être des soignant.es et l'écoute des patient.es, pour relever les nombreux défis sanitaires qui vont s'imposer à nous dans un avenir proche.
Alice Desbiolles est médecin et épidémiologiste, spécialiste de la santé publique. Elle est l'une des premières professionnelles de santé à avoir popularisé et porté médiatiquement l'éco-anxiété et les conséquences sanitaires du réchauffement climatique.
Elle est déjà l'autrice du remarqué L'Éco-anxiété, publié chez Fayard en septembre 2020.
Pour mener une politique de santé, la compassion ne suffit pas et ce d'autant plus que les mots de l'empire du bien - « solidarité », « égalité », « qualité », « prévention », « vérité », « précaution »... - étouffent les débats et dissimulent habilement les conflits de pouvoir, les intérêts financiers et la mainmise de l'État. En mettant en lumière ce que ces mots camouflent, tout en sortant de l'ombre les mots tabous comme « argent », « rationnement » et « pouvoir », Jean de Kervasdoué révèle le rôle des acteurs du système de santé, leur idéologie, leur stratégie politique, leur manière d'utiliser les déterminants démographiques, scientifiques, culturels et politiques certes, parfois, au profit des patients, mais sans jamais oublier le leur. Écrit par l'un des meilleurs spécialistes du sujet, ce livre propose aussi des solutions simples pour réformer la médecine de ville, l'hôpital et en finir avec les déserts médicaux. Un enjeu vital.
Tous les matins, Léo, onze ans, part pour l'école avec la boule au ventre. Ses notes baissent. Il dort mal. Depuis six mois, ses camarades l'humilient. Il est victime de harcèlement. Moqueries, brimades, coups, racket, insultes ou photos compromettantes postées sur les réseaux sociaux... Le harcèlement scolaire, longtemps nié ou considéré comme un rite de passage, se révèle pourtant lourd de conséquences. Combien d'adolescents ont cru ne trouver d'autre échappatoire que dans le suicide ? Combien d'enfants le « jeu du foulard » a-t-il tués ? Dans la cour de récréation comme sur Internet, le phénomène a pris une ampleur inquiétante. Dysfonctionnement du groupe, climat scolaire détérioré, intolérance, défaut d'empathie : les causes en sont multiples. Mais le docteur Catheline entend réaffirmer qu'il n'est pas une fatalité et fournit ici des clés essentielles pour sortir de cette spirale infernale.
Ce livre offre un éclairage et propose un cheminement aux enseignants - principalement du premier degré - qui se questionnent ou sont mis à mal par l'accueil d'élèves troublés psychiquement : comment agir et traduire le décalage entre la norme, l'attendu et ce qui surgit en classe ? Comment rester serein et ne pas perdre pieds ? Quels repères professionnels conserver ? Dans cet ouvrage, un cheminement en 7 étapes est proposé afin de soutenir l'enseignement : informer, expliciter ce qui se joue dans le trouble psychique. Il ne s'agit pas de « transformer les enseignants en enseignants spécialisés » mais avant tout d'aider les professeurs à se préserver en adoptant une posture sereine - dans une temporalité adaptée - à la faveur de quelque changement de paradigme accessible.
Qui n'a pas dit « si seulement ils étaient livrés avec une notice ! » devant un bébé en pleurs, un bambin qui se roule par terre, ou qui se réveille la nuit pour la dixième fois. Dans les services de pédiatrie, de néonatalogie, en établissement d'accueil de jeunes enfants, à domicile, il est bien difficile parfois pour les professionnels de la santé et de la petite enfance de trouver la bonne pratique, celle qui répondra aux besoins de l'enfant, et encore plus de transmettre cette pratique accompagnées de conseils aux parents. Alors ils tâtonnent, ils se contredisent, et tout le monde s'y perd, l'enfant en premier lieu.
On trouvera dans ce livre, pour chaque tranche d'âge : la description de l'enfant ; les données sur ses besoins essentiels ; les outils à votre disposition ; les règles d'entretien ; les informations de sécurité : les conseils de dépannage ; le service après vente... et beaucoup d'autres infos, astuces et conseils qui font de cette "notice d'emploi" un outil indispensable pour prévenir l'épuisement parental, la maltraitance infantile, les accidents, les maladies évitables et promouvoir ainsi l'épanouissement des enfants, y compris des enfants "différents".
Emploi précaire, travail précaire, les précaires : le terme « précarité » est utilisé pour décrire des phénomènes sociaux divers dans nos sociétés contemporaines. Temps partiels, CDD, travail intérimaire, chômage mais aussi accidents de la vie personnelle, les discontinuités subies ou voulues fragilisent les parcours, les rendent précaires, font parfois basculer dans la pauvreté.Au-delà de l'analyse des sens de ce mot et des réalités qu'il recouvre, cet ouvrage montre que, s'il est nécessaire d'encadrer les flexibilités demandées par le patronat, de pallier la disparition des formes traditionnelles de solidarité, il est aussi urgent de faire droit aux discontinuités voulues par certains travailleurs qui tentent d'établir une nouvelle relation à l'activité professionnelle.
Enfin une approche thérapeutique bienveillante qui prend en compte toutes les dimensions de l'être !
L'anorexie mentale est la maladie psychiatrique la plus mortelle. La boulimie est très peu diagnostiquée et traitée. Ce constat d'échec des soins est d'autant plus alarmant que le nombre de personnes touchées augmente.
Ce livre permet de regarder au-delà de ce que la maladie donne à voir. Il propose un traitement global des enjeux psychologiques, diététiques et corporels. Il revient également sur les idées reçues les plus courantes qui pérennisent les incompréhensions et l'isolement des personnes qui en souffrent.Il est destiné à toutes celles et ceux qui cherchent une trajectoire de soin individualisée, dans une démarche décentrée des obsessions du poids et de l'assiette. Il s'adresse évidemment aux soignants, proches et aidants qui souhaitent mieux comprendre et accompagner les personnes concernées par l'anorexie et la boulimie
Vivre avec un parent, un frère ou une soeur malade ou handicapé·e et, chaque jour, en prendre soin : c'est le quotidien d'un très grand nombre de jeunes en France qui, la plupart du temps, n'ont pas même conscience d'être des « aidants ». Ils le sont pourtant bel et bien. Blandine Bricka a recueilli les témoignages de six d'entre eux. Dans cet ouvrage sensible, ils racontent leur vie auprès d'une mère malade, d'une soeur autiste, d'un frère en fauteuil... Ils disent leur préoccupation de chaque instant, la difficulté de grandir avec cette responsabilité qu'ils n'ont pas choisie, mais aussi la richesse et les moments de joie qu'elle procure, et leur manière d'envisager l'avenir. Récits extraordinaires de jeunes presque ordinaires...
L'appropriation orale d'une langue ou de plusieurs langues fait partie des acquisitions déterminantes de la petite enfance. Pourtant la compréhension des fonctions et des formes que le langage prend à travers les différentes langues représente toujours un défi pour le savoir actuel : la description linguistique contemporaine des langues continue de révéler des propriétés complexes jusqu'ici encore inconnues. Comment les petits enfants réussissent-ils à s'approprier d'une telle complexité ? Ce que la science ne peut encore expliquer, ils le réalisent dans toutes les cultures d'une manière naturelle au cours des cinq premières années de la vie. Si la faculté du langage fait partie de notre patrimoine neurologique, la langue orale est liée aux transmissions culturelles et peut générer des inégalités sociales. La richesse de la littérature orale et écrite véhiculée par et dans les langues permet de lutter contre cette injustice.
« Dialoguer entre parents, ça permet d'ouvrir des voies, de réfléchir ensemble, ça nous a fait grandir ensemble. »
Vingt ans après la parution de Mon enfant est différent (Fayard, 2000), Marielle Lachenal donne à nouveau la parole à des parents d'enfants avec un handicap aujourd'hui jeunes adultes, ainsi qu'aux frères et soeurs. Sans édulcorer ni dramatiser, ils évoquent le fil de la vie, les relations avec les indispensables professionnels, avec les médecins, leur combat pour changer le regard que pose la société sur le handicap.
Ils racontent l'épuisement, la colère, mais aussi les joies, le respect et l'amour pour leurs enfants. Ils disent l'aide des amis et la solitude, la peur, les difficultés, et également la vie possible et la vie belle : comment, en affrontant la réalité, ils ont trouvé un sens à leur expérience.
Classés par thèmes, les échanges entre parents sont enrichis de ceux de chercheurs, de sociologues qui viennent souligner l'importance de ces témoignages. Les parents veulent expliquer, transmettre, faire comprendre mais surtout donner des pistes pour construire ensemble une société plus inclusive.
C'est tout le savoir des professionnels de la petite enfance que l'auteur propose à ses lecteurs dans ce livre, comme il le propose lors des nombreuses conférences (100 en moyenne !) qu'il donne chaque année dans toute la France à un public toujours plus nombreux. L'enfance et sa prise en charge forment naturellement un sujet de questionnement. L'évolution de nos sociétés et les mutations de la parentalité ajoutent encore à cet intérêt.
L'hypnose est un état qui présente de nombreux bénéfices en santé, dans le cadre d'une relation thérapeutique ou de bien-être. Cette hypnose prend place dans un espace, un lieu que l'on souhaite propice au travail engagé : il doit être inspirant, sécurisant et tranquille. La finalité ? Que l'hypnose mobilise à la fois une imagination créative et tout le champ des perceptions sensorielles, mises au service d'une meilleure inscription dans la réalité, ou d'une modification de cette dernière pour viser un meilleur équilibre en santé. Dans ce contexte, les huiles essentielles peuvent être un atout puissant. Elles sont susceptibles de potentialité les effets de l'hypnose, mais aussi d'orienter son travail en stimulant toute une expérience au plus proche des différents sens.
Préface du Dr. Tolotra Andriamparany, épidémiologique pour l'OMS
et Président d'Aromathérapie Sans Frontières
Pourquoi l'enfant dessine-t-il ? Ses premières traces recouvrent-elles une signification autre qu'un simple indicateur de développement ? Quelles sont les étapes de la représentation de l'être humain, miroir du devenir-soi ? À quelles organisations psychodynamiques renvoient-elles ? Comment s'expriment l'angoisse, la dépression, le vécu traumatique, les violences sexuelles à travers les productions graphiques ? Comment analyser le dessin d'un personnage, un dessin libre ? Autant de questions sur lesquelles cet ouvrage apporte les éclairages de la recherche et de l'expérience clinique des auteurs auprès des enfants et adolescents.
Un guide pratique et parfaitement à jour pour répondre à toutes vos questions : Quelle scolarisation pour l'enfant ou l'adolescent ? Quelles formations professionnelles et quels statuts pour le travailleur ? Quelles structures d'hébergement ? Quelles obligations en termes d'accessibilité ? Quels droits et libertés pour la personne majeure protégée ?
Cet ouvrage se veut un livre de référence à destination des professionnels afin qu'ils puissent utiliser la communication signée (signes issus de la Langue des Signes Française). Le principe est d'associer un geste de la langue des signes à un mot. Le geste réalisé s'appelle un « signe ». Il s'agit de signer quelques mots clés qui reviennent régulièrement dans le quotidien du petit. L'enfant qui n'a pas encore acquis la parole a des besoins qu'il ne peut exprimer clairement. C'est alors par les pleurs qu'il va extérioriser un besoin et parfois, suivant son âge, par de l'agressivité. L'enfant apprend très vite à signer contrairement à l'acquisition du langage. Vers 7-8 mois il est capable de reproduire sciemment certains gestes. Le fait d'être compris plus facilement positionne l'enfant dans un contexte de sécurité affective et diminue la frustration issue de l'incapacité à s'exprimer.
La « santé publique » constitue d'abord un objectif politique, celui de préserver et d'élever le niveau de santé des populations. Elle s'appuie sur l'analyse des phénomènes de santé pour identifier et maîtriser les facteurs de risques. Elle s'applique au travers de politiques publiques et grâce à l'action de professionnels et d'intervenants variés : médecins, mais aussi éducateurs, économistes, ingénieurs... Comment se définit et s'articule une politique de santé ? Quels sont les rôles respectifs de la promotion de la santé, de la prévention, de la sécurité sanitaire et des soins ? Des premières mesures hygiénistes à la récente pandémie de Covid-19, de l'indispensable sécurité sanitaire à l'utopie d'une santé parfaite, cet ouvrage permet d'appréhender toutes les dimensions, tous les enjeux et toutes les ambitions de la santé publique, mais aussi tous les débats qu'elle suscite.
Avec ces cent mots, pour une profession longtemps restée sans mots, Philippe Gaberan parle de pratiques éducatives, dans un langage simple, mais non simpliste. En analysant ce qui se trame entre Soi et l'Autre, entre l'éducateur et la personne accompagnée, il fait le lien entre les actes posés au quotidien et le sens que ceux-ci prennent au regard des objectifs éducatifs. Au-delà des définitions, ce dictionnaire jette un pont entre l'apparente banalité des gestes quotidiens et leur fondamentale répercussion sur le développement de l'être. Il n'est pas à laisser dans la bibliothèque mais à intégrer dans la trousse à outils que tout professionnel devrait avoir à porter de main, comme tout artisan qui se respecte. Car le métier d'éducateur relève d'un savoir faire dont la complexité n'est pas toujours bien perçue parce que souvent trop mal exprimée. Philippe Gaberan, éducateur spécialisé, formateur et chercheur en travail social à l'ADEA de Bourg-en-Bresse.
Le « Je préférerais pas » du Bartleby de Melville n'est-il pas en train de se généraliser dans notre société ? Ne nous sommes-nous pas progressivement autorisés à refuser la limite, à rejeter la contrainte, toutes deux étant aujourd'hui « ressenties » comme des atteintes au développement de notre individualité ?
Jean-Pierre Lebrun lance une alerte : il existe un lien étroit entre la construction psychique individuelle et la dimension sociétale aujourd'hui largement tributaire de l'idéologie néolibérale. Notre société en mutation n'a pas pris la mesure de la nécessité de mettre fin au fantasme de toute-puissance de l'enfant pour qu'il devienne un citoyen responsable et non pas uniquement un consommateur avide, pris toujours davantage dans des addictions.
Le vivre ensemble dans nos démocraties s'en trouve ainsi mis en grande difficulté. Les impasses actuelles de la vie collective sont interrogées et illustrées par cette légitimité donnée à l'enfant comme à l'adulte d'énoncer un « Je préfèrerais pas » qui permet de se soustraire à toute contrainte ou obligation, sans même avoir à la contester.
PRIX ALBERT LONDRES 2022
Trois ans d'investigations, 250 témoins, le courage d'une poignée de lanceurs d'alerte, des dizaines de documents explosifs, plusieurs personnalités impliquées...
Voici une plongée inquiétante dans les secrets du groupe Orpéa, leader mondial des Ehpad et des cliniques. Truffé de révélations spectaculaires, ce récit haletant et émouvant met au jour de multiples dérives et révèle un vaste réseau d'influence, bien loin du dévouement des équipes d'aidants et de soignants, majoritairement attachées au soutien des plus fragiles.
Personnes âgées maltraitées, salariés malmenés, acrobaties comptables, argent public dilapidé... Nous sommes tous concernés.
Victor Castanet est journaliste d'investigation indépendant. Durant trois ans, il a résisté à toutes les pressions pour livrer ce document éprouvant, tirant peu à peu les ficelles d'une incroyable enquête. Au nom de son grand-père.
L'institution HLM gère aujourd'hui près de 5 millions de logements accueillant plus de 10,5 millions de personnes : c'est dire l'importance du logement social dans le parc immobilier français et son rôle dans l'économie de l'habitat. Or, ce secteur traverse depuis quelques années une crise importante?: dépréciation de son image, paupérisation grandissante des locataires, dégradation du bâti, déliquescence des liens sociaux, enfermement territorial... Jean-Marc Stébé se propose de retracer l'histoire de l'habitat social et de faire la synthèse des concepts qu'il mobilise, alors que la question des banlieues sensibles, des politiques de la ville, des cités HLM reléguées est au coeur de polémiques politico-médiatiques récurrentes.
Au travail, vous vous sentez apathique ou, au contraire, surinvesti. Vous vous montrez cynique envers vos collègues. Vous souffrez de ne pas être reconnu à votre juste valeur. Vous avez perdu confiance en vous. Alors vous faites peut-être partie des 5 à 10 % de la population active victimes de burn out. Omniprésent dans le langage courant et les médias, ce mot a fini par désigner toutes les formes de fatigue liée au travail. Pour clarifier la situation, Philippe Zawieja adopte une démarche psychosociologique, tout en puisant ses exemples dans la psychologie, la psychanalyse, la sociologie, les sciences du management, la médecine ou la philosophie... Une telle approche est en effet indispensable pour se faire une idée globale, et parfois critique, du burn out.
Et si la méditation pouvait aider nos élèves à mieux apprendre, à mieux se concentrer, à mieux se connaître et s'accepter, à mieux vivre ensemble ? Les dernières recherches en neurosciences en ont démontré les bienfaits sur le cerveau et le bien-être. L'auteure explique, d'un point de vue didactique et pédagogique, comment et pourquoi mettre en place des séances de méditation en classe avec les élèves : dans le respect et la promotion de la laïcité, elle partage son expérience d'une pédagogie innovante visant à l'épanouissement non seulement intellectuel, mais aussi personnel de l'adolescent. Elle propose également de découvrir un nouveau dispositif visant à développer l'esprit critique et la réflexion philosophique à l'aide des émotions (méditation) et de la raison (débat philo).
Elle nous invite à découvrir, de l'intérieur et en pratique, ce qu'est la méditation en classe à l'aide de fiches, de séances audios. L'ouvrage conclut par des astuces pour une meilleure concentration, un meilleur climat de classe et un nouveau rapport de confiance et de bienveillance prof-élève.