Ce que faisait Théophile devant la Seine, je l'ai oublié après l'avoir su. Ce qui est sûr, c'est que je l'ai vu. Je l'ai vu avant qu'il ne rencontre cette femme.
C'est durant cette nuit interminable et pleine de doutes que se joue leur amitié. Celle-ci devient insupportable parce qu'elle rompt la solitude de Théophile, cette solitude qui semblait le caractériser. Théophile et Madame E., Théophile ou Madame E. : c'est l'équation que devra résoudre, avec fracas, l'histoire de leur amitié.
Paul Fort-Blouin est étudiant en khâgne au Lycée Condorcet à Paris. La ville qu'il habite et les relations qu'il y noue le poussent à écrire sur ce quotidien inspirant, entre travail et vie nocturne. Les multiples références qui jalonnent son roman avec distance et souvent ironie, lui ont été transmises durant son étude des humanités.
1998, sur les routes de l'Inde. Au fil des échanges et des confidences, un homme et son chauffeur se lient d'amitié, au point que l'un demande à l'autre de retrouver l'amour de sa vie.
Près de sept ans plus tard, par le plus grand des hasards, cette histoire rejaillit et est le déclencheur d'une aventure unique.
Partez en voyage dans ce pays fascinant et laissez-vous entraîner par une histoire d'amour inspirée de faits réels, qui vous surprendra autant qu'elle vous charmera.
Écrivain et conteur depuis toujours, Marc Aucouturier n'avait jamais publié ses histoires, mais se lance aujourd'hui sur l'insistance de ses proches.
D'un esprit dynamique et sportif, toujours en activité après avoir été à la tête d'une petite entreprise depuis ses 25 ans, l'auteur a fait du voyage une de ses passions et y puise son inspiration pour son écriture.
L'intrigue de ce roman se déroule durant la Seconde Guerre mondiale. Alors que des scientifiques français s'associent aux Allemands dans le but de créer des êtres humains aryens, leurs expériences tournent mal : une femme enfante des triplées. Depuis leur naissance en 1943, ces trois jeunes femmes vieillissent beaucoup moins vite que les autres humains. Mais pour quelle raison ?
Jusqu'à présent, personne n'a réussi à percer ce mystère. Karole, Karel et Karine mènent une vie difficile dans le contexte de l'après-guerre. Lorsqu'elles rencontrent Ethan, un tueur à gage, leur destin est bouleversé. Bien des mystères entourent leur existence...
C'est en 2021 que Max Durand décide de s'adonner à l'écriture. Parfois, en écoutant une phrase, un mot ou une remarque, il imagine des biographies, des légendes, des feuilletons, des aventures humoristiques, sociétales ou surnaturelles.
Il est l'auteur de plusieurs ouvrages : La politique de demain et La robe rouge insolite.
Ce roman fiction fait suite à un premier essai philosophique intitulé Skopos - Notre futur : l'ordre ou le chaos. Ce nouvel ouvrage s'inscrit dans le contexte de la pandémie qui frappe l'espèce humaine. Les auteurs, armés de leur bagage scientifique, financier et philosophique, s'interrogent. Sommes-nous des bonobos masqués, ces proches cousins admirablement étudiés dans les réserves de Centreafrique ? Avons-nous une chance d'être enfin des hommes clairvoyants et lucides ? Que penser de ceux et celles qui nous gouvernent ?
Ces questions parsèment ce roman, qui relate la rencontre entre deux personnages, Louis et Michel, et des entités venues d'un autre monde pacifique, doté d'un savoir incommensurable.
Fort d'une solide expérience des investissements publics, Michel Delacollette s'interroge quant à la possible dissolution de l'éthique dans la gouvernance étatique. Il s'est tourné vers la philosophie pour y chercher d'éventuelles réponses.
Imprégné par la recherche informatique des structures des langages et l'analyse des données, Louis Ledonne tente de décortiquer les nombreux paramètres inclus dans les sciences humaines et éléments constitutifs de la vie en société. Cette passion l'a incité à écrire plusieurs essais philosophiques.
Lorsqu'elle perd sa grand-mère, Hailey est placée dans une famille d'accueil à l'autre bout de la Californie. À Santa Monica, elle fait la rencontre de River : un garçon de son âge, en plein deuil lui aussi. Cela fait plus de six mois qu'il est à la recherche du meurtrier de sa soeur. Néanmoins, Hailey et River vivent une relation idyllique.
Mais ce bonheur est de courte durée : le tortionnaire en cavale semble être de retour.
Née en 2006, Noémie Nguyen commence l'écriture alors qu'elle est âgée de 12 ans. Ses nombreuses lectures l'inspirent et la poussent à écrire ses propres histoires. Sans elle est son premier ouvrage édité.
Ce roman inspiré de différentes thématiques sociétales aborde divers sujets tels que l'immigration, le mariage mixte, l'absence de compromis, et plonge ainsi les personnages au sein d'une union disparate et épineuse. Un cocktail de tempéraments contrastés issus de deux ethnies opposées, étonne, rebute, sensibilise, enrage, face à d'inévitables revers poignants, stricts, blessants ou muets.
Les personnages parviendront-ils un jour à s'aimer vraiment ? Au rythme des années qui passent, leur petite fille, partagée entre ces deux cultures, grandit. Animée de joies, de peines, d'espoirs et désespoirs - tous parsemés d'innombrables souvenirs dans un cadre spatio-temporel -, l'histoire se construit. Cette petite fille devenue une femme merveilleuse, à la recherche du moindre souvenir, elle raconte.
Fa Bamovska est née en 1964 à Bruxelles. Vidéaste, elle collabore avec différentes troupes artistiques. À l'affût des secousses émotionnelles dans le geste, le regard, la position du corps, son propre regard et ses émotions profondes guident ses captures. Sensible aux thématiques sociétales, elle écrit de jour comme de nuit. Ses ressentis intérieurs silencieux trouvent la parole sur papier.
Elle est l'auteure de deux autres ouvrages : zBOrade post B.O. et Passé parle-moi.
La Terre et l'humanité sont au bord d'un gouffre effrayant. Pour corriger cette trajectoire pour les générations futures, une organisation secrète aux ramifications internationales dirigée par « The Hands » s'oppose violemment aux gouvernements et multinationales responsables de cette catastrophe. Elle s'autorise l'utilisation de tous les moyens adaptés à sa quête, des plus simples et vertueux aux plus sombres et violents. Pour elle, seul l'intérêt général compte.
Elle sera soutenue par de nombreux partisans et devra se confronter aux ennemis les plus puissants tout en échappant aux traques des policiers. Pour mener à bien ce projet, « The Hands » va choisir Elisabeth et Alex, un couple fusionnel à l'intimité charnelle : ils devront être inspirants pour surprendre et rassembler le plus grand nombre autour de cette nouvelle communauté. Leur plan : le succès de l'opération Napoléon.
À plus de 50 ans, Olaf Maurice a depuis plusieurs décennies eu l'occasion d'observer la lente dégradation du monde qui nous entoure ainsi que l'absence de vrais leaders, capables de nous sortir de cette situation. En tant qu'acteur du système, il y participe également - même si c'est à une dose qu'il tente de minimiser. Il y a dix ans, il a tout remis en cause en se demandant régulièrement : « Quel monde vais-je laisser à mes enfants ? »
Avec sa compagne, ils ont créé une entreprise dont le modèle de gestion éthique et responsable a été reconnu comme une innovation par un organisme public.
À maintes reprises, il a tenté d'imaginer ce qui pourrait ou devrait se passer pour changer le cours des choses et nous emmener collectivement vers un futur souhaitable. Ce roman est né de ses réflexions.
« La voyant installée à la caisse au moment de partir, j'avais tenu à régler les consommations, juste pour la revoir une dernière fois. Elle m'avait accueilli avec un petit sourire triste, les yeux légèrement rougis. Et c'est à ce moment-là qu'elle m'avait remis sa carte de visite sur laquelle figurait son adresse e-mail, comme si elle avait un besoin urgent de communiquer...
Je compris bien plus tard que son geste avait été une main tendue, celle d'une jeune fille qui avait, dès le départ, jeté sur moi son dévolu. Pourquoi moi ? Ce dont j'étais certain c'était que sa présence avait déclenché en moi un flot tumultueux d'émotions incontrôlables et qui étaient indubitablement rattachées au passé... Juhane m'avait projeté vingt ans en arrière et fait émerger de mon passé le visage, si semblable au sien, de cette jeune fille que j'avais découverte là-bas dans le Drakensberg. »
Nous sommes le 11 mars 2020 lorsque le monde cesse de tourner. Depuis mon berceau de lune, je contemple les couleurs de cet univers, comme un tableau d'aquarelle. Mes souliers de fer aux pieds et mes chaussettes remontées, je glisse chaque jour jusqu'à la Terre, empruntant un précieux fil de soie. Les « loups » y sont nombreux mais ils ne m'effraient pas. Au contraire, ils attirent ma curiosité. Tout au long de mon voyage je les approche, les touche, leur apporte toute mon affection et ma bienveillance, jusqu'au jour où je rencontre un loup différent, un loup qui ne porte pas de masque.
Née à Nancy, Jeanne grandit en région parisienne avant d'accomplir des études universitaires en psychologie. Puis elle réalise l'un de ses plus grands rêves : entrer à l'École Normale. Aujourd'hui et depuis trente ans maintenant, elle est enseignante dans le sud de la France. Passionnée de lecture et d'écriture, Lune de ciel est son premier roman.
Rob fixait le soleil couchant. Son regard s'attardait sur les derniers rayons rougeoyants à l'horizon, par-dessus la colline où le champ de rooibos - également nommé « l'arbre rouge » - allait bientôt disparaître dans l'ombre de la nuit. Quand le soleil envoya son ultime rayon vert, la réaction de Rob fut immédiate : « Monsieur Sébastien, je garde malgré tout un petit espoir car vous êtes comme ce dernier rayon vert dans la vie de Madame Anel. Souvent, Monsieur Adrian me parlait de vous. Un jour, je l'ai entendu dire : "Tu vois, Rob, j'adore ma petite-nièce, Anel... Quand je serai parti, elle devra trouver quelqu'un pour l'accompagner dans la vie et protéger son bébé. Une femme comme Anel n'est pas faite pour vivre toute seule avec un enfant. Elle a besoin d'un homme. Le seul homme qui puisse l'aider c'est celui qu'elle a aimé depuis toujours..." »
« Un bock de café à la main, Robin s'installa devant les hublots de la Coupole d'Observation de la Station Spatiale des Verts, la SSV. Il ne se lassait jamais d'admirer la Planète Bleue à partir de l'Espace pendant ses moments de repos, de préférence pendant les quarante-cinq minutes de « jour » où elle se livrait dans toute sa splendeur. [...]
Pendant qu'il sirotait son café devant ce tableau unique de la Planète Terre sertie d'un écrin noir dans lequel le reste de l'univers était plongé, il fut envahi, comme cela lui arrivait fréquemment ces derniers temps, par un sentiment d'exclusion et de profonde solitude. [...]
Il était condamné à vivre en la seule compagnie de Rob.
Pour le consoler, on n'avait pas manqué de souligner que Rob, le robot anthropoïde qui l'assistait, valait à lui seul deux astronautes. Il avait l'avantage de ne consommer ni oxygène, ni eau, ni provisions de bouche. On avait rajouté, non sans ironie et avec un brin de condescendance, que la faveur qu'on lui avait faite de lui fournir un assistant - compagnon ou compagne ! - aussi performant à tout point de vue, méritait quelques menus sacrifices de la part de celui qui avait osé remettre en cause la Green Vision du GPS, le Guide Penseur Suprême. »
« Bonjour, je suis l'infirmière que vous allez voir aujourd'hui, je m'appelle Eléa ! dis-je enjouée, en entrant dans la chambre.
- Eléa ? Mais ils ont vraiment des goûts de chiottes vos parents ! Ou alors ils ne vous aiment pas beaucoup ! »
Ils s'appellent Fred, Paulette, Henriette, Pamela... Ce sont des personnes avant d'être des patients, des hommes et des femmes de tout âge, avec leur franc parlé, leurs envies, leurs doutes, leurs peurs et leurs maladresses. J'ai pris soin de chacun d'eux. Ces rencontres, aussi bouleversantes que déroutantes, m'ont permis de tirer de belles leçons de vie : je m'en suis nourrie, j'en ai pleuré, j'en ai ri. Mais eux, qu'en ont-ils pensé ? Dans ce livre, j'imagine leurs points de vue.
Âgée de 30 ans, Anaïs de Souza est infirmière depuis bientôt dix ans. Elle exerce successivement son métier à l'hôpital puis à domicile, en France puis au Canada. Riche de ses expériences et passionnée par les rapports humains, elle ressent désormais l'envie de partager certains de ses échanges. Emportée par sa plume, l'auteure prête ses mots à Eléa dans cet ouvrage mêlant fiction et réalité.
Chloé Rizan est une dirigeante en pleine ascension dans une multinationale en forte croissance. Sur fond de voyages au bout du monde, elle mène sa vie et sa carrière avec ambition et détermination. Rien ne l'arrête. Ni la relation houleuse qu'elle entretient avec son patron, ni ses sentiments pour son amant, un homme marié. Autour d'elle gravitent des personnages originaux, dont Antoine Vannier, le mari de sa collègue Émilie, animé par une profonde quête d'identité.
La vie trépidante de Chloé va être chamboulée par une série d'évènements inattendus. Confrontée à un étrange handicap, elle devra composer avec la maladie. Dans le même temps, elle découvrira au sein de son entreprise une opération de détournement de fonds qu'elle se donnera pour mission d'arrêter. Avec courage et simplicité, Chloé va mettre à profit les circonstances pour commencer à chercher ce qui la rendra vraiment heureuse.
Avec Black test, Magdalena Thurin signe son premier roman. Ancienne élève de l'École Normale Supérieure de Lettres et Sciences Humaines, elle se tourne vers l'économie et complète sa formation à l'ESCP Europe puis à l'Asian Institute of Technology. Passionnée par l'Asie, elle commence sa carrière à Hong Kong. Son parcours professionnel l'amène ensuite à travailler pour le groupe EDF à Bangkok, où naît son fils Victor en 2010. Elle déménage ensuite à Pékin et enfin à Houston. Elle s'investit également dans plusieurs projets communautaires, dont la création, en 2016, d'une association pour rendre l'art accessible au plus grand nombre. De 2017 à 2019, de retour en France, elle dirige l'activité de formation professionnelle de l'école de management Montpellier Business School, avant de co-créer LiFT, un cabinet de conseil et de formation. Magdalena Thurin vit dans le sud de la France, dont elle est originaire, avec sa famille.
« - On y va ensemble ?
- Allez !
Ils skient côte à côte, dans une chorégraphie aux mouvements réglés par leur complicité. Devant eux les pentes se succèdent, vierges de toutes traces, ils ne s'arrêtent plus et choisissent à l'instinct le passage le meilleur ; la couche est si légère qu'à chaque virage elle les noie totalement.
Les jambes brûlantes, ils font une dernière courbe et stoppent, essoufflés, sur un tertre gelé.
Aveuglée de neige, Justine retire son masque ; dans un rire elle secoue ses cheveux, les flocons de poudreuse, gemmes de sel, cristallisent autour d'elle un halo de lumière ; Tristan est envoûté... »
Daniel Roche est né au Puy-en-Velay. Après plusieurs années à travailler dans le tourisme, il s'est orienté vers l'enseignement de l'audiovisuel. Réalisateur de documentaires et auteur de scénarios pour le court-métrage, il signe ici son premier roman.
Léon Payan, jeune paysan de Haute-Provence de la fin du XIXe siècle, n'avait en tête que liberté et braconnage. Sa vie semblait toute tracée. Or, son cours changea radicalement le soir où, relevant ses collets sur la colline, il surprit un rôdeur tapi dans l'ombre. Après l'avoir estourbi, il trouva dans la poche de son manteau le testament d'un vagabond surnommé « le Farfadet » - n'était-il que cela ?
La découverte de ce testament entraînera ce jeune Provençal à commettre l'irréparable. Âme simple, Léon se transformera au cours des événements jalonnant son existence en véritable monstre à sang-froid, incapable d'émotion ni de véritable remord. Ses actes ont-ils été guidés par la rancoeur, ou la folie s'empare-t-elle de lui au fil des ans ?
Née en 1956, Nicole Richebois est originaire de Haute-Provence, terroir auquel elle est viscéralement attachée. Après avoir commencé des études de langues à Aix-en-Provence, elle s'oriente finalement vers l'École Nationale en Santé Publique de Rennes. À 25 ans, elle intègre la fonction publique hospitalière en qualité de cadre de direction, et ce jusqu'à sa retraite, il y a deux ans. Parallèlement, elle est engagée dans le milieu associatif depuis de nombreuses années, notamment en faveur de la lutte contre les violences faites aux femmes. Par ailleurs, elle aime laisser libre cours à deux de ses passions : la lecture et l'écriture. Très vite, ses personnages l'entraînent dans leur monde qu'ils lui font partager. L'auteure se définirait comme une romancière instinctive, ressentant le besoin de coucher sur le papier les émotions générées par la fièvre de la créativité.
Plusieurs coups de feu retentissent dans un petit appartement. Un drame terrible vient de se produire. Brisé et abandonné à lui-même, un jeune enfant est condamné à vivre en marge de la société. Ses aventures intrigantes et rocambolesques le conduisent dans des situations critiques, mais il s'en sort toujours. Une rencontre surnaturelle le métamorphose.
Le Commercial de l'Éternel est né ! Une vie d'aventures extraordinaires et pleine de rebondissements miraculeux commence. Ce témoignage captivant, qui a touché des milliers de personnes dans le monde, vous parlera certainement.
Né en 1954 à Mulhouse de parents Polonais, Jean François Waltrowski est séparé de sa famille à la mort de son père. Il entre en internat à 7 ans et en sort dix ans plus tard, diplômé d'un CAP d'aide comptable.
Marié à 20 ans, il divorce l'année suivante et se remarie en 1990. Après avoir obtenu le statut cadre de chef comptable, il change d'orientation et se consacre à la vente. Agent commercial durant de nombreuses années, il trouve un emploi de directeur commercial salarié à 60 ans. Actuellement à la retraite, il est toujours commercial : « Commercial de l'Éternel ».
À l'instar des habitants du lieu-dit Le Grand Pays, Jean Baptiste Dubois est considéré par l'Office des Eaux et Forêts comme un occupant illicite des terres départemento-domaniales, et est expulsé de force de son village. Il devient l'ennemi juré de L'Office et doit s'exiler au Grand Morne. Contrairement à lui, son fils Baptiste, ingénieur forestier exerçant en Lozère, devrait être l'homme du compromis et de l'apaisement. En mission à la Réunion, son île natale, Baptiste découvre avec stupéfaction que Le Grand Pays de ses aïeux a été complètement dévasté par le cyclone Firinga. Cependant, il fait une découverte encore plus dévastatrice pour son couple : sa femme Evelyne semble avoir des liens insoupçonnés avec sa propre famille...
C'est le début d'un maelstrm, qui va l'entraîner dans une spirale infernale ; en effet, en son absence, Evelyne a été victime d'un terrible accident...
Roland Morel est né en 1942 à l'île de la Réunion. Il fait ses études supérieures à la Sorbonne, interrompues par un séjour d'un an à Rochester en Angleterre. Titulaire d'une licence d'anglais en 1967, il retourne à l'île de La Réunion pour exercer comme professeur certifié en 1971.
L'enseignement n'est pas sa seule occupation, puisqu'il s'adonne aussi à des activités politiques. Il organise des échanges interîles avec des lycées mauriciens et des séjours linguistiques en Angleterre. À la retraite depuis 1999, il consacre son temps aux voyages et à l'écriture.
« Chaque retour de voyage d'affaires de Célia devait se dérouler selon le même protocole, si Oscar ne voulait pas que l'atmosphère se retrouve immédiatement plombée. Il devait se tenir prêt à la sortie du terminal, muni d'un bouquet de fleurs, d'un sandwich et d'une bouteille de Coca. Le Coca devait être light, le sandwich au poulet curry et le bouquet de roses. À son arrivée, Célia saluait Oscar d'un bisou sec sur la joue, n'aimant pas les démonstrations d'affection en public. Ensuite, elle prenait le bouquet en main, faisait mine de le renifler, puis le remettait après quelques secondes à Oscar, le temps qu'elle aille aux toilettes. Une fois dehors, elle allumait une cigarette en route vers la voiture, tandis qu'Oscar s'occupait de porter tous ses bagages. Le bouquet, Célia n'y accorderait plus aucune attention. »
Jeune auteur bruxellois né en 1987, Tanguy Verbeke se passionne pour les langues, en particulier pour le français (sa langue maternelle) et le flamand (sa langue paternelle).
Après une courte période durant laquelle il tente de se persuader qu'il est fait pour les sciences et les mathématiques, il retrouve la raison et poursuit sur sa lancée, résolument multilingue. Maîtrisant l'anglais, le portugais et l'allemand et ayant une formation académique en polonais et en russe, il est convaincu que la langue sous toutes ses déclinaisons est le meilleur moyen de refléter, d'analyser et de comprendre la complexité, les nuances et les contradictions du monde dans lequel nous vivons.
Ella, fille et petite-fille de républicains espagnols, se rend pour la première fois à une commémoration de la Retirada. Pendant ce voyage, ses souvenirs d'enfance et d'adolescence vécues à la frontière, dans la désinvolture et l'insouciance, lui reviennent en mémoire, très vite assombris par la tragédie de l'Exode. Faits historiques et récits s'entremêlent, avec des péripéties et des dénouements saisissants. L'Espagne républicaine, grande oubliée de l'Histoire, vaincue par un franquisme bien établi et impitoyable, sert de toile de fond à ce roman plein de poésie. Prises de conscience et réflexions accompagnent Ella dans ce double voyage.
Née en France en 1951, Katia Seus-Walker passe une partie de sa vie aux États-Unis où elle enseigne à l'université de Washington, puis à l'université de Californie. Plus tard, maître de conférences à l'université Paul Sabatier à Toulouse, elle enseigne l'anglais scientifique et fait de la recherche en didactique des langues. Sa thèse Poésie de la Résistance - poésie et action l'amène à faire la rencontre du poète Rafael Alberti et du poète et éditeur Pierre Seghers, avec qui elle entretiendra une correspondance. Elle est auteure de 1939 - Un pont entre deux rives - 2020, et du recueil de poèmes engagés Éclipses. Elle a reçu le « prix des bibliothèques 2022 » attribué par le concours Altaleghje pour sa nouvelle « Au fil de l'eau ».
« Il est 20 h 35, je suis debout dans mon jardinet, ma pelle à la main, je m'apprête à creuser ma tombe ».
Loulou, une jeune femme de 22 ans, n'arrive pas à faire face à sa première peine de coeur. Ses proches la disent naïve et compliquée, son psy, quant à lui, la diagnostique HP ou mentalement dérangée. Cette jeune femme qui aime dialoguer avec son chat et son poisson suicidaire va devoir faire face à des changements qui vont bouleverser sa vie. Peut-on encore considérer sa vie comme merdique lorsqu'on a pour projet de partir loin de son île natale, seule, après l'échec d'un suicide anticipé ?
Louisiane Reignier est originaire de l'île de la Réunion, d'une mère hollandaise et d'un père français. Fille de médecin et d'entrepreneur, son chemin semble tout tracé : elle fera de grandes études. Pourtant, des années d'anorexie la poussent à se retirer du cursus scolaire dès ses 15 ans. Après des années d'errance, elle part à la recherche du bonheur en sac à dos et découvre de nouveaux horizons.
« Gwenola, comme tant de chrétiennes qui avaient des idées bien arrêtées sur le mariage des prêtres et sur tout ce que sa religion lui avait enseigné, avait fini par pardonner au Père José son égarement. Mais était-ce bien un égarement ? Cette question n'avait cessé de la travailler depuis toujours. Un prêtre se fourvoyait-il, quand il tombait amoureux d'une femme, ou bien retrouvait-il la voie que le Créateur lui avait tracée, celle de ne pas trahir sa vocation d'homme, la première sinon la seule vraie vocation qui conditionnait toutes les autres. »
Françoise aura bientôt 50 ans, Paul dix ans de plus. Ils vivent les derniers mais également les plus beaux moments de leur sexualité. Ils ne brisent rien de leur vie conjugale car ils sont désormais fidèles à plusieurs partenaires. Leur relation sert de contrepoint au vécu des autres générations, comme celle des parents de Françoise venus d'Italie, lesquels ont enfoui le souvenir du drame de la génération précédente, vitrifié dans le permafrost des secrets de famille ; ou celle des enfants, pluriels dans leurs amours, surfant sur les nouveaux moyens de rencontres et la naissante liberté de s'aimer entre personnes du même sexe. Ce sont eux, les enfants, qui de la manière la plus naturelle et inattendue offriront à Françoise et Paul, pour leurs vieux jours après la passion, l'avenir radieux d'une amoureuse complicité.
Né en 1952 en Saône-et-Loire, Philippe Sauvageot est issu d'une famille enracinée entre Autun, Le Creusot, la Nièvre et la côte chalonnaise. Après des études à l'Institut d'études politiques de Paris, il travaille dans la banque, en Bourgogne puis à Lyon. Il choisit ce métier pour la diversité des contacts humains et devient peu à peu spécialiste des affaires internationales. Marié, il est père de trois enfants et désormais grand-père de neuf petits-enfants.
Régine Garangeat, médecin et mère d'Olivia, petite fille trisomique, réussit à convaincre Jean-Paul Garangeat, son mari, médecin lui aussi, de fuir l'enfer parisien pour s'installer à la Réunion, île perdue dans l'Océan Indien.
Mamie G, pour fuir les froidures hivernales du Cap Corse, rejoint son fils et sa bru au « Paradis », cette île de rêve entre mer et montagnes, située sous le Tropique du Capricorne.
Mamie G, une « vieillarde » au soir d'une longue vie et Olivia au matin de sa brève vie de trisomique, sont toutes les deux en quête de miettes de bonheur qui auraient un goût d'éternité.
Pardonnez-moi, monsieur le procureur, j'ai dû manquer une case. À vingt-cinq ans j'étais un bandit, je vendais de la drogue, j'ai payé pour cela, j'ai pris trois ans fermes et j'ai rendu ma dette à l'État. Et maintenant, devenu vieux, que je fais de l'humanitaire en aidant de pauvres gens épuisés qui ont soif, froid et faim... vous voulez me mettre en prison tout ça parce que je ferais partie d'une bande organisée ? Je ne saisis pas bien votre raisonnement, là... je vous le dis, j'ai dû louper une case.
- Arrêtez, vous vous fichez du monde.
« Eux, les migrants, ils disent merci toutes les cinq minutes. Merci de quoi ? pense Pierre. C'est lui qui doit dire merci de ce rappel impérieux de la nécessité du partage. Eux, ils ont les yeux grands ouverts sur l'avenir, pupilles noires au centre de billes blanches. Ce sont eux qui sont propres et c'est lui qui a la gale, pas sur la peau du corps, mais sur la peau du coeur sans doute depuis toujours... »
« Une famille nombreuse, c'est quelque chose. Il n'y a pas un avis comme aux époques patriarcales, il n'y a pas deux positions qui s'affrontent comme en politique au moment du choix présidentiel, il y a une foultitude d'avis qui vont, qui viennent, qui remettent tout en cause et qui font qu'on évolue. »